Une étude du très célèbre MIT (Massachusetts Institute of Technologie) montre qu’une partie importante des sceptiques en matière de santé publique pour lutter contre le covid-19 et de la vaccination anti-covid était très informée, scientifiquement instruite et sophistiquée dans l’utilisation des données. Les sceptiques ont utilisé les mêmes ensembles de données que ceux ayant des opinions orthodoxes sur la santé publique.

Les qualifier d’ « ignorants », d’ « abrutis », de peu « diplômés », d’ « analphabètes », leur  témoigner une condescendance paternelle, comme le font la plus part des technocrates gouvernementaux et présentateurs télé tant en France qu’aux Etats-Unis, et autres pays occidentaux, ne reflète pas la réalité, tout au contraire, mais cela pousse les récalcitrants à durcir leur position et à avoir toujours moins confiance en une autorité qui, pour convaincre sur les ‘bienfaits’ de la vaccinations anti-covid, utilise les arguments insultants ad hominen, les sanctions et le « fouet »… méthodes bien peu scientifiques s’il en est.

Les chercheurs de l’étude du MIT, dirigée par Crystal Lee, « ont passé au peigne fin des centaines de milliers de publications sur les réseaux sociaux et ont découvert que les sceptiques du coronavirus déploient souvent des contre-visualisations aux côtés de la même rhétorique de « suivre les données » que les experts en santé publique, mais les sceptiques plaident pour des politiques radicalement différentes. Les chercheurs concluent que les visualisations de données ne sont pas suffisantes pour transmettre l’urgence de la pandémie de Covid-19, car même les graphiques les plus clairs peuvent être interprétés à travers une variété de systèmes de croyances ».

« La plupart du scepticisme à l’égard des vaccins, si nous entendons par là la réticence, n’est pas basé sur la théorie du complot – il est basé sur des calculs risques-avantages. Vous pouvez penser que c’est un calcul innombrable. Mais lorsque vous examinez les modèles adoptés aux États-Unis, deux facteurs ressortent, des facteurs dont l’effet est plus important que la partisanerie : l’âge et la densité. Plus vous êtes âgé et plus votre communauté est dense, plus vous avez de chances de vous faire vacciner. Plus vous êtes jeune et plus votre communauté est rurale, moins vous êtes susceptible de l’avoir eu. Cela reflète les faits réels sur le risque de décès par COVID. Les gens surestiment peut-être énormément leur risque lié au vaccin et sous-estiment leurs risques liés au COVID – mais ils ont la bonne pensée directionnelle. Ceux qui sont moins en danger font comme ça. »

Pour Crystal Lee, qui admet avoir à travers cette étude, fait une « découverte frappante »:

« caractériser les groupes anti-masques comme illettrés ou ne s’engageant pas avec les données est empiriquement faux. »

« Leurs arguments sont vraiment très nuancés », explique-t-elle.

Pour l’autre co-auteur de l’étude Graham Jones, membre de la faculté Margaret MacVicar en anthropologie, « l’idée de la science des groupes anti-masques n’est pas d’écouter passivement alors que les experts d’un endroit comme le MIT disent à tout le monde ce qu’il faut croire ». Il ajoute que ce genre de comportement marque un nouveau tournant pour un ancien courant culturel. « L’utilisation par les anti-masques de la littérature des données reflète des valeurs américaines profondément ancrées d’autonomie et d’anti-expertise qui remontent à la fondation du pays, mais leurs activités en ligne poussent ces valeurs dans de nouvelles arènes de la vie publique. »

Voilà une étude qui ne peut que faire pâlir d’envie ou rougir de colère l’influenceur du fort de Brégançon, la bien-pensance qui a pris ses quartiers d’été sur BFMTV ou LCI, le scientifiquement correct qui fait de la vaccination anti-covid un dogme religieux auquel tout le monde doit croire, un sérum que tout un chacun doit s’injecter dans les veines comme une drogue miraculeuse. Tout ce beau monde l’occultera tout simplement…

Francesca de Villasmundo

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