Ce livre a une histoire, je laisse Alain Sanders vous en parler. Il en a été un soutien précieux, après l’idée proposée de Jean Raspail. Brigitte s’est en effet mise au travail et ce roman vous emporte, comme une bannière de chrétienté qui claque au vent.
Extraits de la préface d’Alain Sanders : « Ce n’est pas sans émotion que j’ai lu – dévoré serait plus juste – Les Derniers Croisés de Brigitte Lundi. Nous lui devions déjà un roman très roboratif, L’Aube de Jéricho, roman qui avait enchanté Jean Raspail : « C’est un livre tout à fait épatant ! »
De l’émotion car j’ai encore, dans le cœur, la voix de Raspail un jour que Brigitte et moi « bivouaquions » avec lui. Il nous suggéra un thème de roman qui lui trottait dans la tête. Il nous l’exposa. Avec chaleur. Pour conclure : « Voilà l’idée… Je vous la donne car c’est un livre – l’âge est là qui commande – que je ne ferai pas. Je vous fais confiance. » L’idée a cheminé, mûri, grandi, chez Brigitte. Il y a quelques mois, elle m’a dit : « Qu’en pensez-vous ? Je me lance ? » Réponse immédiate et confiante : « Foncez ! C’est un sujet en or et vous saurez lui donner la nécessaire dimension spirituelle, un supplément d’âme en quelque sorte, qui fera toute la différence. » Les mois sont passés. Et les aléas de la vie. Mais avec des signaux réguliers (pour rassurer gentiment l’inquiet que je suis) : « Je travaille, ça avance bien, mais je progresse doucement pour rester crédible de bout en bout. »
Le résultat est là. Un roman d’une brûlante actualité. Un roman rude. Pour une époque qui ne l’est pas moins. Une histoire portée par une foi tranquille et affirmée sans qu’il soit besoin d’en rajouter.
J’entends souvent dire que les cinéastes français se désolent de n’avoir plus de scénaristes dignes de ce nom (d’où le nombre croissant d’adaptations d’œuvres littéraires, avec plus ou moins de bonheur). Qu’ils lisent et qu’ils s’emparent des Derniers Croisés ! Ils y trouveront matière à faire un grand film. Un grand film français. Le personnage central du livre est le Hautefort du 2e RIMa. Les troupes de marine. L’ancienne coloniale. Il n’y a pas de grand roman sans un personnage fort auquel on peut sinon s’identifier (mais ça, c’est quand on est encore jeune…), au moins s’attacher. Jean Hautefort est de cette trempe. Il fait certes son devoir de soldat, mais, quand quelque chose de plus dirimant encore commande de passer outre – comme aurait dit Jeanne d’Arc –, il n’hésite pas. Inutile de dire que les petits hommes gris, les rouges chrétiens, les gauchardingues haineux, les médias mainstream, ne vont pas lui faire de cadeaux et vont dérouler ad nauseam leurs assauts. Hautefort ne joue pas dans la même catégorie. Et il ouvre de grands yeux quand les foldingues sus-évoqués s’étranglent à l’idée que « des soldats français ont pris fait et cause pour le camp chrétien » lors d’une opération au Sahel… Où les ennemis sont quand même, faut-il le rappeler, les fous d’Allah. J’ai peut-être l’air de raconter tout ça un peu légèrement, histoire de titiller le lecteur et d’accrocher le chaland. Ne pas s’y tromper : tout ce qui est relaté dans Les Derniers Croisés est fondamental. Par-delà l’affaire Hautefort – l’honneur d’un capitaine –, c’est notre civilisation qui est en jeu.
Un regret ? Que Jean Raspail, qui nous manque chaque jour que Dieu fait, soit parti avant d’avoir pu lire ce roman dont il est le grand inspirateur. En même temps, je sais qu’il nous voit et qu’il sourit paternellement à Brigitte qui est du Camp des saints, bien sûr.
Les Derniers Croisés, Brigitte Lundi, 214 pages – conseillés aussi pour les grands adolescents -, éditions Dutan, 21 €
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j’aime bien cette description d’une église conciliaire brejnévienne. Cela me semble tout à fait opportun.
Nous comprenons mieux pourquoi les églises se vident !!!!!!
Une information fort intéressante. Outre le renvoi des prêtres et des congrégations en place, je suis révolté par ce qui concerne le docteur Bernard Dubois, animateur et fondateur des Sessions Agape au Puy, mis en demeure de cesser ses activités avec interdiction de résidence dans la ville. INTERDICTION DE RESIDENCE. Mais où allons-nous ? DE quel droit cet évêque interdit à une personne de « résider » en ville où il le souhaite? On atteint les sommets d’une dictature stalinienne. Bien dommage, j’avais beaucoup de sentiments positifs pour le Puy-en-Velay, pour y être passé en route vers Saint-Jacques. Dommage, dommage, dommage. Bravo pour la finale : Traçons notre route sans nous soucier d’eux, on ne s’intéresse pas à des cadavres. Nous avons déjà fort à faire dans nos paroisses, où les convertis affluent, sans aller jouer les syndics de faillite des conciliaires qui n’intéressent plus personne et qui nous haïssent. On ne concilie pas le loup et l’agneau, l’eau et le feu, l’acide et le basique , les Chicago Cubs et les Chicago White Sox…
Quelle est l’histoire de ce Dr B. DUBOIS ?
Pourquoi est-il ostracisé ? Par son évêque ?
Et il y a encore des croyants avec des « chefs » comme çà……………………
Plus que jamais …
Plus l’hérésie est visible , plus Dieu envoie d’âmes choisies pour éclairer le monde .
Et plus l’âme est parfaite , plus la lumière qu’elle répand autour d’elle est grande et va loin .
Nous devons tous être des noachides… https://queteverite.blogspot.com/2017/07/le-noachisme.html
Le Puy est un des principaux sanctuaires de France. On s’attendrait à y trouver un clergé fidèle à tout ce que représente ce lieu, jeune en effet ou moins jeune mais s’approchant le plus possible (en dépit des aberrations conciliaires) de ce qu’est le Catholicisme, en opposition au protestantisme ou au faux oeucuménisme. Vénération de la Sainte Vierge, antienne en fin de toute messe à Notre Dame qui a tant favorisé la France. Un clergé donc digne de ce nom, portant soutane toute la journée, priant dans la basilique en dehors des offices, disponible à tout instant, dispensant des confessions. Or, ces simples détails (qui font que si le Saint Sacrifice de la Messe était célébré entièrement en langue vulgaire dos au peuple et dans le respect scrupuleux de la Sainte Messe traditionnelle, elle serait tout à fait valable), ne contredisent même pas le Concile qui n’a jamais promulgué les rites pitoyables auxquels nous assistons ! Les jeunes prêtres prennent au sérieux la Transubstantiation , la signification de leur tenue, de leurs gestes, ils ne connaissent pas la Tradition mais ils veulent remplir leur Mission dignement, entièrement et y sacrifier leur existence terrestre. C’est pourquoi je respecte tout ce qui va dans ce sens, celui du catholicisme et non celui du néo-protestantisme.
Petite information qui dans cette désolation pourra malgré tout réconforter certains : la Fraternité St Pie X a acquis la chapelle de la Visitation place de la Platriere au Puy. Cette chapelle n’a pas encore été rendue au culte mais c’est en bonne voie. pour tout renseignement voir le prieuré St François Régis à Unieux (42) Cette chapelle servit sous la révolution de tribunal révolutionnaire.
résidant au Puy, et connaissant assez bien Mgr Crépy , je suis au regret de dire que cet auteur ferait bien, avant d’écrire, de vérifier ses informations. Il sera plus crédible sur son analyse, qui n’en sera que plus pertinente !
Cordialement.
Pas beaucoup d’ arguments ne remontent du fonds du puits, à sec !
• Le Père Henri de Penfentenyo, supérieur de la communauté des Oblats de Saint-Vincent-de-Paul qui est au Puy, est nommé vicaire paroissial dominical sur la Paroisse de Saint-Laurent, à partir du 1er septembre 2017, pour un mandat d’un an, renouvelable, ( s’ il se tient bien ! ) . En lien avec le curé, il assurera une présence sacerdotale sur la paroisse, ainsi que le service de la vie liturgique dominicale , (de la secte conciliaire ! )
Veuillez bien me prévenir quand vous recevrez le Gay Circus à Saint Laurent ; je viendrai avec ballon et tichirt ( je n’ ai pas de statue de bouddha !) à poser sur l’ autel de votre secte à l’ exemple de vos » papes » profanateurs .