Entre le banquier Draghi et le jésuite Jorge Maria Bergoglio, deux mondialistes au pouvoir dans leur sphère respective, l’Italie sombre tant dans la société civile qu’ecclésiastique dans le délire arc-en-ciel.

L’histoire qui suit se déroule en Italie et n’est pas une fiction : le diocèse de Turin devient le collaborateur volontaire de la folie transsexuelle légalisée par des gouvernements progressistes et libéraux.

Une femme “devenu” un homme a voulu être recevoir la Confirmation. Le curé a demandé à la curie diocésaine qui a répondu favorablement à la demande :

« Ok pour confirmer avec le nouveau nom, mais dans le registre écrivez celui du baptême et enregistrez le changement ».

La Nuova Bussola Quotidianna a mené l’enquête :

« Une demande de confirmation arrive dans la paroisse des Stigmates de saint François d’Assise. Il s’agit d’une femme qui, après une opération dite de changement de sexe, se fait appeler désormais comme un homme.

« Femme baptisée et homme confirmé ? Possible ? Le curé Don Antonio Borio demande l’aide de la curie et la curie, avec diligence, répond comme suit : confirmer avec le nouveau nom et enregistrer le nom de baptême naturel, mais en mettant en bas la date et le numéro de protocole de la sentence du tribunal civil qui certifie la réaffectation sexuelle.

« Après la réponse, le curé en parla avec divers collaborateurs de la paroisse et avec d’autres confrères, pour discuter de ce qu’il fallait faire. Un peu hésitant « parce qu’on ne plaisante pas avec les sacrements », un peu « impatient de donner une réponse à ce fidèle ». Et de bouche à oreille, de commentaire en commentaire, à la lumière de la réponse de la curie, l’affaire a également dépassé les frontières du Piémont.

« Un feu vert aux sacrements pour les personnes trans ? L’affaire est délicate, mais au fond, une fois le nouveau nom reconnu, en l’occurrence masculin, l’omelette est faite et à cela s’ajoutent tous les facteurs moraux aggravants qui ne peuvent certainement pas passer au second plan.

« Pour recevoir la Confirmation, le candidat doit être averti de se présenter en état de grâce, faute de quoi un sacrilège est commis. Mais en acceptant le changement de nom, l’Église accepterait aussi sa condition de vie désordonnée qui contredit la création.

« Mais pour savoir comment s’est passé le feu vert, il est bon de retourner à Turin. Le curé, contacté à maintes reprises par La Bussola, a d’abord nié (« pas dans ma paroisse »), puis minimisé (« on en parlait entre confrères de manière générique») et a finalement admis qu’il y avait une demande : « Oui, c’est vrai, il y a eu une demande d’une femme qui est maintenant un homme, mais ce n’est pas ma paroissienne, elle m’a été présentée. J’ai posé la question à la curie et la réponse qui m’a été donnée fait référence à une note de la présidence de la CEI de 2003 (présidence Ruini ndlr) qui traitait pourtant de l’enregistrement des baptêmes des personnes ayant subi par la suite la soi-disant réassignation de sexe ».

« (…) Dans le courrier électronique écrit par le chancelier archiépiscopal Don Alessandro Giraudo – dont La Bussola est au courant -, en effet, le curé est autorisé à célébrer le sacrement en appelant le candidat « avec son nom actuel ».

« Cela signifie, pour aller concrètement, donner le feu vert aux sacrements pour les trans et accepter le changement de sexe comme quelque chose de naturel.

« Il faut dire que le curé a alors dit à La Bussola qu’il ne sait pas s’il célébrera le sacrement dans ces conditions, aussi parce qu’il n’est pas le curé de la ‘confirmante’ (désormais auto-définie comme ‘confirmant’). »

Avec ce feu vert, le diocèse de Turin confirme le fait que pour l’Eglise conciliaire, évoluant avec les mœurs de la post-modernité qui met au centre « la culture du choix », la personne précède la nature, la nature ne compte plus pour rien, mais seulement la personne avec ses « droits inaliénables ».

La grâce se greffant sur la nature, présupposant la nature et venant la perfectionner, selon l’enseignement du docteur angélique, saint Thomas d’Aquin, là où la nature est niée, la grâce du sacrement, qui doit aider la créature baptisée à réaliser sa vocation surnaturelle et son salut éternel, ne peut se greffer. Par conséquent, sans s’arrêter aux sacrilèges multiples que le diocèse de Turin avalise ainsi, et à la négation par ces mêmes clercs de l’ordre naturel créé par Dieu et de la loi naturelle afférente, cette affaire montre, pour ceux qui en doutent encore, à quel point il faut fuir, si l’on veut conserver la foi catholique, cette nouvelle Eglise conciliaire avec ses sacrements bâtards et majoritairement invalides, tel celui qui sera conféré à cette femme transsexuelle.

Ce fût le conseil de Mgr Lefebvre, l’évêque qui sauva la Tradition de l’Eglise pendant et après le concile Vatican II, conseil plus que jamais d’actualité considérant la dérive arc-en-ciel et contre-nature de la secte conciliaire.

Francesca de Villasmundo

  

  

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