Le gouvernement du jeune Sebastian Kurz, élu sur un programme plus ferme envers l’immigration-invasion, se lance dans une guerre contre « l’islam politique ».

Vendredi, le chancelier a annoncé que l’Autriche allait fermer 60 mosquées et expulser quelques 60 imams. Les familles de ces derniers sont également concernées par cette mesure.

Lors d’une conférence de presse, Sebastian Kurz a expliqué : « Des sociétés parallèles, l’islam politique et la radicalisation n’ont pas leur place dans notre pays. »

La décision est survenue, écrit le quotidien suisse Le temps après

« la reconstitution, dans une des principales mosquées de Vienne affiliée à la communauté turque, d’une bataille emblématique de l’histoire ottomane jouée par des enfants habillés en soldats. […] Les photos de la reconstitution de la bataille de Gallipoli, jouée par des enfants dans les locaux de la mosquée, ont été publiées par l’hebdomadaire de centre gauche Falter et ont largement ému la classe politique autrichienne, toutes tendances confondues. Les clichés montraient les jeunes garçons en tenue de camouflage alignés en rang, faisant le salut militaire, et agitant des drapeaux turcs, devant un public d’enfants. Sur une autre photo, certains sont allongés pour figurer les victimes de la bataille, leur corps enroulé dans un drapeau turc.

La mosquée incriminée est gérée par l’Union islamique turque d’Autriche (Atib), directement liée à la Direction turque des affaires religieuses (Diyanet). «Ce qui s’est passé à cet endroit […] n’a pas sa place en Autriche. Le gouvernement fera preuve d’une tolérance zéro», avait alors déclaré Sebastian Kurz, promettant une réaction «forte». »

La bataille de Gallipoli est en effet le symbole de la résistance turque pendant la 1ère Guerre Mondiale : l’Empire ottoman a fini la guerre dans le camp des perdants et a été démantelé ce qui a abouti à l’avènement de la République turque moderne en 1923.

Ces mesures autrichiennes fermes contre le prosélytisme coranique et l’attitude provocante de la communauté turque vivant en Autriche a suscité l’ire du président turc Recep Tayyip Erdogan bien connu pour son ouverture d’esprit et son respect des droits des autres ! Son porte-parole Ibrahim Kalin, a écrit sur twitter :

«La fermeture par l’Autriche de sept mosquées et l’expulsion d’imams est le résultat de la vague populiste, islamophobe, raciste et discriminatoire dans ce pays. » « La position idéologique du gouvernement autrichien va à l’encontre des principes du droit universel, des politiques de cohésion sociale, du droit des minorités et de l’éthique de coexistence. »

Une posture et une agitation fumeuse de musulman conquérant qui ne semble pas intimider le jeune Sebastian Kurz et son gouvernement. 

Francesca de Villasmundo

 

 

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