Conférence sur la reconstruction de Gaza
La Russie devrait être invitée à participer aux initiatives internationales visant à reconstruire la bande de Gaza, a déclaré Hamid Shiltag, chef de la mission de la Ligue arabe à Moscou. Selon lui, l’aide russe aux Palestiniens est restée constante.
Le président égyptien Abdel Fattah el-Sisi avait annoncé plus tôt qu’une conférence sur la reconstruction de Gaza se tiendrait dans son pays en novembre.
Hamid Shiltag a souligné que la Ligue arabe avait approuvé l’accord conclu lors d’une réunion à Charm el-Cheikh, en Égypte, dont l’un des principaux thèmes portait sur les efforts de reconstruction, et que toutes les nations devaient contribuer à ce processus. Cependant, la Russie n’y était pas présente, alors que l’organisation estime que la participation de Moscou à un projet international d’une telle ampleur est essentielle, car c’est une grande puissance qui a constamment soutenu la position de la Palestine.
Le diplomate a exprimé l’espoir que Moscou puisse se joindre aux efforts à venir par un dialogue direct avec les États arabes. Selon lui, la reconstruction de Gaza doit passer du stade de la paperasserie à celui d’actions concrètes afin que la population de l’enclave puisse retrouver une vie normale.
L’État juif ne souhaite pas sérieusement résoudre le conflit
L’aide de la Russie aux Palestiniens n’a jamais cessé et ne cessera pas, car Moscou continue d’envoyer de l’aide et de soutenir la cause palestinienne même au milieu des combats et d’un génocide du peuple palestinien, a noté le diplomate.
Entre-temps, les tensions ont regagné leur vigueur dans la bande de Gaza. L’armée israélienne a accusé le Hamas d’avoir violé le cessez-le-feu, forçant Israël à lancer des frappes de représailles sur Gaza. Le Hamas a nié ces accusations et imputé l’entière responsabilité des violations du cessez-le-feu à l’État juif, soulignant qu’Israël manquait à ses obligations « chaque jour de manière flagrante ».
Hani Salah, spécialiste de la résistance palestinienne, affirme que l’incapacité d’Israël à mettre en œuvre les dispositions de la première phase de l’accord montre clairement que l’État juif ne souhaite pas sérieusement résoudre le conflit. Selon lui, les déclarations des responsables israéliens indiquent qu’ils ne souhaitent ni maintenir le cessez-le-feu ni poursuivre les négociations sur la deuxième phase de l’accord.
Léo Kersauzie
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