Le dérapage de François sur les « pédés » devant les évêques italiens
Le dérapage de François sur les « pédés » devant les évêques italiens

Le « en même temps » de François provoque bien des remous au sein de l’Eglise conciliaire. Après Fiducia Supplicans qui donne un blanc-seing à Sodome, le Jésuite en blanc a usé d’une parole considérée particulièrement vulgaire en Italie pour parler des invertis.

François a invité les évêques à ne pas accueillir dans les séminaires religieux les personnes ouvertement gay : « dans l’Église il y a trop de pédés »

Plusieurs évêques italiens ont rapporté que cette semaine, s’exprimant à l’assemblée générale de la Conférence Episcopale Italienne, le pape François a utilisé le mot « frociaggine », dérivé de « frocio », signifiant « pédé » en romain. Il a invité les évêques à ne pas accueillir dans les séminaires religieux les personnes ouvertement gay : « dans l’Église il y a trop de pédés » et donc les évêques doivent « chasser tous les pédés des séminaires, même ceux uniquement semi-orientés ». Textuel.

« Selon les évêques contactés », écrivait Le Corriere della Sera, « il est évident que le souverain pontife n’était pas conscient de combien ses propos étaient insultants en italien ». L’italien n’étant pas la langue maternelle de Jorge Bergoglio, « la gaffe était évidente », toujours selon le journal, et avait provoqué « quelques rires incrédules plus que de l’embarras ».

Devant la colère des lobbies arc-en-ciel bien enracinés au sein de l’Eglise conciliaire et italienne, le Vatican a cependant publié un communiqué d‘excuses mardi après-midi, dans lequel le pape François présente ses plus plates excuses :

« Le pape n’a jamais eu l’intention d’offenser ou de s’exprimer avec des propos homophobes et adresse ses excuses à ceux qui se sont sentis offensés par l’utilisation d’un mot ». Le communiqué prend soin par ailleurs de rappeler que Jorge Bergoglio a assuré à de nombreuses reprises que, « dans l’Eglise, il y a de la place pour tous, pour tous ! Personne n’est inutile, personne n’est superflu, il y a de la place pour tous ».

Un bras de fer entre certains évêques italiens et François est à l’origine de cette sortie burlesque quand on connait l’auteur

Les avis divergent sur le pourquoi de l’emploi de ce mot. Aldo Maria Valli soutient sur Duc in Altum, qu’un bras de fer entre certains évêques italiens et François est à l’origine de cette sortie et ne remet pas pour autant en doute les ouvertures homosexualistes du jésuite argentin :

« Il est donc nécessaire de remonter le temps, et précisément jusqu’au 16 novembre 2023, lorsque la 78e assemblée générale extraordinaire de la Conférence épiscopale italienne a approuvé la nouvelle Ratio nationalis formationis sacerdotalis pour les séminaires en Italie, qui, en cohérence avec le décret contenant La ratio fondamentalis institutionis sacerdotalis approuvée par le pape François doit réglementer la formation des prêtres.

« En particulier, le chapitre VIII, lettre c), du décret du Dicastère pour le clergé rappelle que « l’Église, tout en respectant profondément les personnes [à tendances homosexuelles], ne peut admettre au Séminaire et dans l’Ordre ceux qui pratiquent l’homosexualité, présentent des tendances homosexuelles profondément enracinées ou soutiennent la soi-disant culture gay ».

« Cependant, la règle attend toujours (étrangement) la confirmation du Dicastère pour le clergé. En effet, nos sources nous informent que, sous la pression du lobby homosexuel, le texte de la Conférence épiscopale italienne, (…), prévoit la possibilité d’accéder au séminaire et donc aux ordres sacrés pour les personnes à tendance homosexuelle « pas enracinée » : il est clair que l’impossibilité de définir puis de discerner cet « enracinement » ouvrirait à tous les portes des séminaires italiens (« todos, todos, todos »).

Le puissant lobby homosexualiste au sein de la Conférence Episcopale Italienne

« Toujours selon nos sources, ce passage du texte semble avoir bloqué (ou, du moins jusqu’à présent, ralenti) la confirmation par le Dicastère pour le clergé, visiblement inquiet des effets potentiels, créant un mécontentement au sein du lobby homosexualiste bien enraciné parmi les prélats italiens.

« Ainsi, l’assemblée générale de la CEI du 20 mai dernier, ont débattu du thème de la redde rationem entre le pape François et les évêques qui soutenaient le ‘libre accès’ aux séminaires et aux ordres pour les personnes à tendance homosexuelle.

« (…) Dans cette assemblée, ce sont Mgr Nicolò Anselmi, évêque de Rimini bien connu pour ses positions pro-LGBTQI, et un autre évêque sarde qui ont posé la question au pape François pour surmonter les objections soulevées par le Dicastère pour le clergé, confiants de recevoir une réponse complaisante (et en adéquation avec les multiples ouvertures homosexualistes).

« De cette question naît la réponse colorée et manifestement colérique du pape François, qui s’est retrouvé assiégé sur les deux fronts. Et dans ce contexte on comprend la référence à « tous les pédés, même ceux uniquement semi-orientés », c’est-à-dire aux personnes aux tendances homosexuelles « non enracinées » à qui la Ratio du CEI permettrait l’accès au séminaire.

Les excuses de François

« (…) Des rumeurs assez fiables (…) affirment que c’est Mgr Nicolò Anselmi lui-même qui a divulgué la nouvelle à la presse, dans le but évident de forcer une fois de plus la main du pape François (qui est donc considéré comme sujet de chantage par le lobby homosexualiste au sein de l’épiscopat italien) et de faire accepter la nouvelle norme insérée par la CEI dans la Ratio nationalis formationis sacerdotalis pour les séminaires en Italie.

« (…) La déclaration d’hier après-midi du directeur du Bureau de Presse du Saint-Siège, qui rapportait les excuses du pape François « à ceux qui se sont sentis offensés par l’utilisation d’un terme, rapporté par d’autres », suggère que le lobby homosexuel puissant et omniprésent est toujours fort, agressif et dispose de nombreuses armes dans son arsenal, prêtes à être utilisées. »

A force de pratiquer le « en même temps » François s’est pris « les pieds dans le tapis » sur la scène du théâtre conciliaire.

Francesca de Villasmundo

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