A part les médias complaisants et les ‘potes de Macron’, plus grand monde ne croit à la fable de gilets jaunes ultra-violents, déchaînés lors de l’acte XVIII de samedi dernier. Ce sont bien des groupuscules d’extrême-gauche, zadistes, black-blocs, casseurs de banlieue, qui ont saccagé et vandalisé Paris.

Frédéric Gallois, ancien commandant du GIGN, qui se connaît donc en violences urbaines, n’hésite pas à accuser le laxisme et le cynisme des derniers gouvernements :

« Cette violence d’extrême gauche-qui surfe sur les GJ-existe depuis longtemps, elle est connue, elle agit comme une sorte de milice pour intimider, n’a jamais fait l’objet de condamnations sérieuses des précédents gouvernements qui préfèrent agiter cyniquement la menace de droite »

écrit-il sur twitter.

Ni à accuser Macron d’un parti-pris volontaire contre les GJ :

« Si le Président #Macron ne peut ni comprendre ni juguler la violence actuelle, c parce que la partie “gauche” de son cerveau lui a répété que les menaces venaient de droite, entraînant un étrange aveuglement de sa raison… »

Même analyse chez l’expert en sécurité intérieure et auteur d’un livre intitulé Les Ingouvernables, de l’extrême gauche utopiste à l’ultragauche violente (Grasset), Éric Delbecque. A la question d’un journaliste du Figaro :

« les violences qui ont accompagné la manifestation parisienne sont-elles le fait de «gilets jaunes» radicalisés ou portent-elles la marque de l’ultra-gauche que vous décrivez dans votre livre? »

Delbecque répond :

« L’ultra-gauche joue un rôle déterminant dans la propagation de la violence. Je crois que la formule de «“gilets jaunes” radicalisés» ne correspond à aucune réalité. Aujourd’hui, nous voyons agir trois types d’individus  des troupes de l’ultra-gauche, des adeptes de la violence qui portent un gilet jaune pour se donner un prétexte politique et des casseurs qui veulent piller et faire leurs courses. Il y a sans doute quelques éléments de l’ultra-droite groupusculaire mais c’est une composante marginale. »

Quand aux black blocs, aux zadistes et autres composantes contestataires de la nébuleuse d’extrême-gauche, il en fait la description suivante :

« Les black blocs ne sont pas un mouvement, mais un mode opératoire. Leur but est de défier les forces de l’ordre et de mener une véritable guerre de l’information dont les buts stratégiques prioritaires sont les suivants : témoigner de leur force de frappe, provoquer la police et la gendarmerie en espérant des dérapages permettant d’installer la thèse malhonnête des «violences policières». […]

« Sous les capuches et les cagoules noires se retrouvent des militants de l’ultra-gauche qui peuvent être ou avoir été des zadistes, des antispécistes violents, des militants de l’anarchisme autonome, des héritiers intellectuels du syndicalisme révolutionnaire et des adeptes des multiples courants de la galaxie contestataire ultra-gauchiste. »

Francesca de Villasmundo

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