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Le quotidien La Montagne publie un compte-rendu intéressant de la situation « ingérable » dans un lycée parisien désaffecté, l’ancien lycée Jean-Quarré, dans le XIXe arrondissement, reconverti en logement pour 700 immigrés.

Mustafa, un Afghan, raconte que « c’est très difficile de cohabiter avec toutes les nationalités, il y a des bagarres« .

Des riverains apportent régulièrement des colis destinés aux immigrés.

Mais les gestes de solidarité peuvent dégénérer, dans cet environnement chaotique: lorsque Marie arrive, les bras chargés de sacs qui sont aussitôt stockés dans la réserve commune, un attroupement se forme. Une dizaine d’hommes réclame bruyamment un partage immédiat: les sacs sont déchirés, les vêtements pris à la volée. « Ils restent là toute la journée« , raconte en français Abdelkader, un Libyen. « Dès que des dons arrivent, ils se jettent dessus pour les revendre à l’extérieur. »

Le 25 septembre, la mairie de Paris avait averti d’ « un risque grave de sécurité ainsi que des problèmes d’hygiène« , mais la justice leur a donné un mois de plus pour évacuer les lieux.

« Nous sortons les personnes vulnérables: les femmes avec enfants, enceintes ou isolées. C’est un lieu qui craint« , explique Pierre-Charles Hardouin, en charge des sans-abris à la mairie de Paris, alors que des rumeurs font état de viols, de cas de prostitution, de prix à payer pour dormir sur un matelas ou dans un chambre. L’autogestion a trouvé ses limites avec l’explosion du nombre de résidents. « Ce lieu, il faut l’évacuer, c’est ingérable. C’est en partie notre faute, on le reconnaît, mais les vrais responsables, ce sont les pouvoirs publics qui n’ont pas mis un centime« , juge Hervé Ouzzane, du collectif la Chapelle en Lutte, qui a investi fin juillet le lycée pour y reloger les migrants.

 

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C.B.
C.B.
il y a 9 années

J’aimerais demander à monsieur Hervé Ouzzane, qui se plaint que « les pouvoirs publics n’ont pas mis un centime »
1) paie-t-il des impôts (sur ses revenus)? Si oui, quelle augmentation de SES impôts accepte-t-il pour que « les pouvoirs publics » puissent disposer d’argent à mettre à disposition pour ces « migrants »?
2) s’il le paie pas d’impôts, quel montant d’impôts accepte-t-il de payer pour que « les pouvoirs publics » puissent disposer d’argent à mettre à disposition pour ces « migrants »?
Parce qu »il est urgent d’apprendre que les largesses de l’état, les subventions, ce sont NOS IMPÔTS qui les financent.
Oui mais … jusqu’en 1970, les programmes des classes élémentaires mentionnaient le devoir de payer l’impôt, rubrique qui ne figure plus (et qui ne figure toujours pas dans le nouveau programme d’enseignement moral et civique).

La Luciole
La Luciole
il y a 9 années

(…) les vrais responsables, ce sont les pouvoirs publics qui n’ont pas mis un centime (…)

Arbre des causes, SVP….