Qui ne se souvient pas, même en dehors de la sphère catholique, du tollé général qu’avait suscité la soi-disant chanson humoristique de Frédéric Fromet sur France Inter, ignoble concentré blasphématoire contre Notre-Seigneur Jésus-Christ, en janvier dernier ? La chanson était si visiblement outrancière et insultante en plus d’être franchement vide artistiquement parlant, la nullité allant de pair avec la vulgarité crasse du chansonnier, que de nombreux auditeurs avaient protesté tant auprès de la radio que du CSA (le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel).

La réaction indignée avait été d’importance puisque Frédéric Fromet, le coupable de ce blasphème, et Laurence Bloch, la directrice de France Inter, avaient, le 15 janvier, présenté des excuses, même si à bien des égards celles-ci étaient insatisfaisantes,  publiées sur le site de France Inter.

Plusieurs mois après, le CSA vient de rendre sa décision, hier jeudi 17 septembre. Décision aussi indigne que la chanson.  Le CSA, d’habitude si sourcilleux quand on touche aux colorées minorités puissantes et agissantes ou lorsque c’est Dieudonné qui se moque de certains autres puissants, a considéré que la chanson blasphématoire de Fromet, dans laquelle il qualifiait Jésus de « pédé », ne justifiait aucune sanction. Malgré de nombreuses saisines, le CSA a estimé que cette chanson « n’excédait pas les limites de la liberté d’expression, dont il est le garant (sic) et qui vaut aussi pour les idées polémiques qui heurtent, choquent ou inquiètent ». Pour se donner une bonne conscience à peu de frais, « le Conseil a relevé, par ailleurs, que la directrice générale de France inter, ainsi que l’humoriste lui-même, avaient publiquement exprimé leurs regrets », a conclu le gendarme de l’audiovisuel qui n’a donc pas sanctionné ni la chaîne ni Fromet.

C’est comme pour tout, il existe en France deux poids de mesures : la censure pour les uns, c’est-à-dire tout ceux qui s’opposent à la dictature de la pensée unique et à la mort de notre civilisation européenne et chrétienne, et le laxisme pour les autres, c’est-à-dire tous ceux qui promeuvent la déconstruction de l’identité chrétienne et nationale de la France. Le CSA est le petit serviteur servile de cette révolution arc-en-ciel.

Et l’Honneur de Dieu, le CSA ne connait pas !

Francesca de Villasmundo  

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