« A Cesare Battisti qui prépara à Trente l’union de la Patrie et son nouveau destin » est-il écrit sur le mausolée dédié à l’irrédentiste et patriote italien Cesare Battisti, érigé en 1935 sur le Doss Trent, la colline qui domine la ville de Trente.
Mais les temps changent, « progressent » vers un mondialisme corrupteur de la Patrie charnelle et de l’identité spirituelle et historique : ce monument à la gloire du patriote italien sera dorénavant gardé par des « réfugiés ». Cette décision a été prise par le conseil municipal de gauche dans le cadre d’un projet d’insertion sociale, élaboré par le Centre Astalli, le service des Jésuites pour les réfugiés en Italie.
Aux soi-disant « réfugiés » sera confié l’appartement du gardien du mausolée dédié à Battisti et du parc avoisinant, avec la charge de surveiller et entretenir le monument et ses environs. Les migrants travailleront en rotation et ne seront pas toujours les mêmes. « C’est la solution fortement souhaitée par le Centre Astalli et nous pensons que c’est la meilleure pour travailler sur l’intégration et gérer une aire qui doit être contrôlée » a expliqué un conseiller municipal.
Le porte-parole de Casa Pound, mouvement identitaire italien, a manifesté son opposition au projet :
« A Trente, les réfugiés seront les gardiens du mausolée dédié à Cesare Battisti… Respect pour nos héros. »
Mirko Bisesti, le secrétaire provincial de la Ligue de Salvini a également témoigné de son irritation face à cette décision :
« Ce ne peut pas être un bon dimanche avec une telle nouvelle de la part de l’administration de gauche de la ville de Trente. »
Ce gardiennage d’un mausolée en l’honneur d’un patriote italien par des « réfugiés », c’est-à-dire en clair des clandestins, complètement étrangers à l’identité, l’histoire, la culture, la civilisation de la péninsule, manifeste amèrement le nouveau destin de la patrie italienne, destin analogue à bien des pays européens : sa disparition programmée par les forces mondialistes qui favorisent les vagues migratoires et l’invasion du Vieux Continent.
Francesca de Villasmundo
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LE SIONISME NE FETERA PAS SES 100 ANS.
POURQUOI ONT-ILS FAIT TOMBER L’IRAK PUIS LA SYRIE (C’est qui,BHL+Sarkosy) et tenter de détruire la SYRIE (Détruire dans l’oeuf des ennemis qui ont auraient contrarier l’édification du Grand Israël du Nil à l’Euphrate)
Comprendre les raisons de l’écrasement de l’Irak à partir de la crise actuel au Proche Orient. Jean-Pierre Aussant

vendredi 4 octobre 2024
Analyse, Argent politique et géopolitique, Culture, Droits et libertés, Éducation, Histoire, Liberté d’expression, Manipulation, Opinion, Propagande, Réflexion, Religion, Tribune libre
Les mensonges des deux Bush senior et junior pour écraser l’Irak (pour l’un c’était afin de « libérer » le Koweït- en réalité pourtant une province irakienne- que Saddam Hussein venait d’envahir en dédommagement de la guerre avec l’Iran où il avait fait le sale boulot à la place des occidentaux) et pour l’autre, l’obsession de débusquer les fameuses armes de destruction massive), n’étaient au fond que des demis mensonges. En effet, si ces armes n’existaient pas encore, elles auraient fini par exister tôt ou tard et même probablement sous la forme de l’arme nucléaire.
Dès lors, une question se pose. Pourquoi était-il si intolérable pour les USA de voir un pays arabe, moderne et relativement paisible (un des rares pays du monde arabe où les chrétiens n’étaient pas persécutés) se doter de l’arme nucléaire alors que d’autre pays bien plus turbulents que lui (pensons au Pakistan et bien sûr à la Corée du nord), ont pu avoir accès à cette arme sans être trop tracassés?
C’est qu’aux États-Unis, sans doute plus qu’ailleurs, ce sont les mécènes juifs sionistes qui financent les campagnes électorales, et ce, au-delà des tendances politiques, qu’elles soient démocrates ou républicaines. Ainsi, pour ne citer qu’un exemple, nous savons que ce fut Jared Kushner, le gendre juif milliardaire de Trump, (la fille de Trump s’était d’ailleurs convertie au judaïsme pour pouvoir l’épouser-un peu étrange pour une famille qui prétend vouloir défendre le monde chrétien…) qui finança sa première campagne présidentielle.
Alors oui, le premier devoir de tout président américain est de défendre les intérêts d’Israël. Cela est la priorité absolue. Nous comprenons ainsi pourquoi les USA n’ont pas levé le petit doigt pour empêcher la récente épuration éthique du peuple chrétien et martyr arménien agressé par l’Azerbaïdjan et son sinistre dictateur Ilham Aliev ou encore pourquoi ils ont laissé deux millions de chrétiens du Sud Soudan se faire en quelques années massacrer par des groupes de bandits venant du nord musulman contrôlés (et envoyés) par Khartoum. https://www.portesouvertes.fr/informer/analyse/soudan-2-millions-de-chretiens-menaces
Voilà, le monde entier peut périr et tout va bien, «business as usual». Mais quand Israël subit une attaque qui fait 1300 morts (que bien évidemment nous condamnons tous), là, Israël a le droit de mettre les pays voisins à feu et à sang-chrétiens libanais inclus) avec le plein soutien logistique des États-Unis. Imaginons un peu la réaction des chancelleries occidentale si la France avait fait son devoir pour stopper l’agression d’aliev (soutenu par Erdogan) en bombardant Istanbul et Baku ? https://www.youtube.com/watch?v=7gQe5Xf7aXg
Certains nous dirons : « Oui mais Israël c’est la terre biblique et dans l’imaginaire politique, ce pays n’est pas comparable aux autres ». Sans être complètement fausse, cette affirmation n’est pas entièrement satisfaisante. Si le monde entier, l’Allemagne et la France en tête acceptent ce passe-droit israélien, ce n’est pas non plus à cause de la Shoah (sinon nous défendrions aussi les arméniens qui, eux aussi ont connu un génocide), c’est avant tout parce que les gouvernements ont peur de la puissance de frappe américaine. L’Allemagne, encore aujourd’hui, a un réflexe de peur vis-à-vis des États-Unis. Enlevez les armes aux États-Unis et vous verrez Scholz, Macron , der Leyen et clique casser du sucre sur Israël.
Oui, maintenant les choses s’éclaircissent. L’écrasement de l’Irak n’avait pas pour but principal de faire gagner de l’argent aux raffineries américaines, cela est ce que l’on a donné à manger au grand public; non, l’écrasement de l’Irak était une façon anticipée de permettre à Israël plus tard, c’est-à-dire maintenant (d’où le terme de fenêtre d’opportunité historique employé par le gouvernement Israélien) de se conduire comme bon lui semble dans cette région du monde; Oui, l’assassinat de 500000 enfants irakiens, assassinat «qui en valait la peine» selon les mots de Madeleine Albright, affamés par l’embargo imposé par l’Amérique, était une sorte d’action prophylactique.
En effet, si par le truchement des deux invasions «Bush», l’Irak n’avait pas était détruit, alors ce serait aujourd’hui un pays puissant, crédible et doté de l’arme nucléaire, chose qui changerait radicalement les rapports de force au Proche Orient.
Enfin, rappelons que si l’état profond a semé le chaos non seulement en Irak, mais aussi en Syrie et en Libye, c’était pour déclencher des vagues migratoires arabo-musulmanes vers l’occident dont le but est, en mélangeant les religions, de les détruire toutes, toutes sauf le judaïsme sans Christ.
Mais cela est un autre débat.
Jean-Pierre Aussant
Quel message envoient les salves de missiles iraniens à ‘Israël’ ? Volti

vendredi 4 octobre 2024
Analyse, Argent politique et géopolitique, Culture, Défense militaire, Droits et libertés, Économie, Éducation, Histoire, Manipulation, Opinion, Réflexion, Vos alertes-infos, Vous nous avez écrit
Proposé par Amar DJERRAD via Algérie54
Par Daniel Vanhove pour Mondialisation.ca
La récente opération ‘Vraie Promesse II’ de l’Iran à l’encontre de la colonie baptisée ‘Israël’ est-elle le début de la 3è guerre mondiale comme l’assènent de nombreux analystes en géopolitique? A cette question des plus graves qui agite nombre de commentateurs depuis un bon moment, une chose est claire: à ce stade, ce n’est pas la volonté de l’Iran. Les propos du nouveau président Massoud Pezeshkian en témoignent. Et sur une interrogation aussi lourde pour l’avenir de l’humanité, autant écouter les principaux acteurs que les mauvais scenarios de pigistes cherchant à faire le buzz.
Reprenons les choses de manière chronologique. Le 1er avril dernier, comme à son arrogante habitude, le régime terroriste israélien se permettait de bombarder les locaux du Consulat d’Iran à Damas, capitale syrienne, y provoquant une quinzaine de morts, la plupart membres du CGRI iranien. En diplomatie, une telle attaque est considérée comme un acte de guerre.
L’Iran a donc légitimement annoncé qu’il y aurait des représailles, avertissant les Etats-unis qu’un tel acte ne pouvait rester impuni. Ces derniers ont dit comprendre la décision et après concertation avec le régime de Tel-Aviv, ont vivement insisté auprès des autorités iraniennes pour que leurs représailles soient ‘mesurées’.
Après avoir averti 48h avant l’impact tous les pays concernés du survol de leur territoire par des salves de drones et de missiles en direction de l’entité sioniste, l’Iran a donc répondu à cet acte de guerre avec mesure, mais détermination, mi-avril. Dans une opération inédite baptisée ‘True Promise’ (traduite par ‘Promesse Honnête’ ou encore ‘Vraie Promesse’), plus de 300 drones & missiles ont été tirés par l’Iran. Et si plusieurs d’entre eux ont été interceptés par les alliés du régime terroriste israélien – Jordanie, Arabie saoudite, Etats-unis, France,… ainsi que par le ‘Dôme de fer’ israélien – un certain nombre ont atteint leurs cibles, dont une poignée de missiles de précision, à l’inverse de ce qu’ont déclaré les autorités du régime colonial qui dans ces moments cruciaux, imposent systématiquement une censure médiatique afin de dissimuler tant que faire se peut, leur incapacité à empêcher les dégâts causés par de telles actions, malgré leur arsenal des plus sophistiqués et des plus onéreux qui soit.
A son tour, le régime de Tel-Aviv a averti Washington qu’il ne pouvait rester indifférent à ces frappes sur ‘son territoire’ au risque de perdre toute crédibilité de dissuasion à l’avenir, à l’encontre de ses nombreux ennemis. D’autant que le business de la sécurité militaire rapporte des milliards de dollars au régime israélien qui vend son ‘invincibilité’ à tout acheteur potentiel. Les Etats-unis ont comme toujours soutenu leur protégé, mais lui ont également demandé que les représailles soient ‘mesurées’, refusant catégoriquement de se laisser entraîner dans une guerre ouverte contre l’Iran. Les autorités sionistes ont ainsi lancé trois drones tout en exigeant de leurs alliés traditionnels un renforcement sévère de mesures et de sanctions venant s’ajouter à celles en cours depuis des décennies à l’encontre de Téhéran.
Entre-temps, le génocide à Gaza et le nettoyage ethnique en Cisjordanie se poursuivaient, et le soutien du Hezbollah libanais à la résistance palestinienne allait crescendo à mesure que le régime terroriste israélien se permettait des frappes de plus en plus meurtrières sur le Sud-Liban. Au point que des dizaines de milliers de colons aient été contraints de fuir le Nord d’Israël afin de se réfugier à l’intérieur des terres. Sans parler de l’exode massif de colons (près de 500.000 selon certaines sources) rentrant dans les pays dont ils étaient venus pour vivre sur des terres ne leur appartenant pas.
Parallèlement, la pratique des assassinats par les services secrets israéliens (Mossad) de hauts responsables palestiniens, libanais, syriens, irakiens et autres iraniens est courante et date de plusieurs décennies. La liste des têtes ainsi éliminées est accablante. Que ce soit à proximité immédiate ou en pays même lointains, le régime de terreur israélien ne s’embarrasse pas de ces détails. Il assassine où et quand il veut, assuré de son impunité garantie par les Etats-unis et ses alliés européens. Dans cet esprit, et dans l’impossibilité d’arriver à vaincre la résistance palestinienne à Gaza, les responsables sionistes ont décidé d’éliminer le 31 juillet dernier, le chef du bureau politique du Hamas, I. Haniyeh en déplacement sur le sol iranien pour assister à la nomination du nouveau président Massoud Pezeshkian.
Une situation plus qu’embarrassante pour l’Iran qui devait faire face à de nombreuses voix palestiniennes demandant des comptes pour le manque de sécurité ayant permis cet assassinat. Par la voix de son président et celle de l’ayatollah Khamenei, guide suprême de la nation, l’Iran a déclaré que la réponse à cet acte odieux arriverait au moment où les voyous sionistes ne s’y attendraient pas. Mais, deux mois ont passé… faisant douter nombre d’observateurs avisés des affaires internationales. Et pour cause… l’administration US avait monnayé la retenue de la réponse iranienne en échange d’une énième promesse de cessez-le-feu de la part du régime terroriste israélien à Gaza… qui n’est jamais arrivée, évidemment.
Lorsque les autorités iraniennes encore naïves sur les intentions américaines, ont compris le subterfuge – naïveté quelque peu comparable à celle des autorités russes dans les promesses occidentales des Accords de Minsk à propos de l’Ukraine – le président réformateur Pezeshkian a déclaré que les Etats-unis avaient menti. Et que la réponse iranienne aux nombreux crimes commis par l’entité sioniste seraient assurément exercée par une opération plus douloureuse que celle de ‘True Promise’ de mi-avril.
Il y a quelques jours, après des frappes dévastatrices du Hezbollah sur plusieurs colonies, sur des positions de l’armée israélienne dans le Nord de la Palestine, ainsi que sur leurs positions dans le Golan syrien, l’abject régime d’apartheid décidait de l’usage d’appareils électroniques piégés pour éliminer un maximum de personnes liées au Hezbollah, faisant au passage un carnage parmi les civils libanais innocents. Pratique interdite par le Droit international ainsi que par les Conventions en temps de guerre. Puis, comme dans une accélération des évènements, était décidé l’élimination de leur ennemi juré de longue date en la personne de Sayyed Hassan Nasrallah, avec à la clé, des centaines de victimes civiles. Dans la foulée, profitant du moment de sidération causé par ce crime barbare de la plus haute personnalité du Hezbollah, l’armée israélienne tentait une incursion terrestre du Liban, décrétant que leur frontière était la rivière Litani, plus au Nord.
Enivré de leur réussite apparente, le régime d’apartheid poussa même ses bombardements jusqu’à la capitale syrienne, Damas, dans l’espoir peut-être d’éliminer un autre résistant de longue date à leur régime de terreur en la personne du président Bachar al-Assad, mais en vain. Le plan sordide de Netanyahu et sa clique de fascistes d’extrême-droite, du ‘Grand Israël’, a dû miroiter un bref instant à leurs yeux, pensant qu’ils avaient désormais fait le plus gros du boulot en éliminant au passage une quinzaine de hauts dirigeants du Hezbollah… dont les héritiers annonçaient non seulement la vengeance pour leurs camarades assassinés, mais aussi une relève assurée et une résistance plus déterminée que jamais, galvanisée par ces crimes odieux.
Enfin, la décision des Gardiens de la Révolution islamique de passer à la ‘True Promise II’ est tombée. L’armée iranienne a précisé que sa vague de missiles ne visait que des installations militaires et de renseignement israéliennes, constituant selon elle des cibles légitimes, frappées en riposte des bombardements israéliens quant à eux indiscriminés. Aucun site civil ne figurait parmi les cibles de l’Iran, a souligné le général Nasirzadeh, ajoutant que trois bases militaires et une base de renseignement et d’espionnage du régime israélien avaient été touchées. Parmi les principales cibles figuraient la base aérienne ‘Tel Nof’ près de Tel-Aviv, la base aérienne ‘Nevatim’ qui abrite des avions de combat F-35, la base aérienne ‘Ramon’ et la base aérienne ‘Hatzerim’. En face, après avoir bombardé la plupart des hôpitaux et des établissements scolaires à Gaza, y compris ceux de l’UNRWA, après avoir détruit un maximum d’infrastructures civiles y compris des réfugiés dans les tentes, après avoir détruit mosquées et églises, et après un bilan humain qui se chiffrera sans doute à plusieurs centaines de milliers de victimes dont une majorité de femmes et d’enfants, l’armée ‘la plus abjecte du monde’ vient encore de bombarder un orphelinat. Démontrant par-là au monde entier, sa force contre les faibles mais sa faiblesse contre les forts. Aucun doute à désigner qui appartient au camp de la terreur, et qui s’en tient aux règles établies par les principes du Droit humanitaire international.
Si pour les autorités iraniennes l’on n’est donc pas dans la 3è guerre mondiale annoncée, ‘True Promise II’ n’est strictement que le droit de l’Iran à se défendre contre les innombrables crimes du régime sioniste restés impunis. Mais, en cas de réponse de ce dernier, le risque d’assister alors à son anéantissement est garanti, selon ces mêmes autorités qui en ont averti ‘Israël’ et les principaux complices de ce régime criminel.
La tension dans la région est inédite. Le régime terroriste israélien n’a jamais été aussi menacé et lutte pour maintenir son droit à détruire tout ce qu’il entend. Et ses alliés le savent pertinemment. Aucune solution ne sera trouvée par une nouvelle escalade de la force dévastatrice en cours, malgré les déclarations tonitruantes des génocidaires sionistes lançant qu’’Israël’ pouvait frapper n’importe qui, n’importe quand et n’importe où. Le régime terroriste israélien devra tôt ou tard se plier au Droit international à moins de disparaître, et ses plus proches alliés devraient lui indiquer que plus tôt sera le mieux. Le droit des Palestiniens devra être enfin reconnu et respecté. La plus grande partie du monde rejette désormais toute entreprise coloniale et toute hégémonie opérant par la force.
Les puissances occidentales devraient en prendre conscience et revoir leur copie, au lieu de persister dans leur soutien à cette idéologie sioniste mortifère qui risque d’être suicidaire pour l’ensemble des peuples. Sans aborder la question d’un Droit international qui ne s’en relèverait pas, liquidé comme tout le reste et ouvrant la porte à un monde des plus violents et des plus brutaux. Alors, véritable enfer sur terre, de tous contre tous.
Daniel Vanhove –
Daniel Vanhove, France / Belgique : observateur civil en Palestine 2001 – 2004. Il est l’auteur de plusieurs livres : co-auteur de « Retour de Palestine », 2002 – Ed. Vista ; « Si vous détruisez nos maisons, vous ne détruirez pas nos âmes », 2004 (Préface de Ilan Halevi – Ed. M. Pietteur) ; co-concepteur du DVD « Au bord de la mort, nous cultivons l’espoir », Témoignages in situ accompagnant le livre, La Démocratie Mensonge, 2008 – Ed. Marco Pietteur – coll. Oser Dire. Administrateur du blog Mouvement Citoyen Palestine (MCP). Il est associé de recherche du CRM (Centre de recherche sur la Mondialisation).
La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Daniel Vanhove, Mondialisation.ca, 2024
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Guerre, Israël/Iran, moyen orient, Palestine, vers l’embrasement ?.
Signet.
La guerre contre un ennemi entrainé, surarmé, motivé, fanatisé, sur son terrain occasionne des pertes.
Je ne crois pas que ce soit une surprise pour personne, et en tout cas par pour l’armée israélienne.
Cet article semble induire que l’état-major israélien serait naïf, presque Bisounours, et s’imaginait faire cette guerre sans perte. C’est de la mauvaise propagande.
Connaît-on les pertes du Hezbollah en comparaison ?
L’auteur souhaite-t-il la victoire du Hezbollah ?
Oublie-t-il que cette milice a été entrainée par d’ancien nazis dans ses débuts, qu’elle impose sa loi au reste du Liban, qu’elle bombarde le nord d’Israël depuis un an, qu’elle proclame son désir d’exterminer la population juive, qu’elle a commis un attentat qui a tué 58 de nos soldats en poste au Liban pour secourir la population, qu’elle est l’ennemie de la foi chrétienne (après samedi, dimanche) ?
Israël a une politique odieuse en Cisjordanie, inacceptable envers les chrétiens arméniens, est pétri d’orgueil de se croire le peuple élu.
J’en déduis qu’il faut se méfier d’une lecture trop directe de l’ancien testament dont bien des textes sont en réalité d’origine païenne. Par exemple la campagne d’extermination raconté dans le livre de Josué n’a rien de chrétienne, n’est pas inspirée par le Dieu de Jésus Christ. Ce sont des textes assyriens adaptés par les rabins au retour de l’exil à Babylone pour affermir leur prétention à posséder la Palestine.
Mais Israël ne va pas nous envahir pour nous convertir de force au talmud !
Le Hezbollah est dangereux, violent, porteur d’une idéologie de haine et de prédation
Le combattre est d’autant plus nécessaire.
ALLONS PLUS LOIN, BEAUCOUP PLUS LOIN
– Le « Lien » à Dieu est atopique est transcendant comme le Christ lui-même le dit, sans hasard, à la Samaritaine :
« … l’heure vient où ce n’est ni sur cette montagne, ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas, nous adorons ce que nous connaissons (adjonction supprimée). Mais l’heure vient, et c’est maintenant où les véritables adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, oui car le Père cherche de tels adorateurs. Dieu est esptit et ceux qui l’adorent doivent l’adorer en esprit et vérité. » Jean IV 21-24
Penser donc à un certain danger des pèlerinages où la Source est confondue avec des lieux géographiques et donc à la nécessité de revenir à l’Unique Source unifiante d’Inception[1] . Ce qui est possible en se rendant ou non sur les lieux sacrés. N’est-il pas remarquable que des Poètes[2] qui ne se sont jamais rendus sur des lieux sacrés ou bien comme l’immense Chateaubriand s’y sont certes rendus mais plus fortement en poètes qu’en touristes pèlerins, ne les décrivant pas nous les font EPROUVER[3].
C. Alors n’est-il pas évident que si une politique[4] peut être tirée des Ecritures ce n’est certainement pas des dits du Christ que cela est possible mais bien des seuls textes vétérotestamentaires (soigneusement coordonnés) et surtout revisités par le Droit Romain. Le passage s’effectue par Justinien et son Codex, avec son entête, si désopilante « Il y a nous et il y a les fous » et l’arrangement des « Discordances concordantes », du Décret de Gratien… d’où sont manufacturées, en toute tranquillité, les commentaires des Saintes Ecritures par des Autorités catholiques puis protestantes pour finir en géopolitique mondialiste.
Ne portons-nous pas aujourd’hui, dans la Détresse, le poids de nos prétentions à l’universel ?
Corps du Texte (Programmatique)
« Long est le temps de détresse de la nuit du monde. Celle-ci doit d’abord, longuement, accéder à son propre milieu. Au milieu de cette nuit, la détresse du temps est la plus grande. Alors, l’époque indigente ne ressent même plus son indigence. Cette incapacité, par laquelle l’indigence même de la détresse tombe dans l’oubli, voilà bien la détresse elle-même de ce temps. Ce qui achève de rendre l’indigence opaque, c’est qu’elle n’apparait plus que comme besoin demandant à être satisfait[5] ».
A – Sur quelques modes d’interprétations rafraîchissantes pour la Foi
Les travaux de Marcel JOUSSE[6] :
Un rythme mélodique de la Prière pour permettre l’Harmonie afin que le souffle (Respiration) puisse laisser advenir la Parole. Cependant les travaux de Jousse présentent un danger celui de l’enfermement géographique et ethnique de la Parole. Ce que nous retrouvons par ailleurs dans la fort belle traduction (que je préfère à toutes les autres traductions récentes et bien sûr à l’abjecte T.O.B) de la Bible par André Chouraqui inspirée par Jousse : enfermement de la Parole dans un espace géographique définit par (et non l’inverse) les langues sémitiques – langues désertiques – où s’inscrit le Coran comme retour au Dieu 1 = 1 de pure extériorité : la base du Judaïsme.
Notons encore que l’extériorité pure du Dieu de l’A.T (prononcé « athée » ?) et de l’insistance sur la lettre – forme et formulisme – la « coranisation » du texte s’est effectuée, a opéré, hélas une mutation des contenus du N.T, dès l’instant où le droit romain s’est emparé des Paroles du Christ qui ne contiennent pas même allusion à la possibilité d’un tel « légalisme »
Une autre approche pratique : l’application de la Sémantique Structurale de A.J Greimas à l’étude de l’Evangile[7]. Repris par la Foi de tels travaux permettent d’éviter le dangereux recours à « la lettre[8] » qui a favorisé et favorise toujours l’émergence de nouveaux pharisiens. Or c’est l’esprit même des Paroles du Christ que de dénoncer les pharisiens c.-à-d. l’hypocrisie[9] à savoir là où forme et apparence font effets et écrans à la Vérité, à son Découvrement. Le « Devoir être » comme tel suppose que l’être est à venir, donc n’est pas etc.
B – La Messe Traditionnelle : Fontaine de Jouvence
Plutôt que de Foi, trop proche de « croyance » parlons, et vivons en Confiance. En effet on peut croire à n’importe quoi : tout ce qui se présente comme émanent de sujets « supposés savoir », experts (ex-pères) spécialistes. Ainsi nous le voyons et le verrons hélas encore, ON croit au Virus, parce que « fait » de «science » etc. mais plus en la Vérité : d’ailleurs, désormais il n’y a que des vérités, des vérités changeantes lorsque ce ne sont pas de simples « états émotionnels » qui sont pris pour vérités témoins ou faits.
Le Fou, Marseillais, Antonin Artaud auteur du Théâtre son Double et la Peste[10] martelait au théâtre Sarah Bernard, à Paris, en 1945 ( ?) cette vérité blessante pour les âmes faussement sensibles, les Animaux Raisonnables :
« – Je ne délire pas
je ne suis pas fou
je vous dis qu’on a réinventé les microbes afin
d’imposer une nouvelle idée de dieu [11]»
Plutôt que de Foi parler de Confiance (ou Fiançailles, Fiancé(e)s de Dieu) : Confiance et non croyances – superstitions – ce sont ces dernières qui sont à la base des messes noires simulacres de la messe plutôt qu’inversion pure et simple[12]. Simulacres qui reposent dans le fantasme des journalistes et autres spécialistes sur la gnose, en fait la basse gnose, sur un le « coïts » naturel ou contre nature. Ce n’est cependant pas l’essentiel pour que « fonctionne » les rites de la Main Gauche, ils sont , en effet appelés par la négligence de certains prêtres, une négligence encouragée par Vat d’eux, réduisant la pratique religieuse au social, accentuant ainsi, une caractéristique de ce Temps de Détresse, « Le Dieu (le Surnaturel) qui manque ».
Pour bien saisir cette défaillance il suffit de recueillir les critiques principales faites aux catholiques à travers le temps linéaire (dit historique) pour le comprendre.
Cependant la clef tient dans le geste le plus démonstratif celui du rejet de la compréhension « inception » de Phusis (qui est même chez Aristote bien plus que la Natura des philosophes juristes latins) et la désignation, condamnation de toute pratique partant de la compréhension (inception) de Phusis comme étant de la « sorcellerie[13] » purement et simplement.
Ce Principe Anti-Physis est toujours très actif, opère toujours au cœur des christianismes et dans les catéchismes ordinaires par la référence insistante à la médecine moderne (leurs ralliement à la médecine officielle et particulièrement à la biologie) comme garant de toute vérité SUR le Körper (le corps qu’on a vs. le corps que nous sommes – Leib en Allemand, mot proche de Leben, Liebe, Leid et Lied : Amour, Vraie Vie, Souffrance et Chant – Körper, Corpse, Cadavre ou Ecorché et tout ce qui fait de l’âme, de la conscience, et de l’esprit etc. de pures fictions sauf pour quelques anecdotiques miracles ou OBE.
Le discours médical garant nous le voyons opérer aujourd’hui plus que jamais avec la même arrogance que les églises ont montrée, et ce et le plus souvent de la manière la plus perverse, envers nos médecines régionales, la connaissance des Simples, les Médecines Chinoises et Indiennes[14] qui contrairement à la médecine occidentale sont conduites par Un Principe et non par l’empirisme, les tâtonnements de « notre » méthode expérimentale (fut-elle quantique ou on ne sait trop quoi) s’appuyant sur la méthode de Descartes (déjà contenu dans la procédure analytique aristotélicienne !).
Mais ce qui frappe le plus c’est la permanence du manichéisme ordinaire[15] cette curieuse absence d’Ethos (donation de Séjour à l’Anthropos en son Propre) en jouant des catégories de bien et de mal sans autre formalité qu’un Devoir être abstrait et ce sans, bien sûr sans que comme Kant (le détesté Kant) tentant – et réussissant d’ailleurs à travers les 3 Critiques – de donner une fondation ontologique à ce qui sans cette fondation demeurent des catégories, vides. Fondation donnée par la Constitution de l’Existant, sa finitude. Etc.
Jeux de catégoriels sans fondation voilà ce qui est à la clef des critiques du christianisme, qui laissent, qui ont laissé intouché la personne du Christ. La mort de dieu laisse intouchée son « essence ». elles n’accusent que l’extériorité d’un Jugement de « Dieu ». C’est seulement la théologie (scolastique) qui est visée.
Il n’y a de messes noires[16] que parce que l’extériorité d’un Dieu (Judaïsme) s’affirme alors que le Christ parle ni d’un lieu purement extérieur (social, espace public ou transcendant abstrait) ni d’une pure intériorité (espace privé, vie intérieure sans lien etc.) . Le Christ est une évidence qui n’a pas à être démontrée. Les dites démonstrations de l’existence de Dieu sont à y regarder de près qu’un apprêt de sophiste. Qu’est-ce après tout qu’un syllogisme sinon un « pouvoir » jouissif du dire pour dire – donc le dire Rien ?
Le Dieu Vivant est Trine et cela suffit pour ne pas tomber dans la représentation des 3 hypostases en procession et manquer l’Amour qui lie les 3, les meut : le filioque latin signifie bien qu’il n’y a ni 3 séparées ni possibilité de retour sur le plus dangereux 1 au Miroir : 1 = 1 qui agite le mortifère Islam.
Le Dieu Vivant opère par la Sainte Messe (et c’est là que s’évanouit la nécessité du recours aux thomismes en temps de Détresse. Et par où je commencerais si je devais donner une conférence autour de la question : comment parler de Dieu de manière tel que la conversion etc.
[1] Qui n’est pas la priorité des langues sémites phonétiquement (et grammaticalement) pauvres etc.
[2] Note : Poète au sens fort d’une Mission : presque aucun de nos poètes français, le plus souvent trop imbus de formes ne parviennent à dire autre chose que ce que la forme ronronne. Peut-être avons-nous dû attendre René Char pour que l’Epreuve hautement poétique du « Dieu qui manque » en cette Epoque de détresse » pour que la langue française en soit touchée. Est-ce la raison pour laquelle ici en Provence, son Natal, nous l’ignorons hautement …?
[3] c’est seulement à l’Epreuve du Sacré qu’il nous est possible de répondre à l’Appel du Dieu Vivant etc.
[4] – au sens le moins Grec possible, c.-à-d. sans que Pôle et Etoile Polaire avec l’Arc et la Lyre, le couple Artémis – Apollon puisse accorder Séjour & Orientation : la connaissance des Astres étant gnose, hérésie etc. Cf. Gratien « Cultura est … » et la sinistre bulle plusieurs siècle après de 1484 etc.
[5] M. Heidegger : Pourquoi des poètes ? Chemins, p.335 (Edition de poche)
[6] Marcel Jousse, l’Anthropologie du Geste, Collection Voies Ouvertes, Gallimard, 1974.
[7] Atelier de chercheurs Urbino Centre International de Linguistique & de Sémiologie1971 .
[8] On oublie la lecture à 4 niveaux qui permet remonter du « matériel » au spirituel etc. Voir, mon Tableau Herméneutique, in « Pour une nouvelle « monadologie »
[9] Une analyse phénoménologique de l’hypocrisie est donnée – en esquisse – dans le très beau livre de Michel Henry, dernier philosophe, penseur d’en France, dans son opus posthumum, Les Paroles du Christ, Editions du Seul, 2002.
[10] Titre inexact mais pour la circonstance particulière il s’impose : le 300ième Anniversaire de la Peste de Marseille. Manière de donner à l’œuvre d’Antonin le titre, la fonction de Fou du Roi (manquant) car sans hasard l’atmosphère et le gout de ce Temps sont marqués par l’apparition, la sortie du chapeau des bons docteurs MENGELE – O.M.S et de cette bioéthique issue du brigandage du Droit – apparition diablesque du CO-VIDE.
[11] A. Artaud « Pour en finir avec le jugement de dieu » qui loin d’être un rejet de Dieu était préparé un retour sur les « Révélations de l’Être ». A noter que le texte ou livret de l’intervention cruellement théâtrale s’ouvrait par ceci : « J’ai appris hier… l’une des pratiques officielles les plus sensationnelles des écoles publiques américaines et qui font sans doute que ce pays se croit à la pointe du progrès. Il paraît que (…) aurait lieu l’épreuve dite de la liqueur séminale ou du sperme (…) afin de l’insérer dans un bocal et de le tenir prêt à toutes les tentatives de fécondation artificielle qui pourrait ensuite avoir lieu … ». messieurs les soudainement effrayés par le « transhumanisme » laissez-moi rire. Vous étiez prévenu.
[12] Et aujourd’hui, pourquoi pas à la place du « Tu es Petrus » bien mal venu au cœur de la Messe de St Pie V, un « Tu es Diabolus ?
[13] Je m’étonne ainsi que Hildegarde de Bingen n’ai pas été conduite au bûcher pour ses connaissances de médecines reposant sur bien autre chose que l’empirisme des catalogues, et provenant de l’Orient (Orientation). Mais d’une certaine manière, sa canonisation par l’incertain Ratzinger ayant favoriser un commerce et une dénaturation exemplaire des Œuvres d’Hildegarde n’auront-ils pas favoriser la nouvelle inquisition scientiste ?
[14] Note : la lecture de « La Philosophie de la Médecine d’Extrême Orient : le Livre du Jugement Suprême » de Nyoiti Sakurazawa, le scientisme d’un Alexis Carel, son « Homme cet inconnu » montre combien nous nous sommes tenus, au nom de cette incompréhension de ce qu’est Phusis (que nous appelons nature – objet à maitriser ou à corriger selon nos souhaits les plus aberrants jusqu’à dans cette dangereuse errance d’une écologie, Sans Foyer et sans Logos.
[15] « Animus, Anima, Mens, Spiritus et Ratio. De ce bel ensemble ontologique la barbarie Franck et Saxonne, qui a formé nos langues, ne retint que le précepte de théologie grossier et puéril qui attribue à l’homme deux principes : l’un matériel l’autre immatériel (…) » Note de Grillot de Givry, Œuvres de Paracelse. .
[16] En fait il n’y a pas de différence comme le remarque Artaud dans le texte plus haut cité.
Qui sème le vent, récolte la tempête!
Et la tempête anti-Israël se lève!