En Espagne, le parti « populiste » Vox lance une proposition visant à protéger les enfants de l’enseignement « gender » à l’école : le « pin parental ». Chaque école, spécifie l’initiative de Vox, devra obtenir obligatoirement le consentement des parents pour les activités complémentaires durant lesquelles sont majoritairement enseignés l’éducation sexuelle, la théorie du genre, l’homosexualité comme orientation naturelle et autres thèmes lgbtqi+. Les parents pourront retirer leurs enfants si le contenu des ces activités complémentaires va « contre leur principes moraux ».

Selon Vox, cette proposition servira à protéger les enfants d’une série de contenu, quel que soit l’argument, le discours, le séminaire ou activité, contraire à leurs convictions et qui est reliée à « des questions morales socialement controversés » ou avec « la sexualité ». Questions « qui peuvent être envahissantes pour la conscience et l’intimité » des enfants. Avec cette mesure, les parents pourront par exemple mettre un veto à l’éducation sexuelle de leurs enfants par l’école. Le responsable de Vox, Santiago Abascal, a parlé de ce pin parental en faisant appel à la nécessité de « protéger les enfants des contenus sexuels qui sont enseignés dans les écoles » et en utilisant des arguments repris par les mouvements anti-avortements, anti-Lgbtqi et catholiques conservateurs. Pour Abascal, l’éducation à la parité homme-femme ou au respect pour les personnes homosexuelles, trans et autres ne serait qu’un « prétexte » pour faire passer d’autres types de contenus : « l’endoctrinement » des enfants à des « jeux érotiques » qui sont « bien éloignés de l’instruction et proches de la corruption de mineurs ».

Par l’insertion de la proposition dans la loi de financement 2020 du parlement local de Murcia, Vox ouvre la voie à une modification des décrets qui rendent obligatoires les activités complémentaires et à un débat dans d’autres régions où il est représenté et où il est indispensable pour arriver à la majorité.

Bien évidemment, le nouveau gouvernement rouge-rose espagnol avec les ministres de l’Education nationale et de l’ Egalité en première ligne, les partis de gauche, les mouvements féministes et les syndicats y sont fermement opposés. Pedro Sánchez, à la tête du pays, a promis d’arrêter le “pin parental”, parce qu’il va “contre les valeurs constitutionnelles”. Le ministre de l’Egalité, Irene Montero, y a été aussi de son petit laïus très politiquement correct, en évoquant une « censure éducative » dans un parfait maniement de la novlangue actuelle :

« Les fils et les filles de parents homophobes ont les mêmes droits que tous les autres à être éduqués au respect, à la promotion des droits humains et à la capacité d’aimer qui ils veulent. »

Et encore :

« Les fils et les filles des parents machistes ont le même droit que les autres à être éduqués à la liberté, au féminisme et à l’égalité. »

Bel exemple de la mainmise étatique sur les jeunes dont tous les régimes totalitaires furent et sont adeptes. Les révolutionnaires arc-en-ciel d’aujourd’hui sont bel et bien les héritiers des rouges révolutionnaires d’hier et de leurs méthodes dendoctrinement des enfants.

Le président du Parti Populaire espagnol, Pablo Casado, qui soutient le « pin parental », lui a répondu que « ses » fils sont « les siens » et n’appartiennent pas à l’État, et qu’un gouvernement ne peut imposer aux parents la manière dont ils doivent les éduquer. Réponse de bon sens mais certainement incompréhensible pour ces féministes et homosexualistes, dont l’esprit est obscurci par l’idéologie arc-en-ciel et déconnecté de la réalité charnelle.

Francesca de Villasmundo

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