C’est ce qui ressort des aveux d’un membre de l’Etat islamique arrêté en Russie porteur de charges explosives et autres armes, selon les services spéciaux russes. Dans la région de Smolensk, en Russie, un membre de l’Etat islamique a été arrêté alors qu’il planifiait de tuer un chef du Donbass, sous la houlette du Service de sécurité ukrainien et du Secteur droit (Pravyï sektor), a déclaré le FSB russe. Photo: arrestation par le FSB d’un terroriste islamique prêt à commettre un attentat.

Selon le témoignage du détenu, les services spéciaux ukrainiens fournissent des informations et des armes aux combattants de l’EI afin d’organiser des attentats en Russie et d’éliminer des commandants des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk.

«Un citoyen russe, Magomedov Mejid Gabibulaevich, originaire du Daghestan et membre de l’organisation Etat islamique, qui projetait l’assassinat de l’un des dirigeants de la République démocratique populaire de Donetsk sur l’instruction du Service de sécurité ukrainien et du Secteur droit [parti néo-nazi proche du pouvoir ukrainien ndlr], a été arrêté dans la région de Smolensk», déclare le communiqué du FSB.

Les agents du FSB ont saisi un engin explosif improvisé, dont la charge explosive équivaut à 1,5 kg de TNT, mais également une arme à feu équipée d’un silencieux et de ses munitions.

Selon les informations fournies par le suspect arrêté, les services spéciaux ukrainiens «fournissent une assistance active aux terroristes de l’Etat islamique pour assurer leur sécurité, leur financement et la fourniture d’armes et d’explosifs» dans le but d’organiser des attentats en Russie.

«Les membres de l’EI sont notamment encouragés par les services spéciaux ukrainiens à éliminer les dirigeants de la République populaire de Donetsk et Lougansk», souligne le FSB.

Mejid Magomedov se serait rendu en Ukraine au début de l’année 2018 pour rechercher un soutien au sein d’une cellule affiliée à Daesh. Ce serait après cette prise de contact qu’on lui aurait désigné une cible à abattre : un commandant militaire du Donbass qui réside dans la région de Smolensk en Russie.

Ces déclarations sont à mettre en perspective avec l’arrivée de 50 snipers détectés le 24 août dernier sur la ligne de démarcation ukraine/Donbass à en croire le chef adjoint du commandement opérationnel de la République autoproclamée de Donetsk, Edouard Bassourine.

Selon lui, “50 snipers étrangers (tireurs d’élites) sont arrivés sur les positions des militaires ukrainiens sur l’axe Marioupol, dans le Donbass, a annoncé ce vendredi 24 août Edouard Bassourine (…), se référant aux données de reconnaissance”. ” les équipes de reconnaissance ont détecté ces snipers non loin d’une localité contrôlée par Kiev et tous parlaient «une langue étrangère ressemblant à l’arabe».

Les antécédents du même type

Les services spéciaux américains ont une longue habitude des supplétifs islamistes qu’ils ont utilisés et utilisent dans leurs opérations inavouables en ex- Yougoslavie, en Tchétchénie, en Afghanistan, au Moyen-Orient et partout où ils ont intérêt à semer le chaos. 

Les aveux de ce membre de l’Etat islamique arrêté en Russie ne seront certes pas confirmés ni par Kiev, ni par les USA, ni par l’UE, mais c’est une nouvelle qui est bien dans la façon d’agir des obligés des USA. En effet, les Américains qui cornaquent le pouvoir installé à Kiev ont une longue pratique des supplétifs islamistes dans leurs  opérations guerrières inavouables. Le témoignage des snipers qui ont provoqué la tuerie du Maïdan en 2013, tuerie qui est à l’origine du renversement du pouvoir légitime ukrainien, est très instructif à ce sujet. Ils ont témoigné en direct sur une grande chaine de télévision italienne, Canale 5 :

C’est un scoop international, Gian Micalessin a retrouvé trois tireurs d’élite, trois responsables de ces morts, qui, vous le verrez dans le documentaire, n’étaient pas pro-russes mais étaient en contact avec des officiels et des militaires américains.

Le documentaire vidéo montre des documents d’époque où l’on a un aperçu du massacre, avec des commentaires pris au vol:« Que s’est-il passé ? Quelqu’un a été touché, je n’arrive pas à y croire ça s’est passé ici.  » Un homme a été touché » etc.

Les témoignages de ces snipers de la place Maïdan sur la chaine italienne Canale 5 sont à redécouvrir dans leur intégralité sur ce lien.

Les témoignages accablants des snipers de la tuerie du Maïdan corroborent les propos de la responsable de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, et du ministre des Affaires étrangères de l’Estonie, Urmas Paet, qui ont été enregistrés lors d‘une conversation téléphonique tout-de-suite après les événements, et que les deux interlocuteurs n’ont jamais démentie :

On entend ce dernier [Urmas Paet] formuler clairement le soupçon d’une opération montée par « quelqu’un de la coalition ». Sur cet enregistrement (vers 8’30), il rapporte les propos d’une femme, « Olga », médecin en charge de la clinique mobile au moment des premiers tirs de snipers :

« Ce qui est très perturbant, c’est que cette même Olga dit que les éléments de preuve montrent que les gens qui ont été tués par les snipers, des deux côtés, parmi les policiers et parmi les gens dans les rues… Que ce sont les même snipers qui tuent des gens des deux côtés. […] Elle m’a aussi montré des photos, on peut dire que c’est la même signature, c’est le même type de balles. C’est vraiment troublant que la nouvelle coalition ne veuille pas enquêter sur ce qui s’est passé exactement, de sorte qu’il est de plus en plus évident que derrière les snipers, ce n’était pas Ianoukovitch mais quelqu’un de la nouvelle coalition. » Source l’Obs

Cet article ne concerne que l’Ukraine, mais cette pratique est caractéristique de la façon d’agir des services spéciaux américains et de leurs pays vassaux, ainsi que Médias-presse-info l’a démontré au cours de multiples articles concernant la guerre en Syrie, en Irak, en Lybie, et en Ukraine etc.

Pour approfondir le sujet: 

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La revue CIVITAS disparait, la revue CARITAS nait !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Pour un petit pied de nez à Moussa Darmanin :

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