Elon Musk, l’empêcheur de tourner en rond,

n’a pas du tout semblé apprécier que Twitter

censure de façon dictatoriale Donald Trump…

Notre confrère de Boulevard Voltaire, Jean-Baptiste Giraud (1), publie un article qui augure mal de l’avenir de Twitter qui s’est érigé en moraliste en chef de ce qui serait bien de penser et de ce qui ne le serait pas.

Elon Musk n’est certes pas de nos amis, loin s’en faut. Mais le voir vouloir tordre le cou à Twitter nous réjouit et nous aurions tort de bouder notre plaisir de le voir contrer, à coup de dizaines de milliards de dollars tous les donneurs de leçons progressistes milliardaires.

Voici quelques extraits de l’article de Boulevard Voltaire

L’intérêt subit de l’entrepreneur omnipotent et tout-puissant Elon Musk pour Twitter, et surtout la somme colossale qu’il est disposé à mettre sur la table pour l’acquérir, à savoir près de 43 milliards de dollars (40 milliards d’euros), sont à l’échelle de la démesure américaine. « Le reste du monde, c’est un bonus », est on tenté de dire. Au jeu de Risk™ des médias mondiaux, en contrôler un puissant, très puissant aux États-Unis, est un atout stratégique. On est tenté d’écrire « pour gagner », si la partie qui se joue pour le contrôle du 4e pouvoir devait prendre fin un jour. Rien n’est impossible, dans ce monde d’incertitudes.

[…]

Quand Elon Musk a lancé Tesla, l’intégralité des grands patrons de l’automobile se moquaient de lui, persuadés qu’il se planterait lamentablement. Aujourd’hui, Tesla gagne non seulement de l’argent, mais l’entreprise vaut 1.000 milliards de dollars en Bourse. À comparer aux… 60 milliards d’euros de capitalisation boursière de Stellantis (Peugeot, Citroën, Fiat, Chrysler, Jeep, etc). En réalité, Tesla, qui a produit  moins d’un million de voitures en 2021, vaut plus en Bourse que… l’ensemble des constructeurs automobiles du monde réunis !

Quand Elon Musk a annoncé, lors d’une conférence à la NASA, devant des ingénieurs chevronnés, qu’il concevrait des lanceurs capables de revenir sur Terre automatiquement, afin d’être réutilisés, pour réaliser des économies d’échelle, l’assemblée tout entière s’est tenu le ventre de rire. Si la NASA n’avait pas réussi à le faire, comment un ignorant complet de la chose spatiale y parviendrait ? Cinq ans plus tard, les ingénieurs de SpaceX relevaient le défi et depuis, la fiabilité des engins conçus par son entreprise est telle que la NASA lui confie la desserte de la Station spatiale internationale en matériel et en homme. Musk a divisé par 10 les coûts de l’accès à l’espace en deux claquements de doigts.

Autant dire que lorsque Elon Musk déclare qu’il compte prendre le contrôle de Twitter pour en « libérer le potentiel » (sic), il faut le prendre au pied de la lettre. Y compris lorsqu’il propose de transformer le siège de Twitter en abri pour SDF, puisque « plus personne ne vient y travailler ». On voit dans quelle estime il tient les équipes actuelles de Twitter, dont la politique de censure active des contenus et des membres a lourdement entravé le potentiel du réseau social. Qu’une partie des équipes de Twitter, réputées « ancrées à gauche », menacent de démissionner ne lui fait ni chaud ni froid. Des armées de jeunes WASP (White Anglo-Saxon People), geeks (passionnés d’informatique) et yuppies (Young Urban Professionals) rêvent d’y travailler ! Des jeunes trumpistes, dont les CV, jusqu’ici, n’avaient pas les codes d’entrée pour être recrutés. Il faut avoir milité pour certaines causes, et le faire savoir, pour être recruté aux États-Unis. Là bas, la discrimination positive est reine.

[…]

Et Musk, dans tout cela ? Trump ou pas Trump ? Une chose est sûre : lors de la présidentielle américaine, en 2020, l’entrepreneur a posté sur… Twitter un message codé, mais dont le sens est sans équivoque : « Take the red pill. » Cette citation, extraite du film culte Matrix, incitait les twittos (utilisateurs de Twitter) à voter pour les républicains, dont la couleur est le rouge, aux États-Unis, et le symbole l’éléphant. Détail qui a son importance : dans Matrix, la pilule bleue, couleur des démocrates, permet de « faire de beaux rêves », quand la pilule rouge, elle, permet de découvrir la vérité ou, plus précisément, de révéler la manipulation et les mensonges dont nous serions victimes.

Elon Musk, à la tête de près du 10 % du capital de Twitter aujourd’hui, est également dans le Top 10 des personnalités ayant le plus de followers (abonnés) : ils sont plus de 80 millions à le suivre ! Fort d’une fortune personnelle (en actions) estimée à 250 milliards de dollars, il s’est dit prêt à gager Tesla pour dégager le cash nécessaire à l’achat de Twitter, avec pour objectif final de sortir l’entreprise de la Bourse et, donc, pouvoir être le seul maître à bord, sans comptes à rendre à personne. De là à rendre inutile le réseau social de Trump « Truth Social », lancé le mois dernier ? On imagine l’onde de choc que pourrait provoquer le retour triomphant de Donald Trump sur Twitter version Elon Musk !

[…]

Source : Boulevard Voltaire

(1) Journaliste, directeur de la rédaction d’Economie Matin et Politique Matin. Il “médiatraine” chefs d’entreprises et personnalités politiques depuis plus de vingt ans.

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