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Le Pape Léon XIV avec des représentants d'autres Églises et communautés ecclésiales et d'autres religions
Le Pape Léon XIV avec des représentants d’autres Églises et communautés ecclésiales et d’autres religions

Léon XIV a reçu en audience, le jour suivant « l’inauguration de son Pontificat », les représentants des autres Églises et Communautés ecclésiales et des autres religions. Et a promu comme l’unique voie, le chemin de Fratelli tutti à la suite de François et du dialogue inter-religieux à la suite de Vatican II.

Léon XIV aux représentants des autres Églises et Communautés ecclésiales et des autres religions : le dialogue inter-religieux et la fraternité universelle

La grande question que l’on se pose ces jours-ci : que sera le pontificat de Léon XIV ? Une suite, plus policée, de l’ultra- progressisme bergoglien ? Un retour au tardif conservatisme ratzingérien ? Un peu des deux ?

La première audience accordée par Léon XIV, à peine terminée « la célébration inaugurale de mon ministère d’Évêque de Rome et de Successeur de Pierre » hier dimanche 18 mai 2025, donne quelques indications.

Ce matin, lundi 19 mai, le nouveau Pontife a reçu les représentants des autres Églises et Communautés ecclésiales et des autres religions en audience pendant laquelle il a énoncé ses priorités : le dialogue inter-religieux avec une pointe écolo-compatible, sur le chemin de Fratelli Tutti, à la suite de François, qui lui-même cheminait sur les décrets de Vatican II, Assise, et tutto quanto.

Le Pape Léon XIV avec un membre de la délégation juive
Le Pape Léon XIV avec un membre de la délégation juive

Avec Léon XIV, le relativisme religieux reste à l’honneur

Venus hier au Vatican pour participer à la messe qui a marqué le début solennel de son pontificat, tous les représentants de ces sectes protestantes et fausses religions ont été réconfortés : avec Léon XIV, rien ne change sous le soleil de la Rome conciliaire, néo-protestante et néo-moderniste. De Vérité immuable, de l’Unique Vérité, de la Seule Arche du Salut qu’est l’Eglise catholique, il n’en est point question. D’ailleurs du Christ lui-même il n’en est pas question, Il n’est cité qu’une seule fois dans le discours de Léon XIV, et encore c’est dans une citation de Saint Augustin.

Comme ses prédécesseurs conciliaires, Léon XIV a insisté pour promouvoir la grande erreur de Vatican II, le relativisme religieux : toutes les religions se valent, toutes sont un chemin de ‘salut’, puisque « chacune des communautés représentées ici apporte sa propre contribution de sagesse, de compassion et d’engagement au bien de l’humanité et à la protection de notre maison commune ». Peut-il y avoir un bien pour l’humanité dans une fausse religion ? La Tradition dit « non », l’église conciliaire dit « oui ». Et que dire de cette référence bergoglienne à la « Maison commune » écolo-compatible et néo-païenne.

Continuant à surfer sur cette doxa inter-religieuse, la recherche de la « Fraternité universelle » en s’appuyant sur les bases jetées par François et dont le fondement n’est pas catholique mais maçon a été le centre de l’allocution :

« L’un des points forts du Pontificat du Pape François a été celui de la fraternité universelle. Sur ce point, le Saint-Esprit l’a vraiment « poussé » à faire avancer à grands pas les ouvertures et les initiatives déjà entreprises par les Papes précédents, surtout à partir de Saint Jean XXIII ».

Le Pape Léon XIV  salue un représentant musulman
Le Pape Léon XIV salue un représentant musulman

François et Fratelli Tutti sont la boussole à suivre

On peut noter, outre la louange de François, une pointe de « révisionnisme » historique : nous aimerions en effet savoir quand et où les Pontifes précédents Jean XXIII, qui luttèrent pourtant énergiquement contre ce modernisme doctrinal qui a pris le pouvoir à Vatican II, ont entrepris des « ouvertures » et des « initiatives » œcuméniques, inter-religieuses, pour atteindre cette fameuse « fraternité universelle » sans Dieu mais avec tous les dieux ? Nous conseillons à nos lecteurs, pour saisir le fourvoiement de cette affirmation, le livre Coup d’État dans l’Église de Don Mancinella qui retrace le combat des papes d’avant Vatican II contre ce relativisme et cet indifférentisme religieux.

On dit également le pape Léon XIV plus « spirituel » que François. Peut-être bien mais si sa spiritualité réside à nous faire croire que le Saint Esprit a « poussé » François et son Fratelli Tutti, alors nous déduirons que sa spiritualité est plus dangereuse tellement cette encyclique bergoglienne est aux antipodes de la doctrine catholique mais une avancée majeure « vers ce pluralisme religieux » visant à instaurer une seule religion mondiale qui, en résumé, est une négation de l’unicité de la Vérité catholique. La suite de l’allocution est une ode à ce pluralisme religieux.

Le Pape Léon XIV avec quelques bouddhistes
Le Pape Léon XIV avec quelques bouddhistes

Léon XIV et son intention de poursuivre l’engagement du Pape François pour la synodalité et l’œcuménisme

François et son orientation synodale et œcuménique constituent également la boussole de Léon XIV, en témoignent ces paroles :

« Conscient, en outre, que la synodalité et l’œcuménisme sont étroitement liés, je tiens à assurer mon intention de poursuivre l’engagement du Pape François à promouvoir le caractère synodal de l’Église catholique et à développer des formes nouvelles et concrètes pour une synodalité toujours plus intense dans le domaine œcuménique ».

De même que Nostra Aetate, -mais cela nous le savions déjà, dès le 8 mai-, et que la recherche d’une « paix » universelle par le syncrétisme religieux.

Son apparition à la Loggia de Saint Pierre le jour de son élection revêtu d’ornements plus traditionnels, ses paroles en latin, le Regina Coeli chanté au balcon, la messe Novus Ordo en latin, pouvait faire espérer certains à un retour à la Tradition. Trompeuses espérances, car la Tradition ne se limite pas à un extérieur mais est une doctrine, la doctrine immuable de l’Église catholique, dont cette allocation léonine s’éloigne de façon impressionnante dans l’ensemble comme dans le détail.

Francesca de Villasmundo

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