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"Les Bruns méprisent les Noirs comme une race inférieure"

Du 28 juillet 1949 au 2 février 1950, André Franquin publie dans le journal Spirou des aventures de Fantasio et Spirou sur l’île de Lilipanga dont l’empereur Hubert Ier cherche à mettre fin à la guerre civile qui oppose deux ethnies, les Lilipangus bruns de peau et les Lilipangués noirs. Le roi de Lilipanga explique à Spirou et Fantasio : « Bien que les deux tribus parlent la même langue et observent pas mal de traditions communes, les Bruns méprisent les Noirs comme une race inférieure… »

Cette scène étonnante n’est pas une fantaisie scénaristique de Franquin. C’est l’adaptation d’une réalité observée lors de son voyage aux Etats-Unis.

Black, Brown and Beige

Dans les années 1930-1950, il existait une ségrégation dont on ne parle plus. Les Noirs de certains Etats pratiquaient entre eux une ségrégation selon la couleur de peau. Le pianiste et compositeur de jazz Duke Ellington présenta au Carnegie Hall le 23 janvier 1943 sa suite Black, Brown and Beige (Noir, Marron et Beige), avec l’intention de « raconter les expériences des races de couleur en Amérique dans l’idiome syncopé ». Le titre de son œuvre fait allusion à la différence de couleurs de peau – et de considération – des Afro-Américains entre eux.

Dans son roman policier Rhapsodie pour les anges noirs, Terry Stewart raconte également cette réalité : « Ollie entra au Capricorne, s’approcha du bar surpeuplé (…) Comme d’habitude, les Noirs étaient groupés ensemble ; les Noirs moins noirs formaient un autre clan et, noblesse de couleur, les Noirs clairs pontifiaient aux meilleures places ».

Au fait, est-ce vraiment disparu ?

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1 Commentaire
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Hugues
Hugues
il y a 4 années

Quand on assassine les innocents dans le ventre de leur mère ,
liquider un pourri me semble être un acte raisonnable .
N’en déplaise à  » Bergoglio l’apostat  » .

FRANCOISE GIRAUD
FRANCOISE GIRAUD
il y a 4 années
Répondre  Hugues

Parfaitement d’accord ! j’ajoute que personnellement, je suis pour la suppression de la peine de mort pour tous y compris et surtout pour les victimes……..

Hugues
Hugues
il y a 4 années
Répondre  FRANCOISE GIRAUD

Le vrai péché s’élève à un tel degré que nous ne pouvons absolument pas soupçonner son existence. Il est comme la note la plus basse de l’orgue : si profonde que nul ne l’entend.

http://www.heresie.com/enfer.htm

Christian
Christian
il y a 4 années
Répondre  Hugues

Il faudrait se souvenir que la justice n’agit pas comme les criminels. Pourquoi ne pas violer les violeurs tant que vous y êtes ? Et si quelqu’un tue un enfant, vous allez réclamer comme au moyen âge qu’on tue l’enfant du criminel ? Le but de la justice n’est pas la vengeance qu’exige l’aveugle passion mais le droit qu’exige la raison, ce qui implique d’une part qu’on reste conscient que des erreurs judiciaires sont possibles et qu’il faut donc éviter de commettre soi-même l’irréparable. D’autre part s’il n’y a pas de doute au sujet de l’auteur avéré d’un crime, il faut qu’il puisse répondre de ses actes et tenter autant que possible de réparer les torts qu’il a fait subir à la société. Un mort ne peut rien expliquer ni tenter de réparer.