Quatre italiens, employés de l’entreprise Bonatti, étaient retenus en otages depuis juillet 2015 par des milices djihadistes dans cette Libye, ancienne colonie italienne, qui s’enfonce dans un chaos tribal et islamique.
Quatre otages. Deux d’entre eux, Fausto Piano et Salvatore Failla, ont trouvé la mort dans ce désert libyen. Les combattants de l’État islamique s’en sont servis comme boucliers humains lors d’un accrochage, proche de la ville côtière de Sabrata, avec une unité rivale de miliciens islamiques fidèles au gouvernement de Tripoli et qui ont déclaré la guerre aux miliciens au drapeau noir.
Gino Pollicardo et Filippo Calcagno, séquestrés également, ont eu plus de chance : 24 h après l’annonce de la mort de leurs collègues, la nouvelle de leur libération après un raid demandé par l’Italie, a été confirmé par le ministère italien des Affaires étrangères. Actuellement entre les mains de la police de Tripoli, ils devraient rentrer en Italie rapidement.
Les circonstances de cette libération ne sont pas encore très claires. Mais on évoque, dans les journaux italiens, le payement d’une rançon.. Le chiffre de 6 millions sur les 12 millions demandés par les preneurs d’otages est lancé. Ce ne serait pas l’État italien qui aurait versé l’argent mais l’entreprise pour laquelle travaillaient les 4 Italiens.
Cet événement des otages italiens démontre à quel point la Libye est dans le chaos depuis l’intervention criminelle des occidentaux et la chute de Kadhafi. L’Italie subit depuis une pression de plus en plus forte de la part des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France pour l’obliger à s’investir dans des interventions militaires en envoyant sur le terrain libyens entre 3 à 5000 hommes. Pour l’ambassadeur britannique en Italie, Christopher Prentice : « Beaucoup des autres gouvernements engagés dans une solution positive de la crise libyenne sont absolument convaincus que l’Italie peut valablement jouer un rôle de coordination et de guide de la mission, dans laquelle la Grande-Bretagne est prête à jouer sa propre partie sur le plan du support à la gouvernance, soit des aides, soit de l’indispensable contribution à la sécurité. »
Or 81% des Italiens, selon un dernier sondage Ixé en exclusivité pour Agorà, sont contraires à une intervention militaire. Le gouvernement actuel, devant cette opinion publique hostile à la guerre en Libye, apeurée par des possibles actes terroristes en rétorsion sur le sol de la péninsule, freine des quatre fers tout en travaillant à l’unique priorité de la diplomatie italienne : celle de travailler au succès d’un nouveau gouvernement en Libye.
Difficile après avoir semé le chaos institutionnel en Libye tombée dans des guerres tribales et islamistes de rétablir l’ordre perdu pour ces hommes politiques occidentaux irresponsables !
C’était avant la destruction de la Libye qu’il aurait fallu songer aux conséquences désastreuses de l’intervention de 2011 pour le pays lui-même et ses habitants mais aussi pour l’Europe soumise depuis à l’invasion migratoire au départ des côtes libyennes et aux menaces terroristes d’un État islamiste conquérant et installé durablement en Libye, distante de moins de 1000 km de Rome.
La devise des ces politiciens inconscients à la remorque du pseudo-philosophe mais vrai belliciste Bernard-Henri Levy pourrait être : « Après moi, le déluge », qu’il soit de pluie, de grêle ou de bombes, c’est sans importance !
Francesca de Villasmundo
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La dernière modification de la loi dans le sens d’un renforcement a été un échec suite à la mobilisation des femmes polonaises.
Par contre l’aide pour aider les enfants handicapés est une très bonne chose. Je ne connais pas le coût de la vie en Pologne mais j’espère qu’elle a été calculée pour leur permettre de vivre décemment.
Toujours sur le plan financier cette législation restrictive est une excellente chose pour les pays voisins de la Pologne qui n’hésitent pas à proposer des des formules « all inclusive » aux femmes souhaitant avorter et ne pouvant pas le faire en Pologne
Hypocrisie quand tu nous tiens.. croire qu’en interdisant l’avortement on sauve des vies. On permet surtout à d’autres de gagner de l’argent.
Et quelle vie en étant handicapé? MERCI , il faut épargner ces soufrances !!!!
En plus ce bonus ¿ Excusez moi , une misère .
Merci Claire! Cette loi est tout simplement scandaleuse!!
On vous a laissé seule avec les hyènes , pardonnez-nous , Francesca .
C’est une manière de les reconnaître .
Merci pour cette heureuse nouvelle .
« Cette norme a été proposée par le parti Droit et Justice qui espère ainsi relancer le débat afin d’obtenir l’interdiction totale à l’avortement. »
Pardon ?
Grâce à ce même parti politique Droit et Justice le projet d’interdiction totale d’avortement a échoué déjà deux foix ces dernières années. Pro-vie alors ? Pro-vie est pro-vie dans tous les cas et non point « dans certain cas », « dans beaucoup de cas », « dans très peu de cas ». Alors on devrait dire qu’Hitler était aussi pro-vie car dans la plupart de cas il interdisait l’avortement au sein de son empire. Il ne voulait pas la mort de membres de la race supérieure, mais seulement des Polonais et les autres qui occupait l’espace destiné à l’expansion territoriale de la race élue. C’est bien lui qui a introduit l’avortement en Pologne occupé le 9 mars 1943 tandis que l’avortement de enfants allemands était interdit (sauf peu de cas, si je ne me trompe pas) sous peine de mort ! Mais quant à l’essence de la chose, formellement, le rapport avec la vie de l’homme est identique : dans certain cas on permet l’avortement et on ne va pas changer cette situation.
Et penser que ce parti « espère ainsi relancer le débat » est rêver.
D’ailleurs, ce parti (populiste comme tous les autres, d’ailleurs, dans nos « démocraties » modernes) ne cesse pas d’inventer des nouvelles lois qui les authorisent de donner comme ça des sommes énormes d’argent à de gens, même en besoin. C’en est au moins la troisième en un an ! Ce genre d’idéologues démagogiques ne prend pas en compte l’effet démoralisant chez ceux qui reçoivent sans aucun effort. Bien sûr, parfoit il faut subventionner, aider les moins fortunés, etc. mais l’action de l’Etat ne doit principalement aggraver la dette nationale pour donner à ceux-ci et à ceux-là qui ne vont pas forcément utiliser ce qui leur est venu sans peine en conformité avec le but de la subvention. Au lieu de distribuer l’argent dans ces quantités l’Etat devrait principalement rendre les conditions de vie plus favorables économiquement. Une dette nationale toujours plus grande n’en est pas la solution.
Du véritable bien commun ce parti en pouvoir (comme les autres) n’a aucune notion.
Il est d’ailleurs assez triste d’observer l’état d’esprit de tant de catholiques et de gens « de droite » dans d’autres parties de l’Europe qui sont épris d’un Poutine ou du notre partie en pouvoir. Il ne faut pas rêver…