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Le coronavirus, nouvel allié des adeptes de l’instauration d’une religion mondiale

Que la crise du coronavirus fasse avancer à pas de géant l’instauration de ce souhait cher à Jacques Attali, un gouvernement mondial qui caché sous les voiles de l’empathie et de l’altruisme n’en est pas moins dictatorial, il est difficile d’en douter. Si l’idée fondamentale en est posée depuis longtemps, les pandémies décrites comme des facteurs concourant à atteindre ce but, l’avenir nous dira ce qu’il en est quant à sa réalisation pratique dans les court et moyen termes.

Mais qui s’interroge sur ce gouvernement mondial, songe inévitablement à ce qui est son corollaire, une religion mondiale. Une religion de la Fraternité humaine, altruiste et empathique tout autant que le gouvernement global en puissance, qui se profile décidément ouvertement à l’horizon de cette crise sanitaire, comme si cette dernière lui avait donné une nouvelle énergie pour naître plus rapidement. Après la prière œcuménique du 25 mars dernier organisée sous l’impulsion du pape François, place le 14 mai prochain à la prière inter-religieuse.

Le Haut Comité pour la Fraternité Humaine, ce nouveau machin créé en septembre 2019 après la signature du Document sur la fraternité humaine signé à Abou Dabi le 4 février 2019 par le pape François et le grand imam Ahmad Al-Ayyeb, en est l’artisan. Dans le langage à saveur maçonnique propre à ces adeptes du Dieu unique des religions, chimère chère au pape François, dans communiqué publié le 2 mai, les membres de ce Haut Comité, qui a pour président Son Éminence Miguel Angel Ayuso Guixot et pour secrétaire général  le Juge Mohamed Abdelsalam ancien conseiller du grand imam, et est sis aux Emirats Arabes Unis, s’adressent aux « croyants en Dieu » et aux « frères en humanité partout dans le monde » : « Notre monde se trouve, aujourd’hui, face à un danger imminent menaçant la vie de millions de personnes dans le monde à cause de la propagation accélérée du nouveau coronavirus (COVID-19) », soulignent-ils avant d’ajouter :  

« Nous appelons tous les hommes et femmes partout dans le monde à demander à Dieu dans une prière, en observant le jeûne et en L’invoquant – chacun là où il se trouve selon sa religion, sa croyance, ou sa doctrine – de mettre fin à cette pandémie, de nous sauver de ce malheur et d’inspirer aux savants les moyens permettant de découvrir un remède susceptible de réduire à néant cette pandémie. »

Cet appel a bien entendu reçu le soutien des tenants du village global et du dialogue inter-religieux, deux facettes d’une même médaille, le mondialisme unificateur dans un grand tout sans saveur et sans Dieu véritable mais idolâtre. Sans étonnement, António Guterres, le Secrétaire général de l’ONU approuve l’initiative ainsi que le Patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée. Mais le parrainage le plus fondamental, qui lui donne une résonance universelle, est celui de l’ambassadeur le plus prestigieux de cette Fraternité humaine, qui n’est autre que le pape François qui se sert de sa haute position pour prêcher cette doctrine hétérodoxe, schématisée dans les dessins obscurs des temples occultes.

Cet appel à la prière inter-religieuse et les soutiens qu’il recueille au sein des prélats de Notre Temps, ne doit cependant pas étonner outre mesure le catholique conscient de l’apostasie en cours depuis Vatican II au plus haut sommet de l’Eglise conciliaire : tout ceci, aussi scandaleux soit-il, est la suite logique de la réunion inter-religieuse d’Assise de 1986, première pierre à l’édifice de cette Religion mondiale en marche dont le Haut Comité pour la Fraternité Humaine est un des architectes.

« [L’erreur d’Assise], écrivait un évêque dans le Sel de la Terre 40 (page 183), rejoint le plan maçonnique d’établir un grand temple de fraternité universelle au-dessus des religions et des croyances, « l’unité dans la diversité » si chère au Nouvel Âge et au globalisme mondial. »

Un grand temple abstrait qui prend forme concrètement sous le pontificat bergoglien. Sous l’égide de ce Haut Comité, dans le désert arabique, à Abu Dhabi, devrait s’élever prochainement la Maison de la famille d’Abraham composée d’une église, d’une synagogue et d’une mosquée, strictement identiques, en forme de cube, reflet visible des objectifs du Document sur la fraternité pour la paix mondiale et la coexistence commune. Dans l’esprit du pape François and Co, ce projet messianique et si humain incarne la relation entre les trois religions abrahamiques et fournit une plateforme pour le dialogue, la compréhension et la coexistence entre leurs religions. Ils rêvent, ces utopistes post-modernes, de bâtir un nouveau Paradis terrestre, de revenir à la pureté originelle des premiers parents, mais sans le Christ, la pierre d’achoppement pour les incrédules  :

« mais pour les incrédules, la pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient, c’est elle qui est devenue une pierre d’angle, une pierre d’achoppement et un rocher de scandale. » (1 Pierre 2.8).

La crise du coronavirus ne fait qu’apporter une aide inattendue et supplémentaire à la réalisation de cette religion mondiale de la Fraternité Humaine universelle qui a le diable pour père !

Francesca de Villasmundo

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