Le « chemin synodal » allemand associant religieux et laïcs qui s’est ouvert le premier dimanche de l’Avent, devrait prôner une ouverture en faveur de l’homosexualité.

Le cardinal Reinhard Marx, prélat très actif dans l’innovation doctrinale, membre du conseil restreint de la Curie, le C8, et proche du pape François, qui vient d‘ailleurs de le nommer à la tête de la spending review (l’examen des dépenses) du Vatican, tient les rênes de ce Synode interne à l’Église d’Allemagne. Un Synode qui par les thèmes abordés et la direction nettement progressiste annoncée fait déjà parler de lui. Et même si Rome, par le biais du cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les Évêques, a timidement mis quelques restrictions, en rappelant que certaines décisions ne peuvent être prises que par toute l’Église, il n’y a pas vraiment d’affrontement, et les clercs teutoniques peuvent être assurés d’avoir les coudées franches. La famille théologique progressiste d’outre-Rhin entretient en effet de parfaits rapports avec El papa d’outre-Atlantique. Le cardinal Kasper reste une référence centrale pour Jorge Bergoglio.

Marx et ses amis militent depuis longtemps pour la laïcisation de la gestion paroissiale, pour l’inter-communion entre protestants et chrétiens-catholiques, pour une reconnaissance des mœurs homosexuelles comme normales, pour une remise en cause du célibat sacerdotal et pour une extension du ministère ecclésial aux femmes. Des diaconesses aux sacrements célébrés par les laïcs, en passant par la bénédiction des duos d’invertis, certains évêques allemands y travaillent.

Déjà la Conférence épiscopale d’Allemagne, souligne Lifesitenews, a considéré l’homosexualité, afin d’en dédouaner sa pratique, comme « une forme de prédisposition sexuelle » parmi d’autres, « aussi normale que l’hétérosexualité » et a spécifié « qu’aucune attirance sexuelle ne devrait être modifiée »  ! Sur les bases d’Amoris Laetitia, deux prélats allemands ont redimensionné l’adultère en enseignant que « les relations sexuelles après un divorce ne sont ni gravement coupables ni un obstacle à la réception de la sainte communion ».

L’Église d’Allemagne est indubitablement une des plus néo-modernistes et néo-protestantes du monde conciliaire, avec une influence sur le reste de l’Église officielle qui ne faiblit pas : 50 ans après le concile Vatican II, le Rhin continue à se jeter dans le Tibre…

Francesca de Villasmundo

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