La Californie a un bilan de solde migratoire négatif avec 34 des 47 autres états continentaux états-uniens, y compris avec des états de la côte Atlantique, y compris ce haut lieu de la misère aux Etats-Unis qu’est la Virginie Occidentale. Nous avons vu dans un précédent article combien le rêve californien était devenu un cauchemar.

Solde migratoire excédentaire pour la Californie :

  • Plus de 10.000 : New-York (17.827)
  • Plus de 5.000 : New-Jersey (6.424), Pennsylvanie (6.359), Illinois (6.257)
  • Plus de 1.000 : Michigan (3.820), Floride (2.792), Maryland (2.684), Alabama (2.127), New Hampshire (1.008)
  • Plus de 1 : Kentucky (48), Delaware (8), Massachusetts (NC), Connecticut (NC), District of Columbia (NC).

Solde migratoire déficitaire pour la Californie :

  • Plus de 1 : Nebraska (390), Louisiane (254), Mississipi (221), Vermont (NC)
  • Plus de 1.000 : Wisconsin (4.984), Dakota du Nord (3.900), Wyoming (3.766), Dakota du Sud (3.619), Indiana (3.125), Virginie Occidentale (2.075), Maine (1.749), Rhode Island (1.272).
  • Plus de 5.000 : Ohio (9.143), Caroline du Sud (8.731), Montana (6.886), Virginie (5.774), Minnesota (5.734)
  • Plus de 10.000 : Géorgie (22.041), Arkansas (17.730), Caroline du Nord (15.581), Missouri (15.540), New-Mexico (14.949), Kansas (12.959), Iowa (11.686), Tennessee (10.195)
  • Plus de 25.000 : Washington (43.259), Oklahoma (37.620), Utah (35.050), Colorado (29.519), Idaho (28.774)
  • Plus de 100.000 : Arizona (124.282), Nevada (118.739), Oregon (104.270)
  • Plus de 150.000 : Texas (155.343)

Considéré dans les années soixante-dix et quatre-vingts comme l’alpha et l’oméga de l’idéal à atteindre, comme le montre les chansons d’époque (tant Eddy Mitchell que Julien Clerc), la Californie est devenue celui qui connaît la plus forte proportion de pauvres, près de 20 %, dépassant celui affiché par des Etats connus pour leur pauvreté endémique tels le Mississippi ou la Virginie occidentale, chiffres officiels du Bureau du recensement qui publie ses mesures de la pauvreté en tenant compte du prix du logement, de la nourriture, des service publics d’énergie et d’équipement, ainsi que des vêtements, et qui considère même les subventions en nature du gouvernement comme une forme de revenu.

En quelques décennie, la Californie est passée de la première à la dernière place. Ceci est dû à la politique socialiste, voire quasi-marxisante, qui y fut appliquée. Qui s’est-il donc passé depuis que Ronald Wilson Reagan n’est plus son gouverneur ? Sur le plan économique, la Californie est toujours riche, l’équivalent de la 5e puissance économique mondiale, soutenue par une croissance du PIB de 12,5 % en quatre ans, contre 6,27 % pour le reste des Etats-Unis. Quand ont compare le PIB de chaque comtés avec celui de pays équivalent, on note que la Californie équivaut à la somme cumulée des PIB des états suivants : Afghanistan, Arménie, Bahamas, Bahreïn, Belarus, Belize, Bhoutan, Bosnie-Herzégovine, Botswana, Bulgarie, Centrafrique, Chypre, Comores, Croatie, Djibouti , Dominique, Equateur, Estonie, Ethiopie, Fidji, Grenade (2 fois), Haïti, Hongrie, Jamaïque, Kazakhstan, Kenya, Kirghizistan, Lesotho, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Macédoine, Madagascar, Mali, Monténégro, Népal, Niger, Ouganda, Palau, Paraguay, Portugal, Roumanie, Samoa, San Marin, Soudan, Surinam, Suisse, Swaziland, Tchad (2 fois), Togo, Tonga, Tuvalu, Vanuatu, Yémen.

Riche et ruinée à la fois, tel est le sort de la Californie. Le socialisme est cette anti-pierre philosophale, transformant l’or en plomb : ils arriveraient à ruiner le pays des Bisounours.  En fait, les Démocrates ont mis au point une politique leur permettant de maintenir la Californie sous leur joug. La politique sociale a coûté l’équivalent de 5 % de la dette américaine,  soit près de 1.000 milliards de $ (958 milliards exactement), accueillant 12 % de la population américaine mais un tiers des assistés sociaux. Selon le journaliste économisqu américain Michael Walsh :

« l’augmentation des allocations agit comme un aspirateur sur les populations qui pensent pouvoir en profiter et ont toutes les chances de voter démocrate, une fois qu’elles auront le droit de participer aux élections. En Californie, pas moins de 55 % des immigrés reçoivent des allocations sous condition de ressources, contre 30 % des Californiens de souche. Alors pourquoi cette pauvreté endémique ? En premier lieu, la Californie entretient une armée de bureaucrates et de fonctionnaires : 883.000 équivalents temps pleins de 2014, sachant qu’une forte proportion entre eux travaillent dans les services sociaux. Deuxièmement, la Californie est en proie à une crise du logement qui amène quatre foyers sur 10 à dépenser plus de 30 % de leurs revenus pour se loger (les chiffres sont de 2015). C’est la pénurie qui fait augmenter les prix, bien au-delà des augmentations de revenus – et selon Walsh, c’est une pénurie politiquement organisée à travers la politique des aides sociales et des contraintes environnementales. « Ces politiques font exactement ce pour quoi elles ont été conçues par les progressistes. La hausse des prix du logement fait tomber davantage d’argent dans la poche des habitants de Los Angeles et de San Francisco à l’heure de vendre, les prix élevés de l’énergie ont un effet disproportionné sur les pauvres, les prestations sociales généreuses sont synonymes d’une réserve inépuisable de nouveaux Démocrates et de sécurité de l’emploi pour les syndicats de fonctionnaires qui sont les vrais gouvernants de l’Etat ».

Rappelons que c’est en Californie qui se sont produites les manifestations les plus extrêmes contre l’élection légale et légitime de Donald John Trump, avec notamment tabassage de militants noirs et agression d’handicapés par la vermine antifa, très nocive là-bas (une tarée vegan a ouvert le feu dans les locaux de You Tube), à tel point que des gauchistes français s’y considèrent comme chez eux (oui, Monsieur Tricky et Mademoiselle Tricky Jr, c’est de vous qu’on parle…). La Californie gauchiste parle de « sécession ». Chiche. Un bon choc dans la faille de San Andreas et vous voilà séparé par le Pacifique, comme dans un excellent remake de Los Angeles 2013. Au revoir, et merci pour rien…

Hristo XIEP

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