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Alexandre Jevakhoff, historien, préside le Cercle de la marine impériale russe et est membre de l’Union de la noblesse russe. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages historiques.

Il y a cent ans, la Russie basculait dans une révolution aux conséquences mondiales. Ce livre retrace ces années qui ont entraîné la Russie dans la guerre civile. Dans les premiers temps, les révolutionnaires avaient promis que forcer le Tsar à l’abdication signifierait plus de liberté pour tous les Russes. Mais il n’a pas été nécessaire d’attendre longtemps pour voir les bolcheviks installer un pouvoir fort, répressif, dictatorial, inhumain. La Tcheka traque tout ce qu’elle considère « contre-révolutionnaire », dresse sans cesse de nouvelles listes des « ennemis du peuple » et veut « éradiquer » sans merci les « traîtres » à la patrie socialiste. A la guerre civile s’ajoute une guerre paysanne. Le 11 août 1918, Lénine explique ainsi aux responsables bolcheviques de Penza comment ils doivent traiter le « soulèvement des koulaks » (les paysans) dans cinq districts : pendre au moins cent koulaks, publier leurs noms, saisir tous leurs grains, désigner des otages. Le mois d’août 1918 entame les grandes heures de la Terreur rouge. Le Journal rouge (Krasnaïa Gazeta) du 30 août 1918 écrit qu’il faut répandre la « terreur de masse » et la « mort de la bourgeoisie ». A Petrograd, pour « venger » l’assassinat d’un responsable bolchévique, pas moins de 900 otages sont fusillés. Lénine, Trotski et Staline entrent dans l’Histoire les mains sanglantes. Les généraux blancs – Alekseiev, Kornilov, Denikine, Koltckak, Vranguel – qui font face ne sont pas préparés aux conditions d’une guerre civile très éloignée des codes d’honneur de leur éducation militaire. La suite est connue. Mais ce livre nous apporte quantité de détails issus d’une recherche récente parmi les archives russes.

La guerre civile russe, Alexandre Jevakhoff, éditions Perrin, 688 pages, 28 euros

A commander en ligne sur le site de l’éditeur

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1 Commentaire
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Denis
Denis
il y a 10 années

C’est édifiant!
Au lieu de béatifier Dom Helder Camara, François ferait mieux d’accélérer la procédure pour Pie XII.
Mais, vu la polémique injuste, il est vrai qu’il ne trouvera sans doute jamais le moindre témoignage de miraculé, trop inquiet d’être livré en pâture aux ennemis de l’Eglise…

Et d’ailleurs, ce bon François ferait bien aussi de relire la constitution apostolique Exsul familia Nazarethana du 1er août 1952, puisqu’il « s’agit du premier document officiel du Saint-Siège qui aborde de manière globale et systématique le problème de l’aide en faveur des migrants. Appliquant le principe de destination universelle des biens, un des éléments-clés de la doctrine sociale de l’Église, il reconnaît un droit naturel des familles à l’immigration : « Il est inévitable que certaines familles soient obligées de se déplacer, à la recherche d’une nouvelle terre d’accueil. Alors – selon l’enseignement de Rerum Novarum – le droit de cette famille à un espace de vie est reconnu. Lorsque cela se produit, la migration atteint son objectif naturel, ainsi que le montre l’expérience. Nous entendons par là la distribution la plus favorable des hommes sur la surface de la Terre cultivée ; cette surface que Dieu a créée et préparée pour l’usage de tous. » ».

Et pour conclure, cet article de MPI devrait être distribué dans toutes les paroisses de France (Déjà!), ainsi d’ailleurs ainsi que la constitution apostolique citée.

Chouanne
Chouanne
il y a 10 années

On aurait même pu faire remonter les racines de la théologie de la libération dans le catholicisme libéral du XIXème siècle, comme le suggère sans l’expliquer cet article.

On aurait pu aussi parler du mouvement des prêtres ouvriers qui est un peu le corollaire de la Théologie de la Libération pour l’Amérique latine, avec des liens de plus en plus étroits entre la CGT, en France et les prêtres ouvriers.

Les chefs de l’Eglise sont en train de trahir le Christ, l’Eglise et l’Évangile. Mais après la canonisation de Jean XXIII, de Paul VI et de jean-paul II, tout peut arriver, plus rien ne peut vraiment nous surprendre.

Je ne m’explique tout ça qu’en pensant que nous vivons sous la férule de l’ANTECHRIST. Sauf que nous ne savons pas quel visage il a. Mais c’est bien dans la façon des enfants du diable…