On vit non une époque renversante mais transversante. Dans le sport, le transsexualisme a pris le pouvoir au propre et au figuré.

Le Comité international olympique a annoncé de nouvelles directives pour la participation des athlètes transgenres aux compétitions féminines. La participation des hommes aux compétitions féminines a été libéralisée sans aucune restriction. Il vient d’abolir les règles sur les niveaux d’hormones pour les athlètes « féminines » trans de sexe masculin. Les directives régissant le niveau de testostérone dans le corps d’un athlète ont été assouplies et sont désormais considérées comme « médicalement inutiles » par le CIO.

C’est une mauvaise nouvelle pour les stars du sport féminin d’élite, une gifle face à la réalité, une énième violence et discrimination envers les femmes. En faisant concourir des hommes qui se croient femmes dans les compétitions féminines, le CIO aura immanquablement sur le podium son champion trans. De quoi complaire à la gaystapo arc-en-ciel et son idéologie de genre, et tant pis pour l’offense faite aux athlètes féminines.  Car ces règles profitent aux athlètes nés de sexe masculin qui n’ont plus à réduire artificiellement leur taux de testostérone à l’approche de la compétition, et seront donc à peu près certain de gagner. 

« Les athlètes nées de sexe féminin souhaitant concourir contre des hommes n’ont pas non plus d’obstacles, mais pouvez-vous n’en nommer qu’un ? » ironise le journaliste britannique, Damien Wilson

La décision de ces derniers jours n’est que la dernière étape d’une escalade dans les délires lgbtqi+, le tout toujours au nom de la tolérance intolérante qui efface toutes les différences et nie la nature biologique, et même si pour arriver à cette indifférenciation faut-il sauter de contradiction en contradiction. Après le féminisme fanatique qui a voulu abolir les différences entre les hommes et les femmes, voilà le transsexualisme qui veut effacer les différences entre les femmes et les hommes, et par là inaugure à nouveau le triomphe de la tant honnie « masculinité » soit-elle féminisée.

Sans surprise, cette décision genderophile a été célébrée comme une victoire par la presse et les lobbies arc-en-ciel, qui exigent l’élimination de la précieuse différence « féminine », ayant comme but ultime l’abolition complète de Dieu le Créateur.

Francesca de Villasmundo

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