Boycotter la célèbre et puissante marque Coca-Cola : c’est ce qu’ose faire, et assume courageusement, le parti de Viktor Orban.

« Zéro sucre, zéro préjugé ». Voici le slogan de la dernière pub de la marque Coca-cola diffusée en Hongrie, qui met en scène deux couples de même sexe et qui est assortie du hashtag #LoveIsLove. Une campagne affichée dans le métro et un peu partout dans les rues de Budapest à quelques jours du Sziget Festival, qui attire des artistes et des festivaliers du monde entier.

Mais en Hongrie, cette campagne ouvertement pro-LGBT de la marque américaine suscite une réaction saine de la part de membres du parti au pouvoir, le Fidesz de Viktor Orbán. Ainsi, Boldog István, un député du Fidesz, a décidé de boycotter ce soda américain tant que ces affiches, qu’il juge « provocatrices », ne seront pas retirées. Cet appel a été partagé par différents sites internet tel Pesti Srácok qui dénonce quant à lui « un siège » du « lobby homosexuel ».

Le 2 août, une pétition a par ailleurs été lancée pour réclamer le retrait de cette campagne de pub. « La publicité homosexuelle se poursuit dans les rues de la ville, dans des endroits où les enfants peuvent la voir. Nous demandons respectueusement au maire de Budapest de se tenir aux côtés des enfants et des familles de Budapest et de prendre des mesures pour retirer les affiches », est-il écrit sur la page de la pétition. Elle a à ce jour recueilli plus de 33.000 signatures.

Du côté de chez Coca-Cola, on assume et on revendique. « Cette campagne est accompagnée d’affiches dans toute la ville. Les trois affiches représentent des couples, hétérosexuels et homosexuels, qui boivent du Coca-Cola. Avec cela, nous voulons vraiment transmettre un message : notre conviction est que tout le monde a le droit d’aimer, que le sentiment amoureux est le même (#loveislove) », a déclaré la marque américaine dans un communiqué publié ce lundi. « Nous croyons que les personnes soit homosexuelles qu’hétérosexuelles ont le droit d’aimer la personne qu’elles veulent de la manière qu’elles veulent » est-il souligné dans ce communiqué.

Avec un raisonnement si bête et simpliste, bientôt cette multi-nationale, et ses comparses pareillement, défendra le droit à la pédophilie, à l’inceste, à la zoophilie : toute personne a le droit d’aimer la personne, ou l’animal, qu’elle veut de la manière qu’elle veut, non ? En matière de morale et de comportements sociaux, le sacro-saint souverain droit individuel théorisé par une modernité décadente et perverse est bien le pire ennemi du Bien commun de l’humanité…

Francesca de Villasmundo


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