Les Gilets jaunes ne lâchent rien pour l’instant : un « acte 4 » est prévu samedi prochain à Paris. De quoi faire trembler un gouvernement Macron en panne de réflexions intelligibles et intelligentes.
Bien tardivement, vu l’ampleur de la contestation, le gouvernement essaye de prendre quelques mesures afin de calmer la grogne des Français, de « cette France de Johnny, la France périphérique ».
Le Premier ministre Édouard Philippe a donc reçu hier les représentants des autres formations politiques. Du côté de la droite, Laurent Wauquiez a de nouveau plaidé pour un référendum. Marine Le Pen et la France insoumise ont évoqué une dissolution de l’Assemblée. A gauche, le PS a brandi une proposition de loi de « sortie de crise » avec des mesures en faveur du pouvoir d’achat.  A l’exception d’Europe Écologie-Les Verts et de Génération Écologie, toutes les formations d’opposition ont demandé un « moratoire » dans la hausse prévue le 1er janvier des taxes sur le carburant, mot d’ordre initial du mouvement des « gilets jaunes ». Le MoDem a plaidé pareillement pour « un geste d’apaisement ».
Aujourd’hui, Édouard Philippe devait recevoir à Matignon des représentants des gilets jaunes mais ce rendez-vous a finalement été annulé. Cependant d’après des sources gouvernementales, le Premier ministre devrait annoncer, ce mardi, un moratoire sur la hausse de la taxe sur les carburants, prévue le 1er janvier.
Francesca de Villasmundo
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !