« Nous proclamons solennellement que nous poursuivrons notre action pour le retour de notre Sahara dans le cadre du respect de nos droits historiques et conformément à la volonté de ses populations. » Mohammed V, roi du Maroc.

Avec la question du « Sahara occidental » nous sommes en présence de plusieurs concepts et réalités à la fois géographiques, humaines, historiques, juridiques et politiques. Cette question du « Sahara occidental » ne peut être comprise que si l’on a à esprit la spécificité institutionnelle du Maroc dont l’histoire s’inscrit à la fois dans une longue durée de douze siècles et dans les immensités géographiques de l’espace saharo-méditerranéen.

« Dans un livre explosif, Bernard Lugan, historien et spécialiste reconnu de l’Afrique, explique la question du Sahara occidental aux nuls »

Durant la période coloniale le Maroc fut territorialement amputé, à la fois à l’Est, et au Sud :

  • – A l’Est, la France rattacha à l’Algérie les provinces marocaines du Touat, de la Saoura, du Tidikelt, du Gourara et la région de Tindouf.
  • – Au Sud, l’Espagne occupa les provinces marocaines de la Saquia el Hamra et de l’Oued ad Dahab dont elle fit la colonie du Sahara espagnol (le Sahara occidental).

En 1956 quand il recouvrit son indépendance, l’Etat marocain millénaire fut contraint d’entériner la perte de ses provinces de l’Est et d’accepter leur rattachement à l’Algérie, Etat créé en 1962 par le colonisateur français. Une Algérie qui, s’affirmant l’héritière de la France, refusa toute restitution territoriale au Maroc.

Plus encore, en 1975, au moment de la décolonisation du « Sahara espagnol », l’Algérie chercha à faire de cette région historiquement marocaine un « Etat sahraoui », pseudopode qui lui aurait permis de s’ouvrir sur l’océan atlantique.

L’explication de l’artificielle question du « Sahara occidental » est que, enclavée dans une Méditerranée fermée par le détroit de Gibraltar, l’Algérie a inventé la fiction d’un « Etat sahraoui » vassal dont la création lui aurait permis de disposer d’une ouverture sur le grand large atlantique.

Qu’est-ce que le “Sahara occidental”, territoire dont le statut empoisonne les relations entre le Maroc et l’Algérie, et entretient un foyer de division du Maghreb ? La réponse est donnée dans ce livre à travers plusieurs questions :

  • Y eut-il dans le passé un Etat du nom de “Sahara occidental” ?
  • Existe-t-il un “peuple sahraoui” ?
  • Le Maroc est-il fondé à soutenir qu’avant la colonisation, le “Sahara occidental” était marocain ?
  • “Etat démembré par la colonisation” le Maroc ne devait-il pas, après les indépendances, être reconstitué dans ses frontières précoloniales, selon la Résolution N°1514 de l’ONU en date du 14 décembre 1960 ?
  • Pourquoi l’Algérie demande-t-elle l’indépendance du “Sahara occidental” ?
  • Le plan d’autonomie proposé par le Maroc est-il la solution au conflit du “Sahara occidental” ?

A la différence de l’Algérie, le Maroc n’est pas une création coloniale. Bernard Lugan rappelle que le Maroc est né aux VIII°ème – IX°ème siècles de l’ère chrétienne, sous la dynastie des Idrissides. En 987, quand Hugues Capet, le premier souverain capétien, monte sur le trône de France, l’État marocain a déjà deux siècles d’existence ».

Un livre passionnant qui remet l’histoire à l’endroit, avec clarté.

Plus d’informations, vidéos et sommaire détaillé sur LIVRES EN FAMILLE 

Le Sahara Occidental en 10 questions, 108 p. Bernard Lugan, Editions Ellipses, 26 €.

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Les commentaires sont fermés

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est en vente sur MCP.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !