L’Eglise catholique dénonce une atteinte au droit à la vie des enfants à naître dans le projet actuel de texte de l’article 5 du code «Nina, niño y adolescentes» qui protège les enfants dès leur naissance et non dès leur conception. Devant la mobilisation contre cet article, le ministre de la Justice, Cécilia Ayllon a proposé de modifier ce texte lors d’un débat à la chambre des députés, la semaine prochaine.
Le président de la commission constitutionnelle, le député Hector Arce, a déclaré que le traitement du projet de loi était ajourné afin de parvenir à un consensus sur la rédaction du l’article 5.
Le texte du code « Nina, niño y adolescentes » (Filles, garcons et adolescents) en vigueur précise dans son article 2 : « sujets de protection : enfant, tout être humain depuis sa conception jusqu’à ses 12 ans et adolescent, de 12 à 18 ans ».
Le projet de loi 321, art. 5 précise : « Sont sujets de droits, les personnes jusqu’à 18 ans accomplis selon les étapes de développement suivant: a) enfant, depuis la naissance jusqu’à 12 ans accomplis et b) adolescent, depuis les 12 ans jusqu’à 18 ans accomplis.»
La Conférence épiscopale de Bolivie (CEB) a réitéré sa préoccupation sur le contenu du projet de loi adopté par la Chambre des députés cette semaine et en particulier sur l’article 5 qu’elle estime « attentatoire au droit à la vie de l’enfant à naître, avec des conséquences graves pour le présent et l’avenir de la société ».
« Nous apprécions les aspects positifs de ce code comme l’amplification de la couverture de santé pour l’enfance ou la justice pénale en particulier pour les adolescents mais nous exprimons notre rejet de l’article 5 qui pose comme sujet de protection les enfants, mais uniquement à partir du moment de la naissance », précise le communiqué lu hier par le secrétaire général de la CEB, Mgr Eugenio Scarpellini.
Le communiqué réaffirme que les enfants à naître qui sont les plus démunis et innocents, « sont ceux à qui aujourd’hui on nie toute dignité humaine afin de faire d’eux ce que l’on veut, leur enlevant la vie et promouvant des lois pour que personne ne puisse l’empêcher ». D’autre part, la Conférences des Evêques de Bolivie s’interroge sur l’insertion des droits sexuels et reproductifs, contradictoire avec la protection que tout enfant doit avoir. « Le dit projet recule par rapport à la Constitution politique de l’Etat, au code civil et au code Nina, Nino y Adolescentes en vigueur, en assimilant le début de la vie avec la naissance, et en méconnaissant ou prétendant éliminer la dignité et les droits de l’enfant à naître ».
La Conférences des Evêques de Bolivie ajoute que la vie et la dignité de la personne sont des dons sacrés. En cela, elle appelle les législateurs, particulièrement ceux qui professent la foi chrétienne, à rejeter toute tentative visant à éliminer la vie des enfants à naître et à les protéger comme le plus grand patrimoine de toute la société, et « à adopter des lois pour protéger la vie depuis la conception jusqu’à la mort ».
La ministre de la justice, Cecilia Ayllon a affirmé que l’article 5 du projet serait modifié mais demande des propositions de rédaction pour les articles en question afin d’en finir avec ce « faux débat » sur la possible légalisation de l’avortement.
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !
Bien dit! Il faut rappeler que l’Islam est pratiquement interdit au Japon…Les musulmans n’ont aucun droit au pays du Soleil levant et des Geisha !
L’islam n’est pas interdit au Japon : il est inexistant, tout comme le christianisme et le judaïsme. Et c’est parfait ainsi.
C’est vrai mais tout est fait pour qu’il ne s’installe pas ! C’est tout comme c’est une interdiction qui ne dit pas son nom !
L’islam n’est pas inexistant au Japon, une grande partie des presque 2% de la population étant d’origine émigrée provenant de zones fortement musulmanes: Indonésiens, Malaisiens, Philippins, Pakistanais, Maghrébins etc. Ces gens possèdent d’ailleurs quelques mosquées (peu, il est vrai) mais surtout des tas de salles de prières.
En outre, le Christianisme n’est pas du tout écarté du Japon, là encore il faut toute affaire cessante arrêter de raconter n’importe quoi. Le nombre des chrétiens est certes relativement faible, mais c’est tout. Il existe des églises un peu partout au Japon, beaucoup des tout meilleurs lycées du pays sont chrétiens (ShiraYuri, Le Sacré Coeur etc.) et forment une bonne partie de l’élite de la nation nippone, sans parler de la plus haute autorité catholique du Japon qui a longtemps été un membre de la famille impériale (actuellement je ne saurais le dire).
Donc STOP aux racontars et aux idées préconçues !!!
Le Christianisme a quand même été longtemps persécuté depuis Tokugawa.
Mais il est vrai que les choses s’étaient arrangées depuis quelques décennies, avant 1945 même.
Cher Tchetnik, il est vrai que le christianisme a connu des moments difficiles à partir de la mi-XVIIe et ce durant toute la durée de l’Epoque Edo. Mais ce qui était visé était moins le christianisme en tant que foi, qu’instrument de manipulation et de domination entre les mains des Jésuites. Une fois que ceux-ci ont été écartés du Japon, ce dernier a intensément commercé avec des nations au christianisme revendiqué. Quant à la Restauration de Meiji, elle n’a été possible que parce-qu’une partie de l’élite nippone nouvelle avait commencé à être éduquée par des missionnaires ou des professeurs à l’enseignement fortement teinté d’évangélisme comme le « célèbre » Guido Verbeck. Comme je l’ai déjà signalé enfin, une grande partie des établissements éducatifs nouvellement créés d’ailleurs par des Occidentaux éduquèrent la nouvelle (et actuelle) nomenclatura nippone dans un cadre très chrétien. L’islam a côté de cela ne partage d’histoire commune avec le Japon que depuis très, très récemment, les situations sont donc très dissemblables.
Note: il me semble que la plus ancienne mosquée du Japon se situe à Kobe.
A tirebouchon: où avez-vous jamais vu que l’islam était interdit au Japon ? Il faut arrêter de raconter n’importe quoi, et urgemment ! Certes les Japonais sont majoritairement hostiles à l’islam à cause de ses excès, de ses violences et de ses interdits, mais les gouvernants nippons, eux, tiennent des positions plus ambiguës sur l’islam au point de commencer à en favoriser le rapprochement avec le Japon. Juste un petit exemple: http://www.thestar.com.my/News/Nation/2015/10/12/Sapporo-all-out-to-woo-Muslim-tourists/
vrai sauf que meme si on estime qu il y a 100 000 musulmans aux japon
90% sont des expatries
le christianisme a bien plus de poids
2.1 million de chretiens
… et donc, cher Roro, l’islam n’est pas interdit au Japon, comme je l’ai souligné sur cette page. Quant au nombre de musulmans dans ce pays, il doit même approcher des 99% d’immigrés pour 1 petit pourcent de convertis en général suite à un mariage, ou au retour d’une expatriation en pays musulman. La pénétration de l’islam dans la population nippone est quasi-nulle.
dommage pour le christianisme, les japonais ont le droit comme tout le monde de sauver leur âme.
et non seulement ils ont le droit, mais ils ont le devoir de la sauver… Oui très dommage…