Selon la dernière enquête “Noir, jaune, blues“, une majorité des Belges serait désormais tentée par une forme de pouvoir autoritaire, balayant le “système” actuel. Le dégoût vis-à-vis des institutions en place et de ceux qui les représentent ne cesse de croître d’année en année.
Près de 70% des Belges constate “l’épuisement du modèle parlementaire traditionnel qui a de plus en plus de mal à prendre des décisions et à maintenir de l’ordre ” et souhaite “un vrai chef qui remette vraiment de l’ordre et qui comprend vraiment le peuple “. L’affirmation donne des sueurs aux journalistes des médias du système chargés de commenter le sondage. Car ce n’est qu’un sondage, bien sûr. Mais selon toutes les variantes de formulations proposées par l’institut de sondages, la majorité des Belges désavoue tout à la fois le parlementarisme, les journalistes, les “intellectuels “, les syndicats, les juges etc. Il se trouve ainsi une large majorité pour considérer qu’il faut “vraiment se débarrasser des élites actuelles (économiques, financières, politiques, médiatiques) car elles agissent contre les intérêts des vraies gens comme moi “.
Près d’un Belge sur deux se montre aussi favorable au rétablissement de la peine de mort.
La presse en profite pour hurler contre la tentation de la dictature. Cette presse aux ordres fait ainsi volontairement abstraction du fait que le pouvoir en place et dont elle est complice n’a jamais été aussi totalitaire et despotique.
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