Kamala Harris, le vice-président de Joe Biden, président des Etats-Unis, a dit aux migrants d’Amérique centrale : « Ne venez pas aux États-Unis » « Je veux être très clair avec qui vous envisagez de faire ce voyage dangereux vers la frontière américano-mexicaine : ne venez pas, ne venez pas. Les États-Unis continueront d’appliquer nos lois et de protéger notre frontière », a ainsi déclaré le vice-président américain lors de la conférence de presse au Guatemala.

 « Nous aidons les migrants chez eux, ne venez pas aux États-Unis ». C’est donc le résumé du récent discours prononcé par nul autre que le vice-président américain Kamala Harris peu avant son arrivée au Mexique après avoir visité le Guatemala, lors de son premier voyage à l’étranger du numéro deux de la Maison Blanche depuis sa prise de fonction.

Si Donald Trump avait fait les mêmes déclarations, ou tout autre dirigeant de droite ou conservateur, il aurait été raillé et violemment attaqué par la gauche et la presse progressiste mondiale. Au lieu de cela, pour Kamala Harris tout est autorisé, même un virage sur la corde raide sur la question des migrants. L’intelligentsia de gauche se tait et accepte. Comme l’a rapporté l’agence Nova, s’adressant à la presse, le vice-président américain a expliqué que « l’objectif de notre travail est d’aider les Guatémaltèques à retrouver l’espoir dans leur foyer. En même temps, je veux être clair avec ceux qui envisagent de se lancer dans ce dangereux voyage vers la frontière entre le Mexique et les États-Unis : ne venez pas, ne venez pas ». Harris a ajouté que « les États-Unis continueront d’appliquer la loi et de sécuriser leurs frontières. Il existe des méthodes légales par lesquelles la migration peut avoir lieu, nous décourageons la migration illégale », a-t-elle déclaré.

Les autorités américaines ont l’intention de demander à Mexico de limiter le nombre de migrants arrivant à la frontière sud avec les États-Unis. En mai, en effet, BuzzFeed News a rapporté que les autorités américaines ont demandé au Mexique de s’engager à appliquer des mesures plus strictes pour réduire le nombre d’immigrants cherchant à traverser la frontière. La situation est dramatique : plus de 172 000 immigrés sont passés par le Mexique rien qu’en mars, le nombre le plus élevé en 15 ans, même si beaucoup d’entre eux ont été rejetés, en vertu du titre 42, une loi sur la santé publique rarement utilisée invoquée par l’ancien président Trump pendant la pandémie. Beaucoup d’entre eux sont des mineurs non accompagnés. Comme si cela ne suffisait pas, les autorités américaines ont également remarqué une augmentation du nombre d’immigrants en provenance du Brésil se dirigeant vers la frontière ces derniers mois. À cet égard, les responsables américains souhaitent que le Mexique reconsidère sa politique de visa avec le pays sud-américain.

Un revirement de l’ ‘idole’ de la gauche Kamala Harris et des Démocrates qui ne passe pas inaperçu. Puisque ces mêmes personnes n’avaient cessé durant les quatre années de présidence trumpienne, de fustiger The Donald pour sa politique ferme contre l’immigration illégale en provenance des Amériques Centrale et du Sud. Et obtenu ainsi les votes des immigrés installés aux Etats-Unis.

Mais au pouvoir, la réalité les a rattrapés ! L’immigration clandestine est un véritable problème que l’on ne peut résoudre avec le discours démagogique de l’accueil indéfini, de l’ouverture des frontières, l’idéologie qui anime les progressistes en général.

Francesca de Villasmundo 

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