Les fins de mois sont difficiles pour tout le monde. La preuve ?
Le magazine « Rolling Stone », a découvert que des ancêtres de la chanson comme Johnny Hallyday, Charles Aznavour, et quelques autres, étaient forcés de pomper quelques centaines de milliers d’euros de subventions destinées aux « jeunes créateurs » pour arriver à survivre.
Oui, vous avez bien lu, des subventions d’aides aux « jeunes créateurs » attribuées par le fonds d’aide de la Société civile des producteurs phonographique (SCPP) sont allées dans les poches de jeunes débutants tels que Johnny Hallyday, Zazie, Eddy Mitchell, Chimène Badi ou encore Charles Aznavour.
Or, l’ex-ministre de la Culture Catherine Tasca confirme que ces subventions doivent « aider les jeunes créateurs qui ne sont pas encore connus ».
Hallyday, Aznavour, Mitchell, Zazie… Le… par ActuLePoint6medias
En 2015, Chimène Badi, a reçu 184.912 euros de subventions pour son album « Au delà des maux ». Charles Aznavour a obtenu 166.470 euros pour « Encores ». Eddy Mitchell a touché 128.960 euros. Johnny Hallyday a récolté 115.932 euros pour « De l’amour ». Zazie n’est pas en reste avec 104.004 euros de subventions pour « Encore heureux ».
Puisqu’on vous dit que la jeunesse, c’est dans la tête… Et après cela, vous vous étonnerez que ces débutants de la chanson tiennent des discours politiquement corrects à chaque fois que le Pouvoir en a besoin.
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Il aurait dû s’appliquer à lui-même ce qu’il préconisait, en février 1981, pour les plus de 65 ans.
Il aurait alors disparu de la scène politique en 2008, avec toutes les heureuses conséquences que l’on peut en déduire.
La Commission Attali n’aurait pas siéger…
Ceci au moment de la fermeture de C8…
Attali déclare « l’Europe reste et devra rester le bastion de la vraie liberté sécurisée par les moyens du droit et de la démocratie » !
La « démocratie », oui, mais à leur sauce…
La victoire surprise au premier tour des élections présidentielles (24/11) de Cӑlin Georgescu, arrivé en tête avec 23% des voix, a plongé la Roumanie dans l’incertitude politique. En effet, quelques mois plus tôt le candidat était encore peu connu du grand public. De fait, les sondages n’avaient pu prédire sa popularité le jour du scrutin1. Le candidat, porteur d’un discours d’extrême droite, critique de l’UE, de l’OTAN et du soutien occidental à l’Ukraine, et laudatif du président russe, marquerait une rupture politique pour la Roumanie s’il devenait président…
Cette performance électorale inattendue a immédiatement déclenché des accusations d’ingérences russes. Elles tiennent en premier lieu au rôle stratégique que la Roumanie joue face à la Russie…
Ce 6 décembre 2024, la Cour constitutionnelle roumaine a décidé à l’unanimité de ses membres d’annuler le premier tour des élections présidentielles du 24 novembre dernier afin de « garantir l’équité et la légalité du processus électoral ». Ce faisant, elle a ordonné que le processus électoral pour l’élection du Président de la Roumanie soit « repris dans son intégralité ». Cette décision se fonde sur la déclassification, deux jours plus tôt, de documents du ministère de l’Intérieur national faisant état d’une importante opération de manipulation de l’opinion sur la plateforme TikTok en faveur du candidat populiste Calin Georgescu, arrivé en tête au premier tour à la surprise générale en obtenant 22,94 % des suffrages exprimés.
Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, Calin Georgescu n’a alors pas hésité à dénoncer un « coup d’Etat organisé » avant d’alerter sur le fait que la démocratie était « en danger ». Le président du parti d’extrême droite Alliance pour l’unité des Roumains, George Simion, a également pointé du doigt une décision « annulant la volonté du peuple roumain » et s’apparentant à un « coup d’Etat en force ». Selon lui, « neuf juges […] ont remplacé la volonté de neuf millions de Roumains ». Elena Lasconi, candidate centriste arrivée en deuxième position – elle aussi à la surprise générale – en obtenant 19,17 % des voix, a également critiqué l’arrêt de la juridiction constitutionnelle, estimant qu’une telle décision était « illégale, immorale et qu’elle écras[ait] l’essence même de la démocratie ».
https://blog.juspoliticum.com/2024/12/10/lannulation-des-resultats-du-premier-tour-des-elections-presidentielles-roumaines-par-la-cour-constitutionnelle-un-coup-detat-par-thomas-andreu/