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« Car quiconque s’abaisse sera élevé. » (Luc 14,11)

En ce 23 juillet 2017, jour anniversaire du rappel à Dieu du Maréchal Pétain, et alors que sa tombe a été lâchement profanée dans la nuit de vendredi à samedi, nous publions ci-dessous la déclaration du Maréchal devant la Haute Cour en juillet 1945.

C’est le peuple français qui, par ses représentants, réunis en Assemblée Nationale, le 10 juillet 1940, m’a confié le pouvoir. C’est à lui que je suis venu rendre mes comptes.

La Haute Cour telle qu’elle est constituée, ne représente pas le peuple français, et c’est à lui seul que s’adresse le Maréchal de France, chef de l’Etat. Je ne ferai pas d’autre déclaration. Je ne répondrai à aucune question. Mes défenseurs ont reçu de moi la mission de répondre à des accusations qui veulent me salir et qui n’atteignent que ceux qui les profèrent.

J’ai passé ma vie au service de la France. Aujourd’hui, âgé de près de 90 ans, jeté en prison, je veux continuer à la servir, en m’adressant à elle une fois encore.

Qu’elle se souvienne ! J’ai mené ses armées à la victoire en 1918. Puis, alors que j’avais mérité le repos, je n’ai cessé de me consacrer à elle. J’ai répondu à tous ses appels, quels que fussent mon âge et ma fatigue. Le jour le plus tragique de son Histoire, c’est encore vers moi qu’elle s’est tournée.

Je ne demandais rien, je ne désirais rien. On m’a supplié de venir : je suis venu.

Je devenais ainsi l’héritier d’une catastrophe dont je n’étais pas l’auteur. Les vrais responsables s’abritaient derrière moi pour écarter la colère du peuple. Lorsque j’ai demandé l’armistice, d’accord avec nos chefs militaires, j’ai rempli un acte nécessaire et sauveur. Oui, l’armistice a sauvé la France et contribué à la victoire des Alliés en assurant une Méditerranée libre et l’intégrité de l’Empire.

Le pouvoir m’a été confié et légitimement reconnu par tous les pays du monde, du Saint-Siège à l’U.R.S.S. De ce pouvoir, j’ai usé comme d’un bouclier pour protéger le peuple français. Pour lui, je suis allé jusqu’à sacrifier à mon prestige.

Je suis demeuré à la tête d’un pays sous l’occupation. Voudra-t-on comprendre la difficulté de gouverner dans de telles conditions ? Chaque jour, un poignard sur la gorge, j’ai lutté contre les exigences de l’ennemi.

L’Histoire dira tout ce que je vous ai évité, quand mes adversaires ne pensent qu’à me reprocher l’inévitable. L’occupation m’obligeait à ménager l’ennemi, mais je ne le ménageais que pour vous ménager vous-mêmes, en attendant que le territoire soit libéré.

L’occupation m’obligeait aussi, contre mon gré et contre mon cœur, à tenir des propos, à accomplir certains actes dont j’ai souffert plus que vous, mais devant les exigences de l’ennemi, je n’ai rien abandonné d’essentiel à l’existence de la patrie.

Au contraire, pendant quatre années, par mon action, j’ai maintenu la France, j’ai assuré aux Français la vie et le pain, j’ai assuré à nos prisonniers le soutien de la Nation.

Que ceux qui m’accusent et prétendent me juger s’interrogent du fond de leur conscience pour savoir ce que, sans moi, ils seraient peut-être devenus. Pendant que le Général de Gaulle, hors de nos frontières, poursuivait la lutte, j’ai préparé les voies de la libération, en conservant une France douloureuse mais vivante. A quoi, en effet, eût-il servi de libérer des ruines et des cimetières ?

C’est l’ennemi seul qui, par sa présence sur notre sol envahi, a porté atteinte à nos libertés et s’opposait à notre volonté de relèvement. J’ai réalisé, pourtant, des institutions nouvelles ; la Constitution que j’avais reçu mandat de présenter était prête, mais je ne pouvais la promulguer.

Malgré d’immenses difficultés, aucun pouvoir n’a, plus que le mien, honoré la famille et, pour empêcher la lutte des classes, cherché à garantir les conditions du travail à l’usine et à la terre. La France libérée peut changer les mots et les vocables. Elle construit, mais elle ne pourra construire utilement que sur les bases que j’ai jetées.

C’est à de tels exemples que se reconnaît, en dépit des haines partisanes, la continuité de la Patrie. Nul n’a le droit de l’interrompre. Pour ma part, je n’ai pensé qu’à l’union et à la réconciliation des Français. Je vous l’ai dit encore le jour où les Allemands m’emmenaient prisonnier parce qu’ils me reprochaient de n’avoir cessé de les combattre et de ruiner leurs efforts.

Je sais qu’en ce moment, si certains ont oublié, depuis que je n’exerce plus le pouvoir, ce qu’ils ont dit, écrit ou fait, des millions de Français pensent à moi, qui m’ont accordé leur confiance et me gardent leur fidélité.

Ce n’est point à ma personne que vont l’une et l’autre, mais pour eux comme pour bien d’autres, à travers le monde, je représente une tradition qui est celle de la civilisation française et chrétienne, face aux excès de toutes les tyrannies.

En me condamnant, ce sont des millions d’hommes que vous condamnerez dans leur espérance et leur foi. Ainsi, vous aggraverez ou vous prolongerez la discorde de la France, alors qu’elle a besoin de se retrouver et de s’aimer pour reprendre la place qu’elle tenait autrefois parmi les nations.

Mais ma vie m’importe peu. J’ai fait à la France le don de ma personne. C’est à cette minute suprême que mon sacrifice ne doit plus être mis en doute. Si vous deviez me condamner, que ma condamnation soit la dernière et qu’aucun Français ne soit plus jamais détenu pour avoir obéi aux ordres de son chef légitime.

Mais, je vous le dis à la face du monde, vous condamneriez un innocent en croyant parler au nom de la justice et c’est un innocent qui en porterait le poids, car un Maréchal de France ne demande de grâce à personne.

A votre jugement répondront celui de Dieu et celui de la postérité. Ils suffiront à ma conscience et à ma mémoire.

Je m’en remets à la France !

Déclaration du Maréchal Pétain devant la Haute Cour, Juillet 1945.

 

Lire aussi : L’Adresse au Maréchal Pétain par Mgr Lefebvre

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23 Commentaires
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jpcotentin
jpcotentin
il y a 9 années

Monsieur Haziza a t il encore toute sa tête ou a t il sombré dans la folie ?
Voilà une personne qui anime dans beaucoup de médias et entre autre sur LCP des débats sérieux avec des invités prestigieux et qui se comporte comme un voyou dans la rue prêt a faire la castagne avec des journalistes .
Une expertise psychiatrique s’impose, imaginez la réaction des spectateurs si des Poivre d’Avor, Paul Amar (l’homme aux gants de boxe) et consorts avaient agi pareillement sur un trottoir de la capitale .

LANKOUDU
LANKOUDU
il y a 9 années

ILS se croient tout permis ces pourris ….jusqu’au jour où….. ça pètera pour eux !

tirebouchon
tirebouchon
il y a 9 années

Je crois que dans un sketch avec Elie Semoun alias « Cohen » (on se demande pourquoi) ce dernier traitait de singe le franco-camerounais Dieudonné. Ce dernier qui ne risquait rien alors de la communauté juive au pouvoir dans notre pays, travaillant au profit des protecteurs des minorités au détriment de la majorité des français, blancs, catholiques et bienveillants, répondait « Cohen Hitler n’a pas fini le travail »….Probablement que cela en son temps faisait rire l’Haziza…Le CSA et la chaîne LCP sont indignes de tolérer un raciste, un malade, une vulgaire merde issue d’un mellah misérable du Maghreb! Haziza est une crapule qui mériterait un coup de pied dans son gros cul mou ! Ce type n’est qu’un lâche son comportement prouve qu’il n’a rien dans son froc, ses excés sont nuisibles pour toutes sa communauté…les bons payent toujours pour les mauvais ! Haziza cultive à bon escient l’antisémitisme qu’il dit mensongérement combattre ! Il en vit ! C’est sa rente ! Il est tellement con que pour lui un antisioniste et évidemment un antisémite, alors que dire d’un juif antisioniste ? Serait-il un antisémite….jusqu’ou peut aller la bétise de ceux qui s’imaginent le « peuple elu »…

FAUDRAIT SAVOIR QUI EST ELU OU PAS ? NOUS LES ZELUS ONT A TOUS LES DROIT ET LE DROIT, LA JUSTICE ET L'INJUSTICE AVEC NOUS !!! VOUS, VOUS CIREZ NOS BOTTES ET VOUS LA FERMER. NOUS SOMMES EN GUERRE ET VOUS ÊTES EN ETAT D'URGENCE. Gauld -Mayer
FAUDRAIT SAVOIR QUI EST ELU OU PAS ? NOUS LES ZELUS ONT A TOUS LES DROIT ET LE DROIT, LA JUSTICE ET L'INJUSTICE AVEC NOUS !!! VOUS, VOUS CIREZ NOS BOTTES ET VOUS LA FERMER. NOUS SOMMES EN GUERRE ET VOUS ÊTES EN ETAT D'URGENCE. Gauld -Mayer
il y a 9 années
Répondre  tirebouchon

Faudrait savoir qui est la race élue ? Les autres sont au-dessous. Servez-nous et soyez heureux de nous servir, vous servez une grande cause, celle d’Israël.

tirebouchon
tirebouchon
il y a 9 années

Il y en a qui cherchent et il y en a qui trouvent
Il semblerait soit que la première fois n’a pas vraiment existé soit qu’elle n’a pas suffit? Au nom de tous les vôtres par pitiè soyez moins arrogants, faites donc preuve que votre intelligence, si toutefois vous en avez, en la mettant en veilleuse…pédale douce Juda !

Rémi de Völn
Rémi de Völn
il y a 9 années

Arrogance de la race « élue »,
et lâcheté des flics ….

Michèle Chevrier
Michèle Chevrier
il y a 9 années

C’est du grand n’importe quoi, j’ai vu une vidéo de ce journaliste, il a un sérieux problème.

Elieja
Elieja
il y a 9 années

Rigolo, couché le youki !
(les bergers allemands, eux sont en mode « ronflette digestion » ; ils attendent les poussettes des FDS à gazer.)

mamadou
mamadou
il y a 9 années

Le pire c’est que ce gros débile qui n’a pas l’air de porter Soral dans son cœur, ne fait que lui donner du crédit en agissant ainsi, faut vraiment être con quand même…

Jean Dépautre
Jean Dépautre
il y a 9 années

Tout comme Botul henri lévy,haziza ne fait que renforcer l’animosité envers « sa communauté ».Un « journaliste » qui menace et censure.Faut-il être con…

Daniel PIGNARD
Daniel PIGNARD
il y a 9 années

Le CRIF ? Ben déjà il n’a pas à faire la loi chez les Français de France. Et ça, c’est écrit dans la Constitution puisque La Marseillaise fait partie de la Constitution de la France.
Et que dit son couplet 3 ?
« Quoi ! Des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! Des phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers ! (Bis)
Dieu ! Nos mains seraient enchaînées !
Nos fronts sous le joug se ploieraient !
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées ! »

A. F.
A. F.
il y a 9 années

Effectivement, on a le droit d’être de plus en plus « surpris » de la façon dont (dys-)fonctionne la France, ou ce qu’il en reste.

jpcotentin
jpcotentin
il y a 9 années
Répondre  A. F.

https://youtu.be/nX3jKryya1k

Cette seconde vidéo témoigne sans conteste de la préméditation de cet énergumène prétendu journaliste, on le voit nettement protéger ses arrières avant d’aller a l’agression, le coup est belle et bien préparé.

D’autre part devant le silence des médias et a la non diffusion de ce document sur les chaînes publiques LCP en tête, je vous demande de faire circuler les vidéos a l’ensemble de vos relations.

Si V. Lapierre l’ avait mis a terre, Vincent et son courageux cameraman seraient en garde à vue avec peut être a la clé une comparution immédiate.

Quand aux suites, il faudra attendre longtemps, plusieurs mois, pour hélas pas grand chose,sauf si ce primo- délinquant passe encore à l’acte le caractérisant ainsi de récidiviste..

Elieja
Elieja
il y a 9 années
Répondre  jpcotentin

Le rat d’égout a foiré son coup.
Son karma aurait pu rencontrer celui de méric.

peulet
peulet
il y a 9 années

J’ai une certaine admiration pour l’équipe de journaliste qui garde son calme devant la violence de la provocation de ce « pigmé »… Dur..! Et le service d’ordre (impassible , aveugle , au pied couché ) limite approbateur ..! Personnellement j’aurai « craqué » et l’aurai agrippé par son écharpe …!!! Ce genre de personnage provocateur et imbu de sa judaïcitée vous rendrait anti sémite …!!!