Fin juin, l’Allemagne sous l’impulsion de son chancelier, son ange noir Merkel, a légalisé le « mariage » homosexuel, véritable machine à broyer la famille naturelle et à déconstruire la société traditionnelle déjà en voie de décomposition avancée.

L’archevêque de Berlin, Heiner Koch, a cru émettre une défense courageuse du mariage normal, celui entre un homme et une femme, en préconisant des moyens légaux autre que l’institution du mariage pour reconnaître l’union des personnes de même sexe  : la décision du parlement allemand affirme-t-il

«ne tient pas compte de la perception différente envers les différentes formes d’union, préférant souligner la valeur des unions homosexuelles. Mais la différence n’est pas discrimination, et la vie commune entre personnes de même sexe peut être reconnue à travers d’autres moyens légaux sans bouleverser l’institution juridique du mariage. »

L’argumentaire de l’ecclésiastique berlinois est d’une pauvreté affligeante concernant la défense du mariage naturel mais surtout scandaleux par son occultation manifeste de l’enseignement catholique par rapport au péché d’homosexualité. Pour Mgr Koch, le mariage homosexuel c’est non mais les unions civiles homosexuelles c’est oui, façon détournée en somme de légitimer dans son diocèse et chez ses ouailles la pratique de la sodomie, mais de grâce sans le label mariage, pour ne pas choquer la vieille Germaine rétrograde dans sa chaumière… Mgr Koch, c’est le tartuffe de Notre Temps !

Il faut l’admettre : il existe désormais de nombreux évêques, cardinaux et hommes d’Église qui ne reconnaissent plus certaines conduites, en soi, de principe, objectivement comme intrinsèquement mauvaises et peccamineuses. La mal c’est simplement ce que la communauté pourrait percevoir comme excessif et trop anti-conforme à la mode du moment. Les péchés méritant bastonnades et réprimandes romaines ne concernent que les comportements anti-sociétaux, anti-eccolo, anti-migrants, c’est-à-dire contraire à cette collectivité humaine en marche vers des matins radieux globalisés déterminés par des officines humanitaristes.

Ainsi ce n’est que parce que le « mariage pour tous”, suprême victoire du monde arc-en-ciel sur un monde hétéro qui honnit le mariage tout court, n’est pas encore assez bien rentré dans les mœurs que Mgr Koch s’y oppose puisqu’il accepte parallèlement et sans objection aucune la vie commune des invertis. Dans quelques années, quand les consciences se seront habituées à ces nouveaux modes de vie, l’archevêque allemand nous dira que le « mariage » homosexuel c’est bien, mais que le mariage entre un homme et une bête c’est mal.

Et ainsi la révolution anthropologique en cours avance à petit pas, grâce à l’absence de principes immuables chez ceux qui devraient être en première ligne pour défendre la loi naturelle transcendée par la loi divine, garantes d’une humanité encore digne de ce nom.

Francesca de Villasmundo

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