Depuis quelques jours circulait une pétition qui a obtenu près de 104.000 signatures.

Les destinataires de cette pétition étaient :
Le Festival International de la BD d’Angoulême, CASTERMAN et ses partenaires publics et privés dont la Mairie d’Angoulême, la Région Nouvelle-Aquitaine, le Département de Charente, RAJA, SNCF…

Nous reproduisons ici le texte de cette pétition afin que nos leurs aient connaissance des éléments.

Le Festival International de la BD d’Angoulême a choisi de programmer l’exposition “Dans les yeux de Bastien Vivès” sponsorisée par CASTERMAN du 26 janvier au 12 mars 2023.

https://www.bdangouleme.com/dans-les-yeux-de-bastien-vives

Nous dénonçons la banalisation et l’apologie de l’inceste et de la pédocriminalité organisée par le dessinateur de BD Bastien Vivès à travers ses ouvrages et ses propos dangereux.

Voici des exemples de propos tenus par Bastien Vivès dans différentes interviews :

“Moi déjà, l’inceste ça m’excite à mort. Pas celui de la vraie vie, mais celui raconté, je trouve ça génial. Tous ces trucs-là font des histoires incroyables. Quand tu transgresses, quand tu fais quelque chose que t’as pas le droit de faire, c’est agréable à lire.”

Bastien Vivès dessine aussi en pensant aux enfants qui tomberont sur ses BD “sur la table basse du salon des parents” :

“Un gamin, quand tu lui montres un bouquin et il y a la scène de cul, il reste dessus et c’est normal. Au moins, les gamins même s’ils comprennent pas, ils apprécieront les scènes de cul. Ils seront contents, ils auront vu une fellation”.

Le Festival International de la BD d’Angoulême a de nombreux partenaires privés et publics : https://www.bdangouleme.com/partenaires-fibd

Nous leur demandons de réagir vite et nous leur rappelons que la protection de l’enfance devrait être une priorité.

Aux côtés de Be Brave France, nous demandons au Festival International de la BD d’Angoulême la déprogrammation de l’exposition de Bastien Vivès qui fait l’apologie de la pédocriminalité et de l’inceste, et de veiller à une programmation prenant en compte la lutte contre les violences sexuelles.

Voilà pour le résumé. Parmi les “œuvres” de Bastien Vivès, on retrouve en effet plusieurs bandes dessinées pornographiques dont la trame passe par le viol, l’inceste et la pédophilie. Une précédente controverse au sujet de Bastien Vivès concernait l’une de ses bandes dessinées qui mettait en images les relations sexuelles entre un petit garçon de huit ans et sa grande sœur ainsi que son institutrice.

Plusieurs auteurs de bandes dessinées avaient pris publiquement position pour réclamer l’annulation de cette exposition.

Le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême a finalement annoncé ce mercredi l’annulation de l’exposition consacrée au dessinateur Bastien Vivès en prétextant de « menaces » reçues par cet auteur mêlant pornographie et mineurs, sans traiter le fond du problème. « Des menaces physiques ont été proférées vis-à-vis de Bastien Vivès. Il n’est dès lors pas possible pour l’événement d’envisager que sa programmation puisse faire peser de tels risques sur un auteur et, potentiellement, dans quelques semaines, sur ses festivaliers », a écrit la direction du Festival dans un communiqué.

L”actuelle direction du Festival de BD d’Angoulême a même eu l’inconscience d’apporter son soutien à Bastien Vivès, écrivant dans son communiqué : « Le Festival considère que l’œuvre de Bastien Vivès, dans son ensemble, relève de la liberté d’expression et qu’il revient à la loi de tracer les frontières dans ce domaine et à la justice de les faire respecter ».

Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.

La controverse au sujet de Bastien Vivès est également alimentée par ses déclarations abjectes appelant à la mort d’une dessinatrice et au viol de ses enfants ! Mardi soir, la ministre de la Culture Rima Abdul Malak, interrogée par Le Parisien, s’était contentée de répondre que « certains propos » passés de Bastien Vivès n’étaient « pas acceptables ». « Je comprends l’émoi, parce que ce sont des sujets graves », ajoutait-elle, tout en sous-entendant rester favorable à la tenue de l’exposition.

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