Alors que trop souvent une fausse théologie, plus protestante que catholique, estime que Dieu ne peut châtier, il faut rappeler que la maladie et la mort sont entrés dans le monde par le péché (cf. Ro 5, 12). « Si tu manges du fruit de cet arbre, tu mourras de mort », avait dit Dieu à Adam. Dès lors, le coronavirus a, d’un point de vue surnaturel, une dimension de châtiment divin, destiné à ramener l’homme dans le droit chemin.

Si le coronavirus a une extension sociétale et même mondiale, c’est qu’il vient châtier des péchés essentiellement sociétaux, et même mondiaux, dont la société ecclésiale n’est hélas pas exempte. Au sein même de l’Église, ils sont en effet trop nombreux, les scandales qui touchent à l’intégrité de la Foi, à la pureté des enseignements de l’Église et à la sainteté de ses mœurs. L’adoration de la Pachamama dans l’enceinte même du Vatican, ou encore la relativisation du péché d’infidélité conjugale (octroi de la communion aux divorcés remariés), n’en sont que des exemples récents.

Hélas, la Rome actuelle est elle-même incapable de reconnaître la justice divine qui châtie. Elle la renie. Loin donc de se remettre en cause, cette Rome-là continue dans ses voies désastreuses. Tandis que les évêques de France invitent à une conversion toujours plus écologique, Rome continue à promouvoir une « prière » œcuménique, dans la lignée même de Vatican II. Au moment où nous devrions expier nos offenses faites à la Majesté divine au vrai Dieu ramené à un pied d’égalité avec les idoles, celles encore par lesquelles ont place au même niveau la véritable Église du Christ et les sectes des hérétiques, voici que le pape appelle à une prière œcuménique, commune par exemple avec ceux qui nient la Maternité divine de la Très Sainte Vierge, et ce le jour-même de sa fête :

« Chers frères et sœurs, en ces jours d’épreuve, alors que l’humanité tremble à cause de la menace de la pandémie, je voudrais proposer à tous les chrétiens d’unir leurs voix vers le Ciel. J’invite tous les chefs des Eglises et les responsables de toutes les communautés chrétiennes, avec tous les chrétiens des diverses confessions, à invoquer le Très-Haut, Dieu tout-puissant, en récitant tous ensemble la prière que Jésus Notre Seigneur nous a enseignée. J’invite donc tous à le faire de nombreuses fois par jour, mais, tous ensemble, à réciter le Notre-Père mercredi prochain 25 mars à midi, tous ensemble. Le jour où de nombreux chrétiens rappellent l’annonce à la Vierge Marie de l’Incarnation du Verbe, puisse le Seigneur écouter la prière unanime de tous ses disciples qui se préparent à célébrer la victoire du Christ Ressuscité. »

Pardon, repentance et miséricorde, Seigneur ! Jusqu’où doit aller notre repentir du péché ? Pour le savoir, contemplons le corps du Christ, flagellé, couronné d’épines, broyé par le poids de la croix … Ce corps du Christ, c’est l’Église. Oui Seigneur, les hommes d’Église ont péché. Comme le crie votre prophète Jérémie, « du prophète au prêtre, tous pratiquent le mensonge. Ils disent : Paix, paix ! là où il n’y a point de paix » (Jr 6, 14). Dans leur folie, ils ont mélangé les faux cultes au seul véritable sacrifice. Et vous leur dites, toujours par le biais de Jérémie : « Que me fait l’encens venu de Saba et le roseau précieux d’un pays lointain ? Vos holocaustes ne me plaisent point, vos sacrifices ne me sont pas agréables » (Jr 6, 20). Oui, vous les avez repris, vous avez envoyé vos sentinelles (Jr 6, 17) leur dire : « Tenez-vous sur les routes ; Regardez et informez-vous des sentiers d’autrefois, Quelle est la voie du salut, et suivez-la, Et vous trouverez du repos pour vos âmes. Mais ils ont répondu : “Nous n’y marcherons pas !” » (Jr 6, 16). Alors vous avez dit : « Voici que je fais venir un malheur contre ce peuple, le fruit de ses pensées ; car ils n’ont pas été attentifs à mes paroles, ils ont rejeté ma loi » (Jr 6, 19).

« Ô, Fille de mon peuple, ceins le cilice, Roule-toi dans la cendre, Prends le deuil comme pour un fils unique, Fais des lamentations amères, Car le dévastateur est venu soudain sur nous » (Jr 6, 26).

Christian LASSALE

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