Ni PMA ni GPA

Une britannique du nom de Anne-Marie Casson, 46 ans, a un fils prénommé Kyle. Celui-ci étant homosexuel, elle se dit que ce n’est pas demain qu’elle promènera en poussette son petit-garçon (ou sa petite-fille) dans les rues de Doncaster (Yorkshire) où elle habite.

Dans des circonstances non-connues elle récupère du sperme de son fils Kyle qui servira à féconder un ovule provenant d’un don semble-t-il anonyme. Mais qui sera la mère porteuse ? Aussi incroyable que cela puisse paraître, Anne-Marie Casson se porte volontaire pour être mère-porteuse dans le cadre de la GPA. Elle a l’accord, parait-il, de son propre mari.

Ainsi elle va mettre au monde son propre petit-fils appelé Miles.

Mais dans cette affaire qui est le père légal de cet enfant : son mari ou bien son fils Kyle ? Dilemme : Kyle se trouve être à la fois le père et le frère de Miles. La justice a tranché en faveur de Kyle et lui a donné l’enfant à élever.

Or l’Embryology Act Human Fertilisation voté par le Parlement en 2008, interdit l’adoption en faveur d’une personne seule. Il est illégal de remettre un enfant à un père seul qu’il soit biologique ou non. Le juge avait considéré pour ce cas précis qu’il y avait une véritable proximité entre la mère, son mari, son fils et le bébé. Bien évidemment tout le monde a pensé qu’il y avait un véritable imbroglio juridique. La GPA est autorisée en Grande-Bretagne mais extrêmement encadrée par des exigences absolument draconiennes qui en font un véritable parcours d’obstacles. Notamment en aucun cas elle ne peut faire l’objet de tractations financières de quelque nature que ce soit. Elle ne peut se faire que gratuitement de gré à gré. La question est que Mme Casson a payé pour acheter un ovule d’un donneur-femme. A qui ? On ne sait.

Face à un véritable inceste biologique à ce jour la loi reste muette.

Jean-Pierre Dickès

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