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Les attentats de ce 13 novembre 2015 à Paris donnent à ce roman un relief tout particulier.

Troisième volet des Chroniques de la forteresse du ciel, le roman Le cardinal de l’aube se déroule dans une province française imaginaire des Balkans, la Solvanie, divisée en deux par une chaîne de montagnes, avec du côté sud une zone sous contrôle djihadiste, et du côté nord une poignée d’hommes décidés à maintenir la présence de la France millénaire. Ceux-là ont à leur tête le tout jeune colonel de Beautrard, héros de cette chronique épique.

Le contexte de ce roman est criant d’actualité. L’auteur, Baudouin Forjoucq, décrit une France qui a sombré dans le chaos à la suite d’une vague de terrorisme qui aboutit entre autres à l’assassinat du Premier ministre et à l’écroulement de l’Etat. Le romancier imagine que les survivants du gouvernement instaurent, dans un ultime sursaut, l’état de siège (en application d’une loi de 1860 toujours en vigueur), qui transfère l’ensemble des pouvoirs à l’autorité militaire.

Cet effondrement de la France se répand à l’ensemble de l’Europe dont tous les pays sont touchés par les mêmes maux.

Ce scénario devient encore plus apocalyptique lorsque des éruptions solaires particulièrement intenses provoquent la panne de l’ensemble des réseaux électriques et de tous les appareils fonctionnant à l’aide de semi-conducteurs.

C’est dans ce chaos que l’auteur envisage les premières mesures d’urgence pour conserver ce qui peut l’être et rétablir un minimum de services publics, puis plus tard lancer une opération Reconquista 2.

Au milieu de l’anarchie, les quelques poches de résistance éparpillées à travers l’Europe vont tenter de se fédérer et de se doter d’une Régence d’Occident tandis que le Pape doit abandonner Rome et se réfugier dans un couvent de dominicains près de Florence.

Ce roman quelque peu rattrapé par la réalité offre heureusement une note d’espoir, grâce à des âmes bien nées, des hommes courageux, loyaux, des chefs lucides, à la foi chevillée au corps.

Le cardinal de l’aube, Baudouin Forjoucq, éditions Sainte-Madeleine, 497 pages, 25 euros

A commander en ligne sur le site de l’éditeur

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Fracasse
Fracasse
il y a 3 années

Ne vaudrait-il pas mieux vivre comme un animal ou une plante dans la vallée, que de sentir cette angoisse effrayante sans cesse affleurer sous la surface des actes et des mots ?

Lieutenant Sturm de Ernst Jünger

campellli
campellli
il y a 3 années

Où sont les Femmes pour défendre la Vie ?

Pandémie de bébés mort-nés suite aux injections Récemment, en Colombie Britannique, au Canada, deux médecins ont porté plainte, près de la police, à l’encontre des autorités sanitaires de cet état Canadien, le 11 novembre. [523] Pour quel motif? Parce que l’hôpital Lions Gate, au nord de Vancouver, est le théâtre d’une pandémie de bébés morts-nés. Cet hôpital – qui ne voit qu’un seul bébé mort-né, en moyenne, par mois – en a vu, par exemple, 13 en l’espace de 24 heures.

Si l’on multiplie 13 par 30 jours, on obtient 390 bébés mort-nés, à savoir une augmentation de 390 fois la norme.

toto
toto
il y a 3 années
Répondre  campellli

Où sont les Femmes pour défendre la Vie ? La majorité des femmes au Canada sont contaminées par la culture de mort et la voix de celles qui ne le sont pas est censurée (comme partout)

Fracasse
Fracasse
il y a 3 années

89 – La Révolution :
« Si, arrachant son masque, vous lui demandez : qui es-tu ? Elle vous dira :
Je ne suis pas ce que l’on croit. Beaucoup parlent de moi et bien peu me connaissent. Je ne suis ni le carbonarisme… ni l’émeute… ni le changement de la monarchie en république, ni la substitution d’une dynastie à une autre, ni le trouble momentané de l’ordre public. Je ne suis ni les hurlements des Jacobins, ni les fureurs de la Montagne, ni le combat des barricades, ni le pillage, ni l’incendie, ni la loi agraire, ni la guillotine, ni les noyades. Je ne suis ni Marat, ni Robespierre, ni Babeuf, ni Mazzini, ni Kossuth. Ces hommes sont mes fils, ils ne sont pas moi. Ces choses sont mes œuvres, elles ne sont pas moi. Ces hommes et ces choses sont des faits passagers et moi je suis un état permanent.
Je suis la haine de tout ordre que l’homme n’a pas établi et dans lequel il n’est pas roi et Dieu tout ensemble. Je suis la proclamation des droits de l’homme sans souci des droits de Dieu. Je suis la fondation de l’état religieux et social sur la volonté de l’homme au lieu de la volonté de Dieu. Je suis Dieu détrôné et l’homme à sa place (l’homme devenant à lui-même sa fin). Voilà pourquoi je m’appelle Révolution, c’est-à-dire renversement…»
Mgr Gaume, La Révolution, Recherches historiques, t. I, p. 18, Lille. Secrétariat Société Saint-Paul, 1877