L’Italie, via un vote de la majorité socialo-libérale à la Chambre des députés, a officiellement ratifié la convention de Faro sur le patrimoine culturel : il y a des limites pour ne pas offenser les autres cultures.

Limiter la jouissance de notre patrimoine artistique et culturel afin de ne pas offenser les autres cultures. C’est l’une des mesures envisagées par la convention de Faro discutée, et officiellement approuvée hier par la Chambre des députés avec 237 voix en faveur, 119 contre et 57 abstentions.

En février 2013, l’Italie a signé la « Convention-cadre du Conseil de l’Europe sur la valeur du patrimoine culturel pour la société » et aujourd’hui elle l’épouse pleinement, se rendant responsable d’un abandon culturel.

L’accord, « outre la préservation du patrimoine culturel et son utilisation durable pour promouvoir le développement humain et la qualité de la vie » (article 2 du texte), prévoit également un étrange mécanisme par lequel ceux qui y adhèrent doivent vérifier que son héritage artistique n’offense pas les autres peuples et les autres cultures. Bref, cachez un peu d’identité et un peu de tradition pour ne pas déranger les musulmans, les bouddhistes, les hindous, etc. C’est pourquoi, on peut parler d’abandon culturel.

Une vraie censure de l’art italien pour ne pas déranger qui sait qui. De plus, en cas de « perturbation » due à un monument particulier, la Convention de Faro prévoit même l’ouverture d’une procédure de conciliation et de médiation.

Immédiatement après le vote, qui a ratifié la convention controversée, Frattelli d’Italia et la Ligue ont accusé le gouvernement de soumettre et de vendre notre art de l’Islam. Andrea Delmastro, député de FdI, a parlé d’une défaite pour notre civilisation :

« Avec l’approbation par la Chambre de la Convention de Faro, qui introduit le concept de la nécessité de limiter l’utilisation de notre patrimoine artistique et culturel afin de ne pas offenser les autres cultures, nous connaissons l’abandon culturel le plus sensationnel de notre civilisation. »

Et d’ajouter :

« Notre identité culturelle et artistique ne peut pas faire l’objet de médiation. Une fois de plus, le gouvernement socialo-libéral représente le summum de l’abandon d’identité et de soumission culturelle. Nous défendrons toujours l’identité italienne et, si quelqu’un se sent offensé par les symboles de notre culture, il n’y a qu’une seule façon d’éviter de se sentir offensé : choisir d’autres nations dans lesquelles vivre. »

Aux propos du député ont fait écho ceux des partisans de la Ligue du Nord, Lucia Borgonzoni et Paolo Formentini, qui qualifient la convention de Faro de mesure « très grave et dangereuse », ainsi que « une arme géoculturelle très puissante capable, si elle est utilisée par certains, d’effacer notre identité et notre liberté ». « La Ligue ne sera jamais complice de ceux qui veulent fouler aux pieds notre culture en mettant le voile islamiste sur nos œuvres d’art que le monde entier nous envie. Que la majorité et le gouvernement, champions de la bien-pensance et du politiquement correct, aient maintenant aussi le courage d’assumer la responsabilité devant les Italiens », a déclaré la responsable de la Culture à la Ligue.

Francesca de Villasmundo 

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