Après avoir été encensé pour venir en aide aux homosexuels, aux migrants, aux réfugiés, en somme aux minorités, après avoir donné des leçons de morale à tout un chacun, fustigé médiatiquement toute parole s’opposant un tant soit peu à la culture gay, Nicolas Noguier, se définissant comme « un activiste des droits humains » et fondateur de l’association Le Refuge destinée à recueillir des jeunes homosexuels, a été rattrapé par la réalité de sa vie : il est mis en examen « pour un fait de viol et un fait d’agression sexuelle » et son partenaire dans l’inversion, Frédéric Gal, cofondateur et ex-directeur du Refuge, « pour deux faits de harcèlement sexuel ».

Le procureur de Montpellier a annoncé ces mises en examen vendredi dernier 21 janvier. Par ailleurs, les deux hommes ont également été mis en examen « pour travail dissimulé et harcèlement moral sur plusieurs salariés et bénévoles de la fondation ». Ils ont été placés « sous contrôle judiciaire avec interdiction d’entrer en contact avec les plaignants du dossier et d’exercer une activité en contact régulier avec des mineurs ou des personnes vulnérables », a précisé le représentant du ministère public.

Le parquet avait diligenté une enquête préliminaire en mars 2021 après les plaintes et signalements de particuliers ou d’associations concernant des infractions pénales commises au siège du Refuge à Montpellier et dans certaines de ses antennes réparties sur le territoire national. Certaines faisaient notamment état « de violences sexuelles (viol, agressions sexuelles et harcèlement sexuel) qui auraient été commises par les deux hommes sur des personnes majeures ou mineures accueillies au sein de la structure », a rappelé M. Belargent. « Elles faisaient également état du recours au bénévolat pour des tâches qui auraient normalement dû être dévolues à des salariés et des comportements pouvant relever du harcèlement moral au préjudice des bénévoles comme des salariés. »

Pour Eric Morain, avocat de seize des plaignants du dossier parmi lesquelles figurent quelques femmes, « on est face à quelqu’un qui avait créé un petit univers dans le lequel il était tout-puissant, parfois adulé parfois détesté, qui profitait d’une certaine désorganisation de l’association ».

Ce Refuge, structure ayant une convention avec l’Etat, s’est avéré être une tanière d’agresseurs bénéficiant des spots médiatiques de la notoriété arc-en-ciel. 

Francesca de Villasmundo

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