« Fini, le temps du Népal,
Plus d’œillets au Portugal,
Là-bas, en Mer de Chine,
Les boat-people sont nés sous Ho Chi Minh
Elle a tout raté, elle revient de Corrèze,
Elle a tout laissé, elle n’écoute plus Joan Baez,
Certaines chansons ont perdu leur magie,
Fait gris sur l’île Saint-Louis.
 »

Cet extrait de la chanson L’Ile Saint-Louis de Jean-Pax Méfret montre que Joan Baez était déjà ringarde il y a… 33 ans !

Joan Baez est à la chanson ce que l’AS Angoulême est au football : heure de gloire dans la seconde moitié des années soixante, puis plus rien… Joan Chandoz Baez, fille d’un catholique apostat devenu pasteur protestant, a eu son heure de gloire avec son ami d’alors, Robert Allen Zimmerman, futur Prix Nobel de Littérature et plus connu sous son nom de scène, Bob Dylan. Elle sera alors en sa compagnie de tous les combats les plus douteux des années soixante avant que Dylan ne retourna sa veste politiquement, passant de l’instrumentalisation par le KGB à celle par la CIA…

Le gourou de Baez fut le communiste israélite Peter Seeger, qui fit sa première chanson contre Staline en… 2007 (et comment ne pas penser au personnage de Julien Dragoul du sketch des Inconnus Les Chansons rétros, « qui fit quelques petites concessions à l’ennemi pendant la guerre mais qui rallia la France libre, celle du général De Gaulle, et ce, dès 1946 ! ») après en avoir chanté les louanges et celles de son régime. Seeger qui avait été démasqué comme agent soviétique dès 1949 par Joseph McCarthy dont on ne dira jamais assez comment il fut le sauveur de l’Amérique. Baez soutient le prêcheur hypocrite et débauché Martin Luther King Jr (dont la totalité de l’entourage blanc était financé par le KGB, comme le seront plus tard les Blacks Panthers, comme l’indique le livre du dissident Vladimir Konstantinovitch Boukovski,  Jugement à Moscou) ; l’officine philocommuniste Amnesty International et le régime dictatorial nord-vietnamien qu’elle a été cautionner par une visite en pleine guerre (on en a fusillé pour moins que ça en 1944…) comme le fit une autre agente d’influence communiste, l’actrice Jane Seymour Fonda .

Nos confrères d’E & R se posent légitimement la question :

« Comment détruire sa propre légende quand on a été le symbole de la contestation des années 60 aux États-Unis ? C’est simple : il suffit de revenir au mauvais moment avec une mauvaise chanson et des paroles aussi niaises qu’un épisode de Oui-Oui ».

Et de donner les premières  paroles de la chanson, encore plus consternantes que le début de saison du RC Lens…

« Voici une petite chanson
L’histoire d’un mec qui a tourne mal
En bâtissant son empire du Mal…
 »

Enfonçant le clou (dans le cercueil), E & R précise :

« On a surtout mal pour elle, et même nos lecteurs ou petits curieux de gauche qui passent sur notre site ressentiront quelque chose entre le malaise et la honte. Ce n’est pas la vieillesse mais bien le gauchisme primaire qui est un naufrage (…) Joan enchaîne avec une strophe sur un champ de rose qui se pince le nez au passage de ce gros plouc, pour en faire une espèce de repoussoir des hommes, des animaux et des plantes. Le mélange de l’écologie et du féminisme peut être dangereux pour la santé mentale. On ne va pas tout traduire, car l’actu sérieuse nous appelle, mais la chanteuse dénonce en vrac le « futur dictateur » et lui conseille d’aller « consulter un psychiatre », l’argument des sans-arguments :

« Tu devrais parler à un psy
Car tu as de sacrés troubles psychologiques
 » »

La chasse aux fantômes fascistes permet à des acteurs has-been, des chanteurs ringards, des demi-soldes de l’écriture de faire parler d’eux dans les médias officiels. C’est facile, sans risque, ça peut rapporter gros et aucun talent n’est nécessaire sauf celui de « bien penser ».  Ceci dit, ne blâmons pas Joan Baez, c’était ça où inaugurer le Walmart d’Hagerstown (Maryland)…

Hristo XIEP

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