Le front migratoire égéen toujours actif et dangereux.

Une violente émeute a éclaté dimanche dernier dans le camp de rétention pour migrants de Moria, sur l’île grecque de Lesbos, à l’est de la mer Égée. Selon les informations fournies par les médias et les réseaux sociaux grecs tout a commencé quand des groupes de migrants ont mis le feu à leurs logis en signe de protestation contre les conditions de vie à l’intérieur du camp. Un grand incendie s’en est produit dont une femme et probablement aussi un enfant ont été victimes.

Les unités de pompiers rendues sur place ont eu beaucoup de mal à éteindre le feu à cause de très violents affrontements entre les forces de police et les migrants. Ces derniers sont même allés jusqu’à s’en prendre aux soldats du feu comme l’ont attesté les images de véhicules gravement dégradés.

Ces incidents ont provoqué des réactions de la part de la presse internationale toujours prompte à dénoncer les conditions de vie des migrants alors qu’elle l’est beaucoup moins, voire même pas du tout, quand il s’agit de parler de la détresse des populations autochtones des pays subissant le déferlement migratoire.

En réalité le camp de Moria n’est qu’un parmi bien d’autres qui sont installés sur un certain nombre d’îles de l’archipel égéen, en première ligne face à une interminable vague migratoire qui passe par la Turquie pour arriver en Europe. Dans ce camp conçu initialement pour accueillir 3.000 personnes se trouvent aujourd’hui entassés plus de 12.000 migrants et réfugiés réels ou supposés attendant le traitement de leurs dossiers, tandis que chaque jour de nouvelles fournées traversent l’étroite bande de mer qui sépare les côtes turques des îles grecques les plus à l’est (170 personnes arrivées à Lesbos le jour même de l’émeute !). A l’intérieur des camps les affrontements et les violences entre les divers groupes ethniques (Arabes, Afghans, Africains) sont une réalité quotidienne et omniprésente qui rend leur administration extrêmement difficile, d’obscures ONG s’y affairent sans être vraiment contrôlées et les émeutes sont monnaie courante ayant un impact terrible sur la vie des population grecques insulaires locales.

La mer Égée est, au même titre que l’île italienne de Lampedusa ou les villes nord-africaines espagnoles de Ceuta et de Mellila, une véritable porte d’entrée mal gardée de l’immigration extra-européenne et, potentiellement, la plus dangereuse ! Tant la proximité géographique entre les parages turcs et certaines îles grecques (à peine quelques milles marins) que la volonté du gouvernement islamiste turc d’Erdogan d’utiliser les flux migratoires afin d’arracher des fonds à l’Union européenne et de promouvoir l’islamisation de l’Europe rendent la situation dans cet endroit extrêmement critique. En mer Égée les migrants n’ont même pas besoin d’être « secourus » en mer, la minime distance géographique leur permettant d’arriver en toute sécurité jusqu’aux belles plages des îles grecques et poser le pied à terre souvent sans même se mouiller. Leur présence s’avère un véritable calvaire pour les populations locales condamnées à subir des agressions et des déprédations de toute sorte : vols et agressions physiques ou sexuelles, dégradations de maisons ou de lieux de culte chrétiens, pillages des potagers, incendies des arbres fruitiers, des vignes etc.

Contrairement aux allégations des médias du système le front migratoire égéen est toujours actif et les arrivées de nouveaux migrants sont quotidiennes et importantes (parfois plusieurs centaines par jour, au même endroit) ; les derniers mois il y en aurait même une nette augmentation.

Ce qui est plus qu’une évidence c’est l’implication de la Turquie dans le phénomène migratoire. Qui aurait pu en fait croire un instant que ce pays autoritaire à l’armée et aux forces de l’ordre extrêmement puissantes serait incapable de contrôler les flux migratoires traversant son territoire ? On serait également en droit de se demander pourquoi tous ces supposés réfugiés en provenance du Proche Orient ou d’Afghanistan et musulmans pour la plupart, ne choisissent pas la Turquie, pays également musulman et sûr, afin de s’y mettre à l’abri des combats et des dangers qu’ils prétendent fuir chez-eux.

Enfin cette situation constitue également un énorme danger pour l’intégrité territoriale de la Grèce, l’installation de plusieurs milliers d’extra-européens musulmans sur des îles proches du territoire turc, pas très densément peuplées et considérées par le Traité de Lausanne de 1923 comme une zone démilitarisée, constituant une source de troubles et un début de colonisation susceptibles de favoriser une intervention militaire de la Turquie dont l’attitude constante consiste précisément à contester systématiquement la souveraineté de la Grèce en mer Égée et à violer presque quotidiennement les eaux territoriales et l’espace aérien helléniques. Le précédent de l’invasion et de l’occupation du nord de la Chypre par l’armée turque en 1974 est là pour nous rappeler la constance et le danger de la stratégie expansionniste turque. L’immigration islamique semble constituer une nouvelle arme de la puissance islamique néo-ottomane contre l’Europe.

Les incidents récents de Lesbos sont un énième épisode de la grande guerre civilisationnelle et démographique à laquelle l’Europe chrétienne se trouve confrontée. La réalité cauchemardesque du Grand remplacement semble se réaliser, de manière très emblématique, d’abord sur ces mêmes îles méditerranéennes qui ont vu les débuts de la civilisation européenne.

Basile Cérialis

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