poisson

Dans une Interview donnée lundi 31 octobre, Le candidat à la primaire de la Droite a fait des déclarations concernant François Hollande et Marine Le Pen, qui clarifient son point-de-vue:

A propos de François Hollande:

« Il est impossible pour moi de voter pour un président de la République sortant qui divulgue des secrets d’Etat dans un livre publié dans le cadre d’entretiens avec des journalistes. Un chef d’Etat qui met en danger des agents des forces spéciales françaises n’est pas digne d’exercer cette fonction et donc il ne peut pas être question de le réélire ».

A propos de Marine Le Pen et du Front national: 

« Je suis opposé à la préférence nationale, je suis opposé à la peine de mort, je n’ai pas la vision qu’a le Front national de la laïcité, je ne partage pas sa vision ni de l’Europe ni de l’euro et je n’aime pas l’orientation prise par ce parti politique en ce qui concerne l’éducation et sa réforme. Partant de là, je ne vois pas comment je pourrais soutenir la candidate du FN ».

Dont acte!

Sa vision de la laïcité est différente de celle du Front national, mais cela ne signifie pas qu’elle rejoigne la vision qu’en ont les vrais catholiques puisque à ce sujet, lors du premier débat de la Droite, M. Poisson avait déclaré qu’il s’en tenait aux lois républicaines de 1905. Pour lui, le port du voile islamique, de la burqa, du burkini, de la djellaba, etc. relèvent purement et simplement de la liberté individuelle. Sur ce sujet crucial il n’a pas mentionné la Croix et encore moins le droit supérieur et traditionnel de la Croix en France, mettant à égalité les marques de la civilisation islamique dans l’espace public, avec ceux  de la civilisation chrétienne.

Peut-être que lors du prochain débat de la Primaire de la Droite qui aura lieu jeudi 3 novembre à 20 heures 30, reviendra-t-il sur ce sujet ?

Jean-Frédéric Poisson a poursuivi:

« J’ai redit aussi pourquoi je ne pense pas que le Front national soit en mesure de gouverner pacifiquement », « Dans l’état actuel des choses, probablement [abstention]. Maintenant, ça dépendra de la manière dont elle peut faire évoluer son projet elle aussi ». « Le redressement de la France implique de tels changements et de telles ruptures que si jamais Marine Le Pen changeait d’avis sur les choses que j’ai dites tout à l’heure, alors pourquoi pas. Mais pour l’instant, non, ce n’est pas possible ».

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