La chaire de l’archidiocèse de Philadelphie va avoir bientôt un nouvel évêque, Mgr Charles Joseph Chaput ayant eu 75 ans le 26 septembre dernier.
Parmi les noms qui circulent pour prendre sa succession apparaît celui du père jésuite James Martin, l’auteur du célèbre livre en défense de la communauté Lgbtqi+, Building a Bridge. Le père Martin plaide pour l’instauration d‘une nouvelle doctrine au sein de l’Eglise conciliaire à laquelle il appartient qui soit plus accueillante envers les invertis.
Contre l’hypothèse que ce jésuite gay-friendly prenne officiellement possession d’un des plus anciens diocèses catholiques des Etats-Unis, quelques 8000 fidèles ont signé une pétition sur Change.org.
Il existe, souligne la pétition, « une tendance à nommer des soutiens de l’agenda homosexualiste dans d’importants sièges des États-Unis, comme le cardinal Cupich à Chicago ou le cardinal Tobin à Newark ».
Quatre jours après le 75e anniversaire de Mgr Chaput, le 30 septembre dernier, James Martin, à Rome pour l’Assemblée Générale du Dicastère pour la Communication dont il est un des consultants, a pu obtenir une audience privée avec le pape François, ce qui selon lui doit être vue comme « le signe clair du profond soin pastoral (du pape, ndlr) pour les catholiques Lgbt et les personnes Lgbt du monde entier ».
La père Martin n’a certainement pas tord dans son analyse : tandis par exemple que les cardinaux signataires des dubia concernant Amoris Laetitia n’ont eu comme réponse du pape François qu’un silence méprisant, et des attaques pontificales relayées via des médias acquis à la révolution bergoglienne, le père Martin est lui reçu en audience par ce même Jorge Maria Bergoglio. Cette différence de traitement, envers des cardinaux conservateurs qui essayent, malgré leur formation conciliaire, de rester attachés à la doctrine morale de l’Église catholique, et un obscur petit Jésuite devenu célèbre grâce à son activisme en faveur de la cause arc-en-ciel en dit long en effet sur les inclinaisons pastorales et les penchants doctrinaux progressistes d’El papa argentin.
Mais cela en dit long surtout sur l’éloignement toujours plus visible entre la nouvelle Eglise issue de Vatican II, sa hiérarchie et la doctrine libérale qu’elle promeut depuis un demi siècle maintenant et l’Église catholique, Une, Sainte, Apostolique, et sa Tradition immuable.
Francesca de Villasmundo
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J’ai un très mauvais a-priori sur ce livre du fait que l’auteur est passé d’un bord à l’autre en bénéficiant au passage des largesses dues aux fonctions occupées et à ceux qu’il a servis et trahis.
l’homme a surtout largement contribué à hisser Sarkozy à la tête de la France en 2007 alors que celui-ci c’était déjà illustré comme ministre de l’Intérieur et des cultes en faisant de l’islam une quasi-religion d’état avec des faveurs et avantages bien supérieurs à ceux du catholicisme, et cela tout en brisant l’élan FN dont il connaissait tous les ressorts de l’intérieur. Nous n’avons pas fini de payer le couronnement des Frères musulmans à la tête d’un catastrophique culte musulman de France. Avec toutes les constructions de mosquées qui s’en suivent depuis. Cela M. Buisson, si féru de politique, le savait fort bien lorsqu’il a pris en main la campagne de Sarkozy.
La trahison semble être pour ce monsieur une habitude, dont il conviendrait de se méfier, me semble-t-il. Cela est d’autant plus grave si par ce livre, Patrick Buisson prouve qu’il sait pertinemment ce qu’il fait et à qui il a remis la couronne de France pour 7 ans en 2007 et qu’il a de nouveau tenté de faire gagner en 2012, toujours au détriment du Front national.
Lorsque Ludovic CENSIER écrit: « Nous sommes fiers d’être, avec Patrick Buisson, les petits grains de sable qui sont entrain d’enrayer la toute puissante machine diabolique qui cherche à faire disparaître les nations ». Cela me semble un peu rapide et grandiloquent. Quand on sait ce qu’on sait des dessous de la politique dans laquelle a trempé jusque par-dessus la tête Patrick Buisson, il faut raison garder.
Ce qui ne veut pas dire que je n’achèterai pas ce livre, mais en restant extrêmement prudente quant à son auteur, et quant à savoir qui il sert cette fois-ci par ce livre.
je suis aussi de l’avis de CHOUANNE je crois que c’est un arriviste comme d’autres passez votre chemin il sera capable d’écrire son contraire pour les élections suivantes pourvu qu’on parle de lui pourquoi ne l’a-t-il pas fait avant ?
Le premier tirage a été épuisé dès la sortie du livre et sa mise en place dans les réseaux de librairie…
Il sera à nouveau disponible dans la foulée et sur LIvres en Famille,…
Soutenez les librarie indépendants, les « bonnes librairies » http://www.livresenfamille.fr/p12782-patrick_buisson_la_cause_du_peuple.html
Laissez, Chouanne, vos a priori de côté : ce qui compte ce n’est pas le porteur du message (Buisson traître ou pas) mais son contenu. Et, là, vous ne serez pas déçue…Le passage sur la réception de Sarkozy par Benoît XVI est effarant. C’est à ce moment que Buisson remercie le pape pour le motu proprio sur la messe dite de saint Pie V.
Chouanne, ce que vous reprochez à Patrick Buisson, on peut en effet le reprocher à plus d’un. Il est vrai que c’est Jean-Marie le Pen, qui aurait du être à la place de Sarkozy. Mais, malgré sa profonde intelligence et sa grande culture, Jean-Marie était tombé dans tous les pièges que les médias lui avaient tendus sciemment afin de le discréditer auprès des Français qui, à ce moment – là ne réalisaient pas complètement les dangers qui menaçaient notre pays et contre lesquels ils devront désormais se battre.
nous préférons JEAN MARIE
Ce qui m’inquiete c’est que ce livre de PB, à l’heure où il sort, risque de favoriser, aux mains des « mediagogues », encore plus le « AJ », qui est encore plus toxique !