Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb se distancie chaque jour un peu plus d’Emmanuel Macron. « Nous ne sommes pas nombreux à pouvoir encore lui parler », dit-il en petit comité, sachant que la formule se retrouvera rapidement dans tous les médias.
« D’ailleurs, il va finir par ne plus me supporter. Mais si tout le monde se prosterne devant lui, il finira par s’isoler, car par nature l’Élysée isole. »
A une journaliste de La Dépêche du Midi, Gérard Collomb évoque le « manque d’humilité » de l’exécutif.
« Les provinciaux, et j’en suis, ont déjà une tendance naturelle à considérer que les Parisiens ont la grosse tête et les snobent, or des expressions comme la nouvelle grammaire de la politique ou la ‘start-up nation’, ils ne s’y reconnaissent pas. »
Gérard Collomb désavoue ainsi publiquement le vocabulaire symbolique du « nouveau monde » politique que prétend incarner Emmanuel Macron.
Le ministre de l’Intérieur avait annoncé dans une interview à L’Express qu’il quitterait la place Beauvau après les européennes de juin 2019 pour se lancer dans la campagne pour la mairie de Lyon en 2020.
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bientot plus de viande angaise, le wisky taxé pour entrer en europe, la bourse ce recenter sur Paris, l’angais n’est plus la langue de l’EU…..
« le président du Parlement, John Bercow »
1. Le Parlement est composé de la Très-Excellente Majesté de la Reine, des Pairs Spirituels et Temporels et des Représentants élus des Roturiers. C’est évidemment la Reine qui préside le Parlement depuis le Trône qui se trouve dans la Chambre des Pairs.
2. La chambre montrée est bien celui des Pairs, et c’est pour cela que l’annonce commence, comme on entend clairement, avec « My Lords ».
3. On a vu la personne qui fait l’annonce se lever du Sac de Laine, remplie de nos jours de laine australienne, placé sur le sol devant le Trône comme siège du Lord Chancelier qui préside la Chambre des Pairs en l’absence du Souverain, c’est-à-dire normalement ; à la fin, cette personne, qui est évidemment ou bien le Lord Chancelier lui-même ou bien son député, s’y assied de nouveau.
4. La chambre des Roturiers est présidée par son Speaker, élu par les députés d’entre eux. Actuellement, c’est ledit Mr. John Bercow.
5. Depuis la révolution anglaise avec la décollation de Charles Ier, le souverain n’entre plus dans la Chambre des Roturiers. Quand la reine ouvre une séance du Parlement depuis le trône dans la Chambre des Pairs, elle envoie son serviteur dans ladite Chambre (« un autre lieu » en langage parlementaire), l’Huissier de la Vergette Noire, convoquer les Roturiers dans la Chambre des Pairs pour écouter le Discours depuis le Trône, dans lequel elle va lister les projets de loi pour la séance à venir. Quand l’Huissier tape avec sa vergette sur la porte de la Chambre des Roturiers, on la lui ouvre, puis la lui claque au nez, ceci deux fois de suite ; la troisième fois [cf. ‹La flûte enchantée› (et ‹enchanteresse›)] il peut entrer et donner son message, sur quoi le Speaker et quelques autres députés le suivent dans la Chambre des Pairs pour écouter le discours de la reine.
6. « La Chambre des Communes » est une traduction inadmissible de ‹The House of Commons› ; voir en haut.