L’abbaye Saint-Michel de Kergonan se trouve au bord de l’océan, à l’entrée de la presqu’île de Quiberon, tout près des menhirs de Carnac. Elle est fondée en 1898 et appartient à la Congrégation de Solesmes. Le quotidien des moniales qui y vivent est rythmé par la règle de saint Benoît “Ora et labora” : “Prie et travaille”. Allez c’est parti, Divine Box vous emmène pour un petit tour à l’abbaye Saint-Michel de Kergonan !

L’entrée majestueuse de l’abbaye Saint-Michel de Kergonan. – © Divine Box

 

Un terrain pour deux abbayes !

C’est sur un terrain de soixante-quinze hectares que les sœurs de l’abbaye Saint-Michel de Kergonan vivent. Elles le partagent depuis toujours avec les frères de l’abbaye Sainte-Anne, qui sont leurs voisins, au sein de la belle région bretonne. En effet, la première pierre de l’abbaye Saint-Michel est posée le 3 mai 1897, jour de l’inauguration de l’abbaye Sainte-Anne de Kergonan !

En 1901, trois ans seulement après la fondation du nouveau monastère, la communauté doit (déjà !) quitter les lieux et les travaux sont immédiatement arrêtés. Cela est dû à la loi Combe sur les associations et les congrégations religieuses. À peine arrivée et déjà partie ! Heureusement, lors de cet exil, le monastère ne reste pas à l’abandon ! Dans un premier temps, il sert de séminaire. Une centaine de séminaristes de Vannes feront ainsi leurs études dans ces murs, et plusieurs y sont ordonnés !

En 1910, des amis fidèles de l’abbaye la rachètent et la confient aux religieuses de la Retraite pour qu’elle puisse y établir un pensionnat pour jeunes filles. Ces sœurs venues de Nantes ont comme vocation d’aider à l’éducation des jeunes filles et d’organiser des retraites spirituelles. Malheureusement, en 1916, les soldats américains s’installent dans l’abbaye jusqu’à la fin de la Grande Guerre.

Abbaye Saint-Michel de Kergonan. – © Divine Box

 

 

 

Le retour à l’abbaye, et encore quelques péripéties …

 

C’est après la Première Guerre mondiale que la communauté revient enfin à l’abbaye Saint-Michel de Kergonan. Après une vingtaine d’années d’absence et d’occupations diverses et variées, le monastère a besoin d’un sérieux coup de propre ! Malheureusement, côté financier, les ressources sont maigres et la construction de l’église est mise en pause. Heureusement, le nombre de vocations ne cesse de croître ! Trente-sept sœurs avaient fui en Angleterre et cinquante-et-une en reviennent ! Chapeau !

Qui dit Deuxième Guerre mondiale, dit aussi deuxième réquisitionnement… Tandis que les bâtiments sont occupés par les Allemands, quelques sœurs s’installent à la ferme pour la culture des terres et le soin des animaux afin de ravitailler la communauté réfugiée à Coët-Candec à quelques kilomètres de Vannes.

 

En août 1945, les Allemands se retirent dans la « poche » de Quiberon, tandis que les forces françaises les remplacent à l’abbaye. Les bâtiments sont très endommagés par les occupants et les tirs des forces adverses. Mais à la fin de la guerre, après quelques travaux, la communauté est de retour dans sa chère abbaye ! Après des années de tourmente, l’abbesse et les moniales ont la joie de voir la réouverture du chantier de l’église de l’abbaye Saint-Michel de Kergonan. Comme pour le premier chantier, beaucoup de Plouharnelais participent à l’ouvrage. En 1972, elle est dédicacée par Dom Jean Prou, abbé de Saint-Pierre de Solesmes, en l’honneur de la Vierge Marie, Reine des Anges. Ouf, enfin terminée !

Mais l’abbaye n’est pas au bout de ses peines… Le 17 avril 2007, un incendie accidentel se déclare et touche l’église abbatiale ainsi qu’une partie du bâtiment principal. Heureusement, la restauration du bâtiment principal et la remise à neuf du noviciat sont effectuées avant la fin de l’année. La consécration de la nouvelle église abbatiale par Mgr Raymond Centène a lieu le 29 avril 2012. On y est !

Les moniales de l’abbaye Saint-Michel de Kergonan, en train de prier lors d’un office. – © Roland Petit

La vie à l’abbaye aujourd’hui

 

Trente moniales bénédictines vivent aujourd’hui à l’abbaye de Saint-Michel de Kergonan. Le programme de leurs journées ? Travail et prière comme le veut la règle de saint Benoît. Côté prière, elles ont huit offices, « sept fois le jour et une  fois la nuit » et intégralement chantés en grégorien. Et côté travail, ce dernier est réparti entre l’exploitation agricole biologique, une petite hôtellerie et quelques ateliers dont la fabrication de confitures, 100 % naturelles, vendues dans la boutique monastique en ligne de Divine Box. Miam miam !

L’abbaye Saint-Michel organise périodiquement des retraites pour jeunes filles de dix-sept à trente ans, qui souhaitent découvrir la vie chrétienne et la vie monastique, à la suite de saint Benoît. Des séjours-retraites groupés ou individuels avec accompagnement de la mère maîtresse sont donc organisés pour le discernement d’une vocation. Si cela peut vous concerner, n’hésitez pas !

Une moniale de Kergonan dans la boutique de l’abbaye. – © Divine Box

 

Et pour découvrir l’abbaye et ses douceurs ?

Pour vous rendre sur place, rien de plus simple ! L’adresse est : Abbaye Saint-Michel de Kergonan, Chemin de l’abbaye, Rue Saint-Michel, 56340 Plouharnel !

Vous aurez notamment l’occasion de :

  • Déguster ou acheter leurs produits dans leur boutique.
  • Séjourner là-bas quelques jours au sein de leur l’hôtellerie à l’occasion d’un temps de retraite ou d’une pause spirituelle.

Sinon, vous pouvez cliquer ici pour acheter en ligne les produits de l’abbaye de Kergonan, ou là pour en savoir plus sur l’abbaye de Kergonan

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Les commentaires sont fermés

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est en vente sur MCP.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !