Le mercredi 18 février, alors qu’il finissait sa visite officielle au Mexique, François a eu la bonne idée de faire une allusion politique contre le grand favori de la campagne présidentielle américaine Donal Trump, en disant qu’une personne « qui veut construire des murs et non des ponts n’est pas chrétienne».
Ces propos ont provoqué un tsunami politique dans le pays américain puisque la campagne présidentielle du candidat Trump se fonde notamment sur l’érection d’un mur sur la frontière avec le Mexique, financé par les autorités mexicaines.
Cet homme d’affaires richissime n’a pas hésité à répondre avec véhémence dans un communiqué : « Qu’un responsable religieux mette en doute la foi d’une personne est honteux. Je suis fier d’être chrétien et en tant que président je ne permettrai pas que la chrétienté soit constamment attaquée et affaiblie ». Trump a déclaré que « le pape est quelqu’un de très politique» et qu’«il ne comprend pas les problèmes du pays. Je ne suis pas sûr qu’il mesure le danger que représente cette frontière ouverte avec le Mexique ».
Donald Trump a reçu le soutien de deux candidats catholiques, Jeb Bush et le sénateur de Floride Marco Rubio. Ce dernier a assuré « qu’il n’existait pas de pays qui exprimait autant de compassion vis-à-vis des immigrés que les États-Unis ».
«Nous acceptons légalement un million de personnes par an, pas le Mexique, aucun autre pays le fait. Les États-Unis doivent contrôler leurs frontières «comme le fait le Vatican, qui contrôle qui entre, quand et comment» sur son territoire, a-t-il ajouté.
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Franchement je ne crois pas que ce genre de lettre qui a pour but d’attiser les divisions ait une quelconque utilité. Ce ne sont pas les laïcs qui dirigent la Fraternité St Pie X.
Les statuts de la Fraternité St Pie X prévoient le tenue d’un chapitre général tous les 12 ans.
« Le Chapitre général se réunit tous les douze ans pour l’élection du Supérieur général et de ses deux Assistants. Il a pour but également de vérifier si la Fraternité applique les statuts et en garde l’esprit. Qu’on se garde bien de faire des mises à jour ou innovations, sauf éventuellement sur le chapitre de l’administration, eu égard au développement de la Fraternité ». Statuts V, 2.
Prions pour que ce chapitre se déroule dans les meilleures conditions sans pressions extérieures d’où qu’elles viennent.
un peu « crétin » ce commentaire…
… digne d’un bon petit soldat – qui plus est laïc ? – avec un genre de hauteur de vue qui ne laisse personne dupe de qui vous envoie..
« attiser les divisions » : élément clé ou choc de ceux qui tripatouillent avec Rome depuis quelques années et qui ne sont plus en mesure de comprendre la profondeur de leur bêtise de plus en plus irréversible à mesure que le temps passe…
Je ne ferai pas l’inventaire des divisions mais force est de constater que l’esprit de Mission de Mgr Lefebvre qui a mis sur pied la FSSPX est en complète opposition avec celui de Mgr Fellay qui en a hérité la charge. Et le souci des âmes semble de loin son souci majeur.
Les derniers propos de l’interview de Mgr Fellay en sont la plus parfaite illustration.
Votre confiance en les statuts, Thierry, doit être relative aux intentions visibles de ceux qui sont censés en être les gardiens…
Votre confiance envers l’objet du chapitre doit être relative aux intentions visibles de ceux qui en sont les cadres.
Des statuts, cela peut être changé, ignorés ou foulés. Pas sans conséquences bien sûr, mais cela se peut.
Moralement non, pratiquement oui.
L’objet du chapitre peut être dévoyé, puisque l’objet même d’un Concile a été dévoyé à Vatican II. Là où un Concile avait pour vocation de répondre aux erreurs du temps par des Dogmes notamment, la vocation de Vatican II a été une fausse réforme dans un but pastoral et de mise à portée de l’Église vers le monde.
Je note par-ailleurs que lesdits statuts de la FSSPX ne sont plus consultables sur le lien de La Porte Latine… :
http://laportelatine.org/quisommesnous/statuts/statuts.php
Oui, prions pour que ce chapitre se fasse dans les meilleures conditions, mais aussi pour que son objet même soit gardé. CAR ENCORE AUJOURD’HUI, LES FINALITÉS DE LA FSSPX SONT OPPOSÉES PAR NATURE À LA PRAXIS ROMAINE EN MATIÈRE DE MOEURS, DE MORALE, DE DOGME ET MÊME DE CATHOLICITÉ, TOUT SIMPLEMENT.
Ainsi, l’apostolat, le développement, la survie ou même la légitimité de la FSSPX ne passe pas par un ralliement de quelque nature qu’il soit, encore de nos jours.
Remarquez qu’à l’Est, rien de nouveau comme aurait dit Erich.
Je ne vois aucun moyen de pression dans cet appel à la fidélité. Il n’y a aucune revendication de ce genre.
Comme l’a dit un prêtre tout dernièrement en sermon, prêtre qui par ailleurs ne supporte pas du tout la résistance: « Que ce chapitre soit l’occasion de resserrer les boulons ». C’est pour dire la confusion qui règne dans nos rangs…
» ce ne sont pas des laïcs qui dirigent la fraternité « , de fait. Mais j’espère une chose, M DUFFIT, c’est qu’après le chapitre, on entende les autorités parler haut et fort comme par exemple l’ont fait les abbés CHAUTARD et DELAGNEAU sur les ralliés tout dernièrement!
http://laportelatine.org/vatican/sanctions_indults_discussions/028_08_01_2018/08_07_2018_rallies_vus_par_mgr_lefebvre_chautard.php
http://tradinews.blogspot.com/2018/07/abbe-delagneau-fsspx-lacampado-st.html
Enfin des paroles claires, de vérité, de combat!
Ce chapitre sera certainement l’occasion de remettre les choses en place. Nous ne pouvons que prier à cette intention. Le bon Dieu ne peut pas ne pas nous exhausser. Gardons confiance!
M l’Abbé Chautard n’aurait pas écrit cet article dans le Chardonnet sans l’accord de son supérieur M l’Abbé Baudot lui-même 1er assistant du supérieur du district de France.
C’est dire que la Fraternité St Pie X maintient ses positions.
Le chapitre ne changera rien sur le fond : pas de rupture avec Rome mais maintien du refus des hérésies entrées dans l’Eglise avec Vatican II (dignitatis humanae, nostra aetate, nouvelle messe etc),.
Il n’y a pas de but pour attiser les divisions. Car la division est la conséquence d’une cause à savoir le discours ambigu du Supérieur général qui déjà en 2012 déclarait dans une interview publiée dans DICI que s’il y avait une prélature personnelle (qu’il appelait de ses voeux), sans doute qu’il faudrait l’autorisation des évêques pour ouvrir écoles ou chapelles…
Or la prélature met les fidèles (dont je suis) sous l’autorité des évêques diocésains.
Je cite le Combat de la foi catholique (Le Moulin du Pin) n°176 de mars 2016, page 20: « Toute abbaye bénédictine du Barroux que l’on est, on ne peut pas échapper à l’emprise des évêques: tout son apostolat sera réglé par les mêmes canons, écrit l’évêque d’Avignon à son clergé (17 août 1988).
Il en est de même pour l’Institut du Bon Pasteur. Il en est de même pour les prélatures personnelles (Nouveau code, canons 294-297) »
Le canon 297 est accessible dans Les archives du Vatican, Code de droit canonique, Livre II le peuple de Dieu, Première partie, Titre IV Les prélatures personnelles, « Les statuts déterminent également les rapports de la prélature personnelle avec les Ordinaires des lieux des Eglises particulières où, avec le consentement préalable de l’évêque diocésain, la prélature accomplit ou désire accomplir ses tâches pastorales ou missionnaires »
On ne peut être plus clair.
Or, le 28 juin dernier, au cours d’un entretien dans le Tagenpost, et à la question « Que serait une solution raisonnable? » posée à Mgr FELLAY, celui-ci répondit: « Une prélature personnelle » (publié dans La Porte latine)
Cette lettre a donc pour but d’éclairer les fidèles qui veulent l »être sur ce qui nous menace à savoir nous mettre sous l’autorité des évêques. Que ceux qui le souhaitent rejoignent directement le Fraternité Saint-Pierre.
Quant à nous dire comme ce fût le cas pour moi par une haute autorité que ces affaires ne concernaient pas les laïcs,, je dis qu’au contraire nous sommes totalement concernés.
Que serait la FSSPX sans fidèles, rien. Que posséderait-elle sans fidèles? rien. A quoi servirait-elle s-il n’y avait pas de fidèles?A rien.
Nous, fidèles ne sommes pas des moutons aveugles et bêlant. Nos chers abbés de la FSSPX m’ont apporté beaucoup et en particulier qu’il n’y avait aucune obligation d’obéissance intellectuelle c’est-à-dire que nous pouvons réfléchir et penser.
Or aujourd’hui, les faits sont là. Pour ceux qui les ignorent, il s’agit tout simplement d’un utopique légalisme (encore un!). Et je suis le premier à souhaiter que tout se passe pour le mieux y compris pour l’unité de la FSSPX. Mais entre choisir l’unité (dont j’ai rappelé les causes des divisions) et la fidélité à la foi de toujours, le choix me semble clair.
Comprenne qui voudra.
Les supérieurs de la Fraternité St Pie X ne sont ni des suicidaires, ni des inconscients. S’ils voulaient faire des concessions il y longtemps que la situation canonique serait régularisée.
Ils ne vont pas mettre l’existence de la Fraternité St Pie X en danger.
M dufit et ses commentaires appuyés viennent à point pour qui mesure l ampleur des dégâts au sein de la frat depuis une quinzaine d années
Pour une personne qui donne le conseil que ca ne doit pas etre l affaire des laïcs, m dufit commence bien!!!
Il a l air d en connaître un morceau ce dufit la;
Bien entendu l heure est grave même si dufit semble minimiser comme tous ceux qui filent z toute vitesse vers Rome malade et dont il conviendrait de s en protéger pour le moment.
D un côté il minimise et de l autre il accuse ceux qui ne minimisent pas de vouloir créer la division! Bref je classera i dufit parmi les pompiers de menzingen.
Mais peut être que dufit est connu….au final
Il y a une chose qu’on ne peut nier : c’est l’extension de la Fraternité St Pie X dans le monde entier ces 10 dernières années tant en nombre de prêtres, frères, religieuses, lieux de culte, prieurés, écoles … et ce malgré les diverses tentatives de destabilisation.
En cette période d’apostasie on aimerait voir d’autres congrégations avoir une telle croissance.
On juge l’arbre à ses fruits.
C’est un fait.
Excellent article basé sur le réel, l’expérience et la IIa-IIae, Q. 47. Cet argument « sed contra » ceux qui invoquent la prudence pour ne rien faire ou pire, qualifier d’imprudence toute forme de résistance aux « mains tendues » de Rome, a le mérite de rappeler ce qu’est la prudence. Son objet est le commandement, point barre. On use des mots dont on connaît le sens ; ce rédacteur sait très bien ce qu’il dit.
Merci à monsieur de La Forest Divonne pour cette explication claire. Bel exemple d’engagement public avec nom et prénom bien en évidence. C’est une forme de panache français ! (Fin de la digression).
Après la Messe, les fidèles ou du-moins leur salut sont l’objet même de l’exercice du sacerdoce. Un « outil » qui n’a plus de finalité doit être coupé et jeté au feu. N’est-ce pas l’esprit d’un certain évangile dont je n’ai pas en tête la référence ? Si bien sûr.
Puisse Dieu tirer de cette élection et ordre du jour, l’exact contraire de ce à quoi ce chapitre tend naturellement. Il peut tout, nous devons tout attendre, mais pas sans rien faire. Il était bon que certains fidèles se fassent entendre de la hiérarchie de la FSSPX.
Quand on sait qu’à Menzingen, on fait du « branding », on en déduit qu’ils sont indubitablement rodés à l’analyse des réseaux sociaux, sites à commentaires et j’en passe. Cela fait autant d’indicateurs de température générale pour adapter les moyens en vue d’une finalité majoritairement refusée, du moins je l’espère.
Une chose est certaine, ce genre d’évènement (le ralliement et ses conséquences sociales et religieuses) ne peut que ternir le respect des fidèles envers leurs prêtres. Mais on n’a pas le choix de réagir, tout respect gardé ! Il suffit de relire « Le libéralisme est un péché » de Don Sarda y Salvani par exemple, ainsi que le contexte et la genèse de ce livre pour savoir qu’il existe, réellement, une certaine marge de manœuvre, même publique, pour un laïc qui voit son chef prendre la pente de la trahison.
Espérons que les (é)lecteurs seront moins « bêêêêê » que « grrrrrrrr » dans l’intégrité morale de leur charge !
Stupidité, stupidité, quand tu nous tiens…