C’est une histoire belge assez étonnante. Un véritable remake de Rambo à la belge. Le caporal Jürgen Conings est l’homme le plus recherché de Belgique depuis huit jours, accusé par les autorités belges de vouloir commettre des attentats. Par exemple, de vouloir tuer Marc Van Ramst, un “expert” qui a toujours prôné les mesures les plus radicales parmi les restrictions sanitaires. Et, paradoxalement, ce militaire bénéficie d’une popularité de plus en plus importante sur les réseaux sociaux.

Tout commence le lundi 17 mai. Les médias annoncent qu’un militaire est recherché. Il a quitté sa caserne en emportant, sans qu’on sache comment – et cela reste un étrange mystère -, quatre lance-roquettes anti-chars LAW et d’autres armes comme un fusil mitrailleur P90 (qui transperce tous les types de gilets pare-balles utilisés en Belgique) et un pistolet FN 5,7mm. En outre, il est lui-même muni d’un gilet pare-balles.

Les médias affirment que le militaire a laissé à sa compagne une lettre indiquant qu’il va “passer à l’action”. Ce militaire est immédiatement qualifié de “complotiste” par les médias. Il serait hostile aux vaccins anti-Covid et aux restrictions sanitaires imposées par le gouvernement. Il aurait l’intention de s’en prendre à l’expert Marc Van Ramst, ardent promoteur de la dictature sanitaire la plus stricte.

Les médias annoncent ensuite que le véhicule du caporal Jürgen Conings aurait été retrouvé, ainsi que les quatre lance-roquettes anti-chars LAW, à l’entrée d’une réserve naturelle du Limbourg, le parc national Hoge Kempen. On apprend également que le caporal Jürgen Conings est un sniper, un tireur d’élite, et qu’il a participé à de nombreuses opérations extérieures (ex-Yougoslavie, Bosnie, Kosovo, Liban, Afghanistan, Irak).

Dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 mai, des centaines d’hommes, policiers, militaires, forces spéciales, vont être acheminés sur place. Même des véhicules blindés sont envoyés. Pour traquer un seul homme !

Les jours passent. Le caporal reste introuvable. Plus gênant pour les autorités, il apparaît que, contre toute attente, le militaire bénéficie d’un important capital de sympathie parmi la population. Des groupes de soutien sont même lancés sur les réseaux sociaux.

Le parquet fédéral, plusieurs ministres et les médias vont donc noircir le tableau. Le caporal recherché n’est pas simplement complotiste, il est d’extrême droite. Et même néo-nazi. Et parmi ses cibles potentielles, il n’y aurait pas qu’un expert, mais aussi peut-être des ministres, et même une mosquée. Les autorités annoncent aussi qu’elles autorisent policiers et militaires chargés de le traquer à abattre le caporal Jürgen Conings.

La communication politico-médiatique officielle fait un nouveau flop. Les réseaux sociaux s’enflamment. Trois manifestations de soutien sont même organisées, trois jours de suite, samedi, dimanche et lundi, aux abords de la réserve naturelle dans laquelle il pourrait être cachée. Sur les réseaux sociaux et dans ces manifestations, on dénonce un droit de mort sur un homme qui n’a jusqu’ici commis aucun autre délit que d’avoir volé des armes. Des barbelés et des autopompes sont mis en place pour faire reculer les manifestants.

Malgré le vaste dispositif policier et militaire, le caporal traqué reste introuvable. Les autorités ordonnent à la police et l’armée de se retirer, estimant que l’homme recherché n’est probablement plus dans la réserve naturelle. C’était même peut-être une diversion…

Et ce mardi, Facebook a fermé les pages de soutien au caporal Jürgen Conings. La plus importante rassemblait déjà 47.000 personnes ! 47.000 personnes qui, en un temps où Big Brother règne en maître, ont osé mettre leur nom – ou leur pseudo, ce qui aujourd’hui revient au même pour les organes de surveillance – sur une page de soutien à un homme traité de terroriste complotiste d’extrême droite. Voilà qui démontre la rupture de plus en plus grande entre le Système et la population belge.

D’autant que beaucoup soulignent qu’on n’a pas vu un tel déploiement pour rechercher de vrais auteurs des attentats sanglants de sinistre mémoire. Et que Facebook n’a jamais fermé les pages de soutien à des organisations terroristes d’extrême gauche.

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