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Notre confrère Côme de Prévigny publie une analyse assez sévère sur « l’herméneutique de la continuité » défendue par feu le pape Benoît XVI.

Sans aller aussi loin que nous dans notre article intitulé « Mgr Marcel Lefebvre lève le voile sur le cardinal Joseph Ratzinger, futur Pape Benoit XVI», Côme de Prévigny n’hésite pas à classer Benoît XVI dans la liste des papes conciliaires et donc, de ce fait, de démontrer qu’il est loin d’avoir arrêté la destruction de l’Eglise opérée par Vatican II.

 Ainsi « la thèse d’un concile trahi, dont les intentions auraient été dévoyées, qui n’aurait pas explicitement souhaité les dégâts qui s’en sont suivis et qui aurait été détourné par les médias » est assimilée à « la thèse libérale qui a prédominé dans l’historiographie de la Révolution française au XIXe siècle, sous la plume de François Auguste Mignet ou d’Adolphe Thiers« . Cette excuse des excès, des dérapages repose sur l’affirmation que « la Révolution, bonne à ses débuts, vertueuse dans ses intentions, avait finalement dérapé avec la Terreur« .

L’éditorialiste conclue son analyse de façon claire et sans ambiguïté :

« Quant aux efforts de conciliation, la réponse a été donnée par le pape François lui-même. En demandant à ce que le missel traditionnel soit entièrement abandonné à plus ou moins brève échéance, en convoquant un synode sur la synodalité pour rendre impossible tout retour en arrière, le pontife actuel veut définitivement détruire le principe de l’herméneutique de la continuité qui a échoué le jour où Benoît XVI a renoncé. À la place de rechercher une telle continuité, le pape actuel enracine le phénomène de la rupture, lequel devient perceptible dans tous les domaines de l’Église. Tout ce qui s’enracine dans la tradition est moqué, présenté comme sclérosé, accusé de cléricalisme ou d’immobilisme. Or, tous les changements, tous les bouleversements sont justifiés, non pas au nom de la Tradition de l’Église, synonyme de pérennité, mais au nom de Vatican II, symbole de créativité. C’est cette ère de la tabula rasa, initiée il y a soixante ans qu’il faut interrompre.

Il faut désormais prier pour qu’un pape, définitivement affranchi du Concile et des enjeux qui lui sont liés, puisse écrire une nouvelle page de l’Église, en réaffirmant les principes éternels du catholicisme. »

Source : Renaissance Catholique du 26 janvier 2023

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Cadoudal
Cadoudal
il y a 2 années

Benoît XVI a écrit:

« la foi divise et la charité unit » (« foi d’ hier et foi d’ aujourd’hui »)

une devise moderniste
qui méprise totalement la mentalité du Concile de Trente.

TDF
TDF
il y a 2 années

Oui incontestablement Benoit XVI fut un pape adepte de Vatican II. Ceux qui ont cru voir en Benoit XVI un pape qui revenait à la Tradition se sont lourdement trompés. La thèse de Benoit XVI était que Vatican II était mal interprété ce qui ne tient pas puisque ce sont les évêques qui ont fait le concile et qui l’ont ensuite appliqué. Le pontificat de Benoit XVI a été un échec complet puisque son successeur n’a pas attendu sa mort pour supprimer le peu qu’il a fait en faveur de la messe traditionnelle. Du reste comment concilier la vraie messe avec la messe nouvelle imprégnée de protestantisme que souhaitait Benoit XVI..
Quant à la levée des fausses « excommunications » des évêques de la FSSPX qui a fait tant de bruit ce n’était pas un geste si généreux qu’on a pu le croire.
Il « levait » des excommunications invalides.(état de nécessité).
Les fausses excommunications étaient un épouvantail pour faire fuir les fidèles : attention si vous fréquentez la FSSPX vous êtes excommuniés Or la FSSPX a continué à se développer dans le monde entier. Benoit XVI a donc changé de stratégie et a fait preuve d’un peu plus d’indulgence envers la FSSPX. Mais ce n’était pas un retour à la Tradition loin s’en faut.
La vérité est que si on veut arrêter cette destruction de l’Eglise qui s’aggrave de jour en jour il faut jeter Vatican II aux ordures.

Cadoudal
Cadoudal
il y a 2 années
Répondre  TDF

en conseillant à Jean Paul II de ne pas permettre les sacres envisagés par Mgr Lefebvre , qui voulait perpétuer des sacrements valides , il a provoqué le scandale des excommunications.
le vrai catholicisme interdit de séjour au Vatican .
c’est d’ abord un moderniste au service de la Révolution sacrilège et destructrice de la Contre Réforme du Concile de Trente.

toto
toto
il y a 2 années
Répondre  TDF

Ce qui est inquiétant, c’est que le Bergoglio ménage beaucoup la FSSPX. Pourquoi? Il ne l’attaque pas de front parce que le morceau est trop gros? Ou prépare-t-il une saloperie dont il a le secret?

Chingly
Chingly
il y a 2 années
Répondre  toto

Très probablement, il mijote une saloperie jésuitique….

Chingly
Chingly
il y a 2 années
Répondre  TDF

Oh, que oui !!!