Irlande - Manifestations violentes anti-immigration
Irlande – Manifestations violentes anti-immigration

En Irlande, à Dublin, un Nord-Africain a poignardé une femme et de très jeunes enfants dans la rue. Dès que la nouvelle s’est répandue, la moitié de Dublin est descendue dans la rue. Un hôtel d’accueil de migrants a été incendié, des affrontements très violents ont éclaté toute la nuit que la police peine à contenir.

Une vague d’attaques au couteau par un citoyen d’origine algérienne fraichement « naturalisé irlandais » a déclenché des émeutes dans le centre-ville de Dublin

Une vague d’attaques au couteau a déclenché des émeutes dans le centre-ville de Dublin dans la nuit de jeudi, et suscité une vague de violentes manifestations. La police irlandaise – ou « garda » – a annoncé que trois jeunes enfants et une femme d’une trentaine d’années ont été blessés par un homme d’une quarantaine d’années armé d’un couteau. Deux ont été grièvement blessés : une fillette de cinq ans et la femme adulte.

Le criminel, un citoyen d’origine algérienne fraichement « naturalisé irlandais » a attaqué un groupe d’enfants faisant la queue alors qu’ils passaient d’un cours prévu à l’autre. « Les enfants se promenaient. Soudain, l’un d’eux est tombé au sol, puis un autre est tombé au sol, puis un autre encore est tombé au sol », a déclaré un témoin.

Selon certaines informations, la femme blessée, une employée d’école, s’est héroïquement précipitée pour défendre la petite fille de cinq ans, qui aurait été poignardée au cou. Selon une source citée anonymement par The Irish Independent :

« Tout cela s’est produit en quelques secondes et après ses actes très courageux, deux autres enfants ont été légèrement poignardés à la poitrine et à l’épaule lors de ce qui était un incident frénétique. Elle a défendu ces enfants de toutes ses forces, tout ce qu’elle faisait était d’essayer de protéger ces enfants et les gens dans ce qui était une zone très bâtie au centre de la ville ont vu ce qui se passait lorsqu’ils sont passés devant l’école. »

L’attaque s’est terminée lorsque le criminel est tombé au sol et que « beaucoup de gens lui ont sauté dessus », a déclaré le témoin. Il a été transporté à l’hôpital pour être soigné pour des blessures au visage. Ses blessures ont été minimisées par les passants qui ont formé une barrière autour de lui pour éviter un passage à tabac prolongé.

Les Irlandais en colère, certains arborant des drapeaux irlandais, sont descendus dans la rue pour manifester leur colère contre l’invasion migratoire

Un porte-parole de la police a déclaré que les premières indications laissaient penser que cette série d’attaques au couteau ne constituait pas un acte de terrorisme et que les autorités n’avaient pas encore identifié l’attaquant ni son appartenance ethnique. Cependant, peu de temps après l’attaque, les réseaux sociaux étaient remplis de messages affirmant que l’homme était algérien, information qui s’est avérée exacte par la suite.

Cette attaque au couteau a incité des Irlandais en colère, certains arborant des drapeaux irlandais, à descendre dans la rue pour manifester leur colère contre l’invasion migratoire. « Les Irlandais sont attaqués par ces racailles », a déclaré à l’AFP un manifestant, reflétant l’attitude de la foule. Scandant des slogans anti-immigration, les manifestants ont incendié plusieurs véhicules, dont une voiture de police, un bus à impériale et un train léger sur rail. Ils ont également attaqué des policiers avec des feux d’artifice et pillé des magasins.

Les émeutes ont commencé vers 13 h 40, heure locale, sur Parnell Square East, dans le centre-ville de Dublin, près de l’école pour enfants Gaelscoil Choláiste Mhuire, et notamment, un Holiday Inn utilisé pour héberger des immigrants ainsi eu des bus transportant des clandestins ont été vandalisés puis incendiés.

« De telles émeutes sont sans précédent à Dublin », a rapporté Reuters. « Il n’y a pas de partis ni de politiciens d’extrême droite élus au Parlement, mais de petites manifestations anti-immigration se sont multipliées au cours de l’année dernière. » Au plus fort des violences jeudi soir, plus de 400 policiers irlandais ont été déployés, dont beaucoup en tenue anti-émeute.

L’Irlande fait partie de ces pays dont le centre de gravité politique s’est déplacé vers le centre-gauche immigrationniste au cours de la dernière décennie

Le chef de la police irlandaise, Drew Harris, a imputé la violence à une « faction de voyous fous animés par une idéologie d’extrême droite » et a laissé entendre qu’ils étaient attisés par la désinformation en ligne. Le bien-pensant président irlandais Michael Higgins, oublieux du bien-être des Irlandais de souche, a fait écho à ce sentiment. « Que des attaques au couteau sont utilisés par des groupes ayant un programme qui attaque le principe d’inclusion sociale est répréhensible », a-t-il déclaré. « [Un] élément voyou et manipulateur ne doit pas être autorisé à utiliser une tragédie épouvantable pour faire des ravages », a déclaré la ministre irlandaise de la Justice, Helen McEntee, tout aussi déconnectée que Higgins.

L’Irlande fait partie de ces pays dont le centre de gravité politique s’est déplacé vers la gauche au cours de la dernière décennie. Cette tendance a conduit l’Île d’Émeraude à l’augmentation du taux d’immigration où environ un citoyen sur huit est né hors des frontières nationales (près de 20 % de la population totale). L’Irlande a ainsi accueilli plus de 141 000 immigrants au cours des 12 mois, soit le nombre le plus élevé depuis 16 ans. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, l’Irlande a autorisé l’entrée de 100 000 Ukrainiens dans le pays, l’un des taux par habitant les plus élevés de l’Union européenne.

L’acte de sang très grave d’hier a exaspéré la colère du peuple irlandais, soumis depuis des années aux choix des gouvernements centristes en faveur de l’accueil sans limite et intéressés uniquement par les enjeux mis en avant par le lobby LGBT, en plus de la folie verte incarnée par le Parti Vert présent dans la coalition dirigée par l’exécutif. Aucun intérêt pour la crise du logement, pour l’immigration record et un coût de la vie exorbitant.

Serait-ce le début de cette guerre civile en Europe qu’Elon Musk a pronostiquée ?

Francesca de Villasmundo

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