« Il n’y a rien qui permette de prouver quoi que ce soit. Je classe l’affaire sans suite ». Cette déclaration assez sèche est de Yvon Calvet, procureur de Béziers, lequel avait ouvert une enquête préliminaire pour « tenue illégale de fichiers en raison de l’origine ethnique ».
La polémique était partie des propos de Robert Ménard, le maire de Béziers, tenus le 7 mai 2015 à la télévision :
« Dans ma ville, [à Béziers dont il est maire ndlr], dit-il, il y a 64% des enfants qui sont de confession musulmane, avec des parents qui parlent très mal le français ou pas du tout ».
Il y a deux mois, lors de l’agitation médiatique autour de cette affaire, le Collectif contre le racisme et l’islamophobie (CRI) avait saisi le tribunal administratif de Montpellier, réclamant les fichiers soit disant tenus par la mairie de Béziers à la demande de son maire Robert Ménard. Le tribunal avait rejeté la requête de l’association d’une façon cinglante, estimant que «l’existence sous forme matérielle ou informatique de fichiers recensant spécifiquement les élèves de confession musulmane inscrits dans les écoles publiques n’était pas démontrée (…) Il en a tiré la conclusion qu’il ne pouvait être ordonné à la commune de cesser d’élaborer de tels fichiers ou d’en remettre les supports matériels ou informatiques existants.»
C’est donc une deuxième défaite pour les associations de gauche et les ligues de vertu « anti-raciste ».
Quant à Robert Ménard il n’a pas caché sa satisfaction :
« Je suis vraiment satisfait. C’est la fin d’une polémique bidon. Il n’y avait rien d’illégal à dire cela, le bon sens a triomphé. Dire ce qui est me semble être le métier du maire. Il n’y avait rien de rien dans ce dossier. C’est un camouflet pour Taubira, Valls et le président ! »
A quand les excuses et la condamnation pour diffamation de tout ceux qui ont insulté le Maire de Béziers, comme par exemple Manuel Valls qui avait twitté « Honte au Maire de Béziers. », ou encore Bernard Cazeneuve qui s’était permis de dire qu »un tel fichage est interdit par la loi », ou encore Jean-Christophe Cambadélis : « Monsieur Ménard ce n’est plus Reporters sans frontières, c’est raciste sans limite ! ». Christiane Taubira y avait été de son couplet affirmant : « L’esprit de 1939 est de retour, les mêmes vieux démons et ces balafres faites à la République. La même lâcheté sur des enfants. ».
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vous n’avez pas encore remarqué que déjà depuis des lustres les gauchistes de rose à rouge écarlate ont toujours raison. Que voulez-vous quand on a la tête près du bonnet
ils ne peuvent être qu’à ras des paqueretes.
Une décision de réelle justice qui mérite d’être soulignée, d’autant qu’elle met le nez dans le caniveau de ceux qui cherchent à diviser les Français, en racistes et non racistes, pour se maintenir au pouvoir.
Diviser pour régner à tout prix, même pour le malheur du pays, est une politique dont le peuple abusé peut se libérer.
transrealisme.org
Bien dommage, en tous les cas, que Robert Ménard se contente simplement d’un classement sans suite!
Le Peuple attend beaucoup plus, désormais, des élus qu’il respecte.
Porter plainte pour diffamation, déjà, mais aussi contre-attaque : pourquoi plus de mosquées si on n’a pas compté les musulmans, etc?
dans notre XXIeme siècle où les médias vendent l’information comme les fast-food vendent des hamburgers, il serait grand temps de prendre les mesures légales nécessaires pour mettre fin au « buzz », au « scoop », à la « pipolisation » et surtout aux escroqueries intellectuelles dont ces médias se rendent coupables tous les jours, par facilité sensationnaliste (faut vendre, Coco …) . Le « gossip » des « tabloïds » anglosaxons a pourri la presse, et pour « faire monter la mayonnaise » du scandale, être journaliste consiste aujourd’hui à monter en épingle la moindre rumeur, sans verification préalable, sans recoupement, sans un poil d’honnêteté et de déontologie. Je serais Mr Ménard, ancien reporter, je porterais systématiquement plainte pour « dénonciation calomnieuse » contre ces médias, ainsi que contre les politicien(ne)s démagogues qui utilisent ce jeu malsain : voir une garde des sceaux violer allègrement la présomption d’innocence est fort inquiétant, surtout quand son premier ministre renchérit sans attendre la fin de l’enquête, au lieu de la rappeler à l’ordre : faut croire que cette présomption d’innocence et le secret de l’instruction sont des notions à géométrie variable selon qu’on est popolitiKement KorreKt ou pas, bref « Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » (La Fontaine) !