En cette fin d’année, la lutte contre le racisme se prend allègrement les pieds dans le tapis.

Après l’Ecosse, où les anti-racistes ont eu la malencontreuse idée de trop en faire contre des simples autocollants sur lesquels était écrit “C’est ok d’être blanc“, c’est en Italie que naît la polémique ou l’hilarité. Une campagne contre le racisme dans les stades fait grand bruit. Elle a été reçue avec ahurissement et consternation. Et a suscité l’amusement auprès de ceux qui restent hermétiques à toutes ces luttes idéologiques anti-racistes et politiquement correctes.

L’artiste Simone Fugazzotto pour faire passer son message, le racisme c’est méchant, a choisi de montrer, dans le spot publicitaire, la face de trois singes : trois singes pour diffuser les valeurs de la fraternité, du multi-culturalisme et de l’intégration !

Une illustration assez incompréhensible pour les bien-pensants qui ont accusé la ligue de football italienne de fomenter le racisme plutôt que de le combattre. Le club de sport, l’AS Roma, sur twitter, s’est dite « très surprise de voir aujourd’hui sur les réseaux sociaux des singes peints sur des tableaux dans ce qui semble être une campagne contre le racisme dans la Série A ». « Nous sommes conscients que la Ligue (de football) veut combattre le racisme mais nous ne croyons pas que cela soit la meilleure façon de le faire. »

« L’art peut être fort mais nous sommes en total désaccord dans l’utilisation de l’image de trois singes comme icône de la lutte contre le racisme et nous sommes surpris du total manque de partage » écrit de son côté sur twitter le club de Milan.

Simone Fugazzotto, pour se défendre, a expliqué ainsi son choix de ces trois singes, « un asiatique, un occidental et un noir » :

« Le 26 décembre dernier j’étais au stade pour voir le match Inter-Naples… J’ai entendu des insultes et des cris de singe adressés à un grand joueur, c’était Koulibaly. J’étais tellement en colère qu’instantanément j’ai eu une idée : pourquoi ne pas arrêter de censurer la parole singe dans les stades mais retourner le concept et affirmer à la fin que nous sommes tous des singes ? Parce que nous sommes des êtres humains, des singes, âmes réincarnées, énergie ou aliens, on s’en fiche, l’important c’est de sentir un concept d’égalité et de fraternité. »

« Nous sommes tous égaux. Si vous ne réussissez pas à comprendre que nous sommes tous des hommes, je vous dis que nous sommes tous des singes. »

Donc, en clair, puisque nous sommes tous des singes, ça n’a aucun sens d’insulter quelqu’un en le comparant à un singe…

La lutte contre le racisme, avec de tels artistes, se tire une balle dans le pied ! Mais le retour de bâton est bien mérité puisque ce sont ces mêmes anti-racistes qui nous vendent ce non-art contemporain abscons et idiot.

Francesca de Villasmundo


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