Rien de nouveau sous le chaud soleil marocain dans les paroles bergogliennes ! Pour son 28e voyage apostolique, le pape François s’est rendu au Maroc où il a formulé ses sempiternels vœux pieux pour un futur monde fraternel et harmonieux, enfant bienheureux du dialogue inter-religieux et de l’accueil des « migrants » en terre européenne.

En cette terre maghrébine et d’émigration vers l’Eldorado de l’autre côté de la Méditerranée, El papa argentin a exhorté, comme à son habitude, à poursuivre le dialogue entre chrétiens et musulmans en professant que « les voies de la mission ne passent pas par le prosélytisme » et à abattre les murs et les frontières. Bien entendu, aucun appel à la conversion au Christ sauveur dont il est pourtant le Vicaire sur la terre, ni à rester en son pays natal pour les aspirants au départ vers l’Europe.

Tout au contraire, il a loué, devant le roi du Maroc, les autorités présentes et le peuple marocain, « la connaissance réciproque entre fidèles de nos deux religions » en travestissant la rencontre entre saint François et le Sultan Malik al-Kamil, devenue par la magie conciliaire une rencontre inter-religieuse avant l’heure et non plus cet appel vibrant à la conversion au christianisme proclamé par le poverello d’Assise au risque de sa vie. Le pape a parlé « du courage de la rencontre et de la main tendue » comme « voie de paix et d’harmonie pour l’humanité, là où l’extrémisme et la haine sont facteurs de divisions et de destruction ». Et en énonçant son souhait d’un chemin marqué par « la collaboration fructueuse et respectueuse » entre tous les croyants, il a visité l’Institut Mohammed VI. Et inauguré par là la première visite d’un pape dans une école pour imams !

Parallèlement à sa louange du dialogue œcuménique, il a plaidé la cause des « migrants ». En usant de paroles culpabilisantes, il a fustigé les opposants à l’immigration massive : le drame des migrants, a-t-il insisté, est « une grande et grave blessure qui continue à lacérer les début de ce XXIe siècle. Une blessure qui crie vers le ciel. » :

« Vous savez combien j’ai à cœur le sort, souvent terrible, de ces personnes, qui, en grande partie, ne laisseraient pas leurs pays s’ils n’y étaient pas contraints. »

Il a ainsi appelé « à passer des engagements pris » à des « actions concrètes » pour considérer les « migrants comme des personnes et non comme des numéros ». Et a critiqué le repli occidental sur ce thème : « Ce phénomène ne trouvera jamais de solutions dans la construction de barrières » ou « dans la diffusion de la peur de l’autre ». Sans surprise, il a condamné les gouvernements européens qui « laissent se noyer » des migrants ou les « renvoient en sachant que beaucoup d’entre eux tomberont entre les mains des trafiquants », et s’est félicité du fameux et si controversé Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière, signé en décembre 2018 à Marrakech dans le cadre des Nations unies, en espérant qu’il devienne « une référence pour toute la communauté internationale ». Il a réclamé aux gouvernements « l’élargissement des canaux migratoires réguliers » et s’est élevé contre « les formes d’expulsion collective », qui « ne doivent pas être acceptées ». Il a souhaité que le pacte conduise à « un changement de dispositions envers les migrants » à qui doivent être reconnus, « dans les faits et dans les décisions politiques, les droits et la dignité ».

Il a conclu en souhaitant, par le biais de l’intégration, l’instauration d’une « société interculturelle et ouverte », somme toute le pendant naturel à la société inter-religieuse à laquelle il travaille : « Il y a un chemin à faire ensemble (…), un voyage qui nous engage tous, migrants et autochtones, dans l’édification de villes accueillantes, plurielles et attentives aux processus interculturels » où resplendira en « oppos[ition] au fanatisme et au fondamentalisme la solidarité de tous les croyants », fondée sur « des valeurs communes ».

Œcuménisme et dialogue inter-religieux conciliaires sont les alliés objectifs du multiculturalisme et de l’immigrationnisme politiquement corrects. La Rome moderniste, progressiste et bergoglienne, fait bon ménage avec le plus pur esprit mondialiste : ce sont les deux tenailles destinées à détruire les nations et la civilisation chrétiennes afin de bâtir un utopique « meilleur des mondes » syncrétiste, pluriel et… sans Dieu !

Francesca de Villasmundo

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