La nécessité d’un changement de cap dans la gestion liberticide de la crise covidienne commence à faire son chemin aux Etats-Unis. Ce que l’on lit aujourd’hui dans le Washington Post est quelque chose de révolutionnaire. En effet, si ce quotidien est l’organe de référence des Républicains, c’est avant tout un organe de l’establishment, qui n’a pas connu de divergences entre démocrates et républicains sur la gestion de la pandémie.

Or écrit pourtant aujourd’hui le Washington Post « le président Biden a besoin d’une réinitialisation complète de sa présidence faible et défaillante, mais surtout de sa stratégie pandémique, en partant du sommet, en renouvelant les responsables. Fauci doit clairement être remplacé, mais doivent être également mis à la porte la directrice des Centers for Disease Control and Prevention, Rochelle Walensky, le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux Xavier Becerra et le responsable de la Maison Blanche quant à la réponse face à la pandémie, Jeff Zients. »

« Il est incontestable que la confiance et le crédit du public dans le HHS, le CDC et la Food and Drug Administration ont été démolis, tandis qu’il est probable que le dysfonctionnement des agences ait contribué à la baisse des cotes de popularité de Biden ou vice versa, mais il n’y a pas doute que des millions d’Américains se sentent acculés par la pandémie et sont de plus en plus sceptiques quant à la réponse erratique de l’administration. »

Ainsi, après s’être demandé comment Biden peut regagner la confiance des Américains, le Washington Post suggère de créer « une nouvelle équipe de consultants en pandémie, non accablée par les révélations de tromperies et de ‘nobles mensonges’ du passé, ni entravée par les rancunes personnelles » nées durant ces deux années.

Non seulement un changement de visages, mais aussi de stratégies parce que, précise l’article, les Américains veulent sortir de cette urgence comme on leur avait promis mais cela ne s’est pas réalisé, tant par les caprices du virus, qui a pour habitude de faire des variants comme tous les autres virus, mais surtout à cause de la gestion de crise.

« Il vaudrait mieux que Biden essaie de donner une forme à un statut endémique tolérable, dans lequel on cohabite avec le covid, un objectif à atteindre pas forcément de manière linéaire. Cette approche nécessiterait un nouveau départ de la part d’une nouvelle équipe d’administration Biden. Et cela pourrait aussi relancer sa cote de popularité, dont le président a désespérément besoin. »

Le changement d’équipe espéré est avant tout politique : l’establishment est littéralement terrifié par les sondages, qui accordent en ce moment aux républicains une nette victoire aux élections de mi-mandat de novembre. Victoire non seulement en perspective, c’est-à-dire en vue des élections présidentielles de 2024, mais qui présente à court terme des enjeux cruciaux pour les gestionnaires de la pandémie.

Le nouveau Congrès pourrait, en effet, ouvrir des enquêtes tant sur la gestion de la pandémie que sur ses responsables. Et ce qui aujourd’hui peut être abordé avec une certaine insouciance, comme en témoigne le refus du CDC à trente professeurs d’université qui ont demandé à visionner les études sur les vaccins Pfizer, -ils ne pourront les voir qu’en 2079 annonce l’Agence de presse Reuters-, pourrait devenir plus compliqué plus tard.

Cela créerait évidemment de nouveaux problèmes pour l’administration actuelle et le parti démocrate, que l’establishment considère aujourd’hui comme le seul obstacle à la popularité toujours croissante de Trump.

Etrange hétérogénèse des fins : la pandémie a été brandie comme un gourdin pour faire tomber Trump, mais voilà que la catastrophe de sa gestion se retourne contre les mêmes apprentis sorciers qui ont modulé le récit à leur guise.

Francesca de Villasmundo

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